Georges Séféris, qui êtes-vous ?

Par : Denis Kohler

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  • Nombre de pages410
  • FormatPDF
  • ISBN2-402-39527-3
  • EAN9782402395274
  • Date de parution31/12/1988
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille103 Mo
  • ÉditeurFeniXX réédition numérique (La M...

Résumé

Georges Séféris (1900-1971) n'est pas seulement le « contemporain capital » de la littérature grecque d'aujourd'hui, il appartient aussi, par l'ampleur et l'exigence de son ouvre, au patrimoine spirituel européen du XXe siècle. Sa démarche créatrice est marquée par une constante lucidité, la quête d'une sobriété toujours croissante et enfin par un refus de toute facilité, thématique ou formelle. Les divers recueils qui, de Strophi (1931) aux Trois Poèmes secrets (1966), jalonnent son itinéraire poétique sont marqués d'un permanent souci de greffer harmonieusement la modernité occidentale sur le riche patrimoine de la littérature grecque populaire.
Le poète a ainsi tenté de rendre un « sens plus pur aux mots de la tribu », si adultérés par des siècles de stériles querelles langagières. Parallèlement à son ouvre poétique, Séféris nous a laissé de remarquables Essais constituant une méditation à la fois sur la création littéraire et sur le destin particulier de l'Hellénisme, placé au point de rencontre de l'Orient et de l'Occident. Son Journal, enfin, est constamment sous-tendu par ce qu'il a lui-même appelé le « chagrin de la Grécité », ce sentiment douloureux « de n'être pas en Grèce, mais dans un pays qui n'est plus le nôtre ».
C'est bien là, au sens propre du terme, une nostalgie aspirant à la « Haute Grèce » idéale où régneraient la justice et la vérité de parole. « Où que je voyage, la Grèce me blesse. » Ce vers résume bien le tourment créateur de Séféris, dont toute l'activité poétique et diplomatique n'a tendu qu'à être une « défense et illustration » du pays, de la culture et de la langue helléniques.
Georges Séféris (1900-1971) n'est pas seulement le « contemporain capital » de la littérature grecque d'aujourd'hui, il appartient aussi, par l'ampleur et l'exigence de son ouvre, au patrimoine spirituel européen du XXe siècle. Sa démarche créatrice est marquée par une constante lucidité, la quête d'une sobriété toujours croissante et enfin par un refus de toute facilité, thématique ou formelle. Les divers recueils qui, de Strophi (1931) aux Trois Poèmes secrets (1966), jalonnent son itinéraire poétique sont marqués d'un permanent souci de greffer harmonieusement la modernité occidentale sur le riche patrimoine de la littérature grecque populaire.
Le poète a ainsi tenté de rendre un « sens plus pur aux mots de la tribu », si adultérés par des siècles de stériles querelles langagières. Parallèlement à son ouvre poétique, Séféris nous a laissé de remarquables Essais constituant une méditation à la fois sur la création littéraire et sur le destin particulier de l'Hellénisme, placé au point de rencontre de l'Orient et de l'Occident. Son Journal, enfin, est constamment sous-tendu par ce qu'il a lui-même appelé le « chagrin de la Grécité », ce sentiment douloureux « de n'être pas en Grèce, mais dans un pays qui n'est plus le nôtre ».
C'est bien là, au sens propre du terme, une nostalgie aspirant à la « Haute Grèce » idéale où régneraient la justice et la vérité de parole. « Où que je voyage, la Grèce me blesse. » Ce vers résume bien le tourment créateur de Séféris, dont toute l'activité poétique et diplomatique n'a tendu qu'à être une « défense et illustration » du pays, de la culture et de la langue helléniques.
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