Histoire des organisations d'étudiants africains en France (1900-1950)

Par : Amady Aly Dieng

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  • Nombre de pages246
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-46435-3
  • EAN9782296464353
  • Date de parution01/09/2011
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Le système colonial n'ayant jamais favorisé l'accès des Africains à l'enseignement supérieur, il avait pour objectif majeur de former des fonctionnaires auxiliaires et de délivrer des diplômes locaux uniquement valables dans les colonies africaines de la France. Les Africains ne pouvaient accéder aux études supérieures que s'ils devaient obligatoirement poursuivre des études de médecine vétérinaire.
A cette époque, les rares élèves ou étudiants africains présents en France étaient des corporatistes qui se battaient pour être intégrés dans le système colonial. Ce sont quelques instituteurs ou des anciens combattants qui se battaient contre le système colonial et en faveur de l'indépendance. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le nombre d'étudiants et d'élèves africains a augmenté grâce aux bourses du maire de Dakar, Lamine Guèye, et à l'envoi massif de boursiers ivoiriens favorisé par le gouverneur libéral Latrille.
La période allant de 1945 à 1950 a vu naître des organisations politiques et syndicales d'étudiants africains. C'est à partir des années 1950 que les étudiants s'organisent pour lutter en faveur de l'indépendance des pays africains. C'est en 1950 que sont créées trois organisations d'étudiants : l'Association générale des étudiants de Dakar (AGED), la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France (FEANF) et l'Association des étudiants du Rassemblement démocratique africain (AERDA).
Le système colonial n'ayant jamais favorisé l'accès des Africains à l'enseignement supérieur, il avait pour objectif majeur de former des fonctionnaires auxiliaires et de délivrer des diplômes locaux uniquement valables dans les colonies africaines de la France. Les Africains ne pouvaient accéder aux études supérieures que s'ils devaient obligatoirement poursuivre des études de médecine vétérinaire.
A cette époque, les rares élèves ou étudiants africains présents en France étaient des corporatistes qui se battaient pour être intégrés dans le système colonial. Ce sont quelques instituteurs ou des anciens combattants qui se battaient contre le système colonial et en faveur de l'indépendance. A la fin de la Deuxième Guerre mondiale, le nombre d'étudiants et d'élèves africains a augmenté grâce aux bourses du maire de Dakar, Lamine Guèye, et à l'envoi massif de boursiers ivoiriens favorisé par le gouverneur libéral Latrille.
La période allant de 1945 à 1950 a vu naître des organisations politiques et syndicales d'étudiants africains. C'est à partir des années 1950 que les étudiants s'organisent pour lutter en faveur de l'indépendance des pays africains. C'est en 1950 que sont créées trois organisations d'étudiants : l'Association générale des étudiants de Dakar (AGED), la Fédération des étudiants d'Afrique noire en France (FEANF) et l'Association des étudiants du Rassemblement démocratique africain (AERDA).