Fleur de tonnerre

Par : Jean Teulé
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  • Nombre de pages170
  • FormatePub
  • ISBN978-2-260-02058-5
  • EAN9782260020585
  • Date de parution07/03/2013
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille3 Mo
  • ÉditeurJulliard

Résumé

Hélène Jégado a tué des dizaines de ses contemporains sans aucune raison apparente. Quels secrets renfermait cette tête qui, le 26 février 1852, sur le Champ de mars de Rennes, roula dans la corbeille de la guillotine ? C'était au temps où l'esprit des Lumières et le catéchisme n'avaient pas soumis l'imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l'Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes.
Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu'on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l'Ankou, l'ouvrier de la mort, était le plus craint, et c'est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l'esprit de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l'enfant minuscule se persuada qu'elle était l'incarnation de l'Ankou.
Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l'avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons.
Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour où elle s'attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles.
Hélène Jégado reste la plus grande « serial killer » de France et, sans doute, du monde entier.
Hélène Jégado a tué des dizaines de ses contemporains sans aucune raison apparente. Quels secrets renfermait cette tête qui, le 26 février 1852, sur le Champ de mars de Rennes, roula dans la corbeille de la guillotine ? C'était au temps où l'esprit des Lumières et le catéchisme n'avaient pas soumis l'imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l'Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes.
Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu'on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l'Ankou, l'ouvrier de la mort, était le plus craint, et c'est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l'esprit de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l'enfant minuscule se persuada qu'elle était l'incarnation de l'Ankou.
Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l'avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons.
Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour où elle s'attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles.
Hélène Jégado reste la plus grande « serial killer » de France et, sans doute, du monde entier.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

3/5
sur 36 notes dont 11 avis lecteurs
très bon
Bonjour,étant une grande fan de cet écrivain, lorsque j'ai vu ce livre qui en plus se passe en Bretagne , j'ai succombé. Nous découvrons la vie de Hélène Jegado , une cuisinière qui avait la fâcheuse habitude de mettre de " la reusenic'h " dans ses préparations (sa fameuse soupe aux herbes et son gâteau à l'angélique ). Tout au long du récit on se dit qu'il est impossible que cette histoire soit réelle. Comment a-t-elle pu tuer autant de personnes pendant des années ( parfois plusieurs dans la même maison ) sans être inquiétée? Puis en se renseignant, on découvre que a cette période les gens mourraient du choléra et que lorsqu'on la soupçonnait trop elle changeait tout simplement de ville. J'ai beaucoup aimé , comme habituellement , le style de l'auteur . Dans toute cette horreur se mêle de la poésie et de l'humour. J'ai particulièrement aimé les passages avec les deux Normands , le veuf ainsi que la légende de l'Ankou qui racontée à une enfant trop influençable en aurait fait le plus grand criminel de tous les temps . En bref , si vous avez le cœur bien accroché , allez-y ,ce livre est une vraie perle.J'attends avec impatience le prochain livre de cet auteur.
Bonjour,étant une grande fan de cet écrivain, lorsque j'ai vu ce livre qui en plus se passe en Bretagne , j'ai succombé. Nous découvrons la vie de Hélène Jegado , une cuisinière qui avait la fâcheuse habitude de mettre de " la reusenic'h " dans ses préparations (sa fameuse soupe aux herbes et son gâteau à l'angélique ). Tout au long du récit on se dit qu'il est impossible que cette histoire soit réelle. Comment a-t-elle pu tuer autant de personnes pendant des années ( parfois plusieurs dans la même maison ) sans être inquiétée? Puis en se renseignant, on découvre que a cette période les gens mourraient du choléra et que lorsqu'on la soupçonnait trop elle changeait tout simplement de ville. J'ai beaucoup aimé , comme habituellement , le style de l'auteur . Dans toute cette horreur se mêle de la poésie et de l'humour. J'ai particulièrement aimé les passages avec les deux Normands , le veuf ainsi que la légende de l'Ankou qui racontée à une enfant trop influençable en aurait fait le plus grand criminel de tous les temps . En bref , si vous avez le cœur bien accroché , allez-y ,ce livre est une vraie perle.J'attends avec impatience le prochain livre de cet auteur.
  • Surprenant
On s'ennuie...
Il me semble que parfois Jean Teulé à un problème de distance avec son histoire: il se laisse embarqué et ne contrôle plus rien comme dans "Charles 9" ou comme ici, il me donne l'impression du petit lapin pris dans les phares: la narration des faits demeure une longue succession d'événements sur une toile de fond qui ne fait précisément que fond. C'est un article journalistique, pas de la littérature. Son livre le plus réussi pour moi est " Darling". La forme intervieweur/interviewé lui a peut-être permis de régler cette question?
Il me semble que parfois Jean Teulé à un problème de distance avec son histoire: il se laisse embarqué et ne contrôle plus rien comme dans "Charles 9" ou comme ici, il me donne l'impression du petit lapin pris dans les phares: la narration des faits demeure une longue succession d'événements sur une toile de fond qui ne fait précisément que fond. C'est un article journalistique, pas de la littérature. Son livre le plus réussi pour moi est " Darling". La forme intervieweur/interviewé lui a peut-être permis de régler cette question?
  • Ennuyant
Sur les traces d'une serial-killeuse
Hélène Jegado est un personnage tout à fait pittoresque qui a commis sont premier crime à l'âge de 8 ans en se débarrassant de sa mère. Son père devra alors la laisser partir chez une tante, ce qui sera le point de départ du périple d'Hélène au cœur de la Bretagne. Hormis la biographie tout à fait d'Hélène Jegado, Jean Teulé offre à son lecteur une promenade au cœur de certains mythes celtes. Et fort heureusement parce que l'histoire en elle-même n'est qu'une longue succession d'empoisonnement et d'errance jusqu'à l'exécution de Fleur de Tonnerre. Si l'écriture de Jean Teulé reste unique et plaisante, et même si Fleur de Tonnerre se lit bien et rapidement, il est tout de même victime de quelques longueurs qui n'en font pas le meilleur roman de l'auteur.
Hélène Jegado est un personnage tout à fait pittoresque qui a commis sont premier crime à l'âge de 8 ans en se débarrassant de sa mère. Son père devra alors la laisser partir chez une tante, ce qui sera le point de départ du périple d'Hélène au cœur de la Bretagne. Hormis la biographie tout à fait d'Hélène Jegado, Jean Teulé offre à son lecteur une promenade au cœur de certains mythes celtes. Et fort heureusement parce que l'histoire en elle-même n'est qu'une longue succession d'empoisonnement et d'errance jusqu'à l'exécution de Fleur de Tonnerre. Si l'écriture de Jean Teulé reste unique et plaisante, et même si Fleur de Tonnerre se lit bien et rapidement, il est tout de même victime de quelques longueurs qui n'en font pas le meilleur roman de l'auteur.
  • Inattendu
  • XIXe siècle
  • GRANDE BRETAGNE
Fleur de tonnerre
Autant le dire tout de suite, j’ai cette fois un avis plus tranché : je n’ai pas aimé. Passée la scène d’ouverture où Hélène Jégado obtient son surnom de Fleur de tonnerre et découvre les pouvoirs de l’arsenic, il y a un gros problème de répétition. Je ne doute pas que ce soit voulu par Teulé. De village en village, toujours le même scénario, la même scène de l’empoisonnement. Toujours les mêmes réflexions. Le personnage de Fleur de tonnerre n’évolue pas, ne progresse pas, en bien ou en mal. Traumatisée par le personnage de l'Ankou, la petite Hélène gère son angoisse et sa fascination en passant à l'acte. Mais difficile de bien comprendre ce qui cette fois justifie clairement le passage à l'acte et cette prédisposition à semer la mort sur son passage. Du coup, je me suis passablement ennuyée ! L’auteur nous décrit bien cette Bretagne où le français n’est pas encore utilisé partout ; où les pratiques de l’église catholique se heurtent aux croyances populaires. On retrouve le ton si caractéristique de l’auteur : un humour noir, des dialogues décalés, des instants de poésie aussi parfois. Tout est très bien maîtrisé, sans vulgarité. Encore une fois, si je suis très intéressée par ces faits réels (Hélène Jégado a réellement existé au début du XIXe siècle) que nous raconte Jean Teulé, par la re-contextualisation historique, je suis sceptique sur sa façon de conter l’histoire. Pas sûre de lire un autre roman de l'auteur avant longtemps !
Autant le dire tout de suite, j’ai cette fois un avis plus tranché : je n’ai pas aimé. Passée la scène d’ouverture où Hélène Jégado obtient son surnom de Fleur de tonnerre et découvre les pouvoirs de l’arsenic, il y a un gros problème de répétition. Je ne doute pas que ce soit voulu par Teulé. De village en village, toujours le même scénario, la même scène de l’empoisonnement. Toujours les mêmes réflexions. Le personnage de Fleur de tonnerre n’évolue pas, ne progresse pas, en bien ou en mal. Traumatisée par le personnage de l'Ankou, la petite Hélène gère son angoisse et sa fascination en passant à l'acte. Mais difficile de bien comprendre ce qui cette fois justifie clairement le passage à l'acte et cette prédisposition à semer la mort sur son passage. Du coup, je me suis passablement ennuyée ! L’auteur nous décrit bien cette Bretagne où le français n’est pas encore utilisé partout ; où les pratiques de l’église catholique se heurtent aux croyances populaires. On retrouve le ton si caractéristique de l’auteur : un humour noir, des dialogues décalés, des instants de poésie aussi parfois. Tout est très bien maîtrisé, sans vulgarité. Encore une fois, si je suis très intéressée par ces faits réels (Hélène Jégado a réellement existé au début du XIXe siècle) que nous raconte Jean Teulé, par la re-contextualisation historique, je suis sceptique sur sa façon de conter l’histoire. Pas sûre de lire un autre roman de l'auteur avant longtemps !
Un peu décevant
Ce livre m'était incontournable car Fleur de tonnerre a sévit autour de chez moi...et j'aime le travail de Jean Teulé... L'histoire est intéressante car vrai, et, on y apprend pas mal de chose sur les anciennes croyances bretonne, mais trop peu par rapport aux passages lassants....dommage...... Je le conseille tout de même; il se lit rapidement.
Ce livre m'était incontournable car Fleur de tonnerre a sévit autour de chez moi...et j'aime le travail de Jean Teulé... L'histoire est intéressante car vrai, et, on y apprend pas mal de chose sur les anciennes croyances bretonne, mais trop peu par rapport aux passages lassants....dommage...... Je le conseille tout de même; il se lit rapidement.
  • Ironique
  • XIXe siècle
  • Bretagne
  • Ennuyant
L'ankou sévit
J’aime beaucoup la verve de Jean Teulé, qui a par exemple su m’instruire et m’amuser dans Charly 9. Dans Fleur de Tonnerre qui raconte l’histoire d’une célèbre empoisonneuse bretonne, Hélène Jegado, tout commence bien pour moi avec la vie campagnarde au coin du feu où l’on se raconte les légendes qui font peur avec "des korrigans, fées, sirènes, Poulpiquets velus, qui ont fait le coup…ou je ne sais quelle autre créature folklorique sortie de ces terres druidiques. Les dernières phrases de ce discours plaisent peu à Fleur de tonnerre justement élevée au lait enchanté, terrifiant, des veillées et à l’énergie des menhirs contre lesquels elle s’adossait, enfant, pour ressentir l’âme des pierres levées." Pourtant, déjà, je perçois l’exagération. Certes, il faut bien que cette enfance marque la future empoisonneuse effrayée par l’ankou, l’ouvrier de la mort. Mais ensuite, je me suis vraiment lassée de cette succession d’empoisonnement. J’ai suivi Hélène dans son périple, sans jamais rien trouvé de nouveau, si ce n’est un épisode amusant dans un couvent ou une rencontre amoureuse avec un joli veuf. J’y ai retrouvé quelques histoires intéressantes comme le défilé de Mardi gras ou l’origine du nom de Penn ar Bed’ mais ce fut trop peu pour ressusciter mon intérêt. Et je crois avoir du mal à réagir à l’humour lorsque les situations sont aussi macabres et le personnage aussi inhumain (un peu comme dans L’éternel de Joann Sfar). Peut-être, les Bretons seront-ils plus sensibles à l’humour, quoique.. " La France ? Mais je ne sais même pas où ça se trouve. Est-ce en Bretagne? "
J’aime beaucoup la verve de Jean Teulé, qui a par exemple su m’instruire et m’amuser dans Charly 9. Dans Fleur de Tonnerre qui raconte l’histoire d’une célèbre empoisonneuse bretonne, Hélène Jegado, tout commence bien pour moi avec la vie campagnarde au coin du feu où l’on se raconte les légendes qui font peur avec "des korrigans, fées, sirènes, Poulpiquets velus, qui ont fait le coup…ou je ne sais quelle autre créature folklorique sortie de ces terres druidiques. Les dernières phrases de ce discours plaisent peu à Fleur de tonnerre justement élevée au lait enchanté, terrifiant, des veillées et à l’énergie des menhirs contre lesquels elle s’adossait, enfant, pour ressentir l’âme des pierres levées." Pourtant, déjà, je perçois l’exagération. Certes, il faut bien que cette enfance marque la future empoisonneuse effrayée par l’ankou, l’ouvrier de la mort. Mais ensuite, je me suis vraiment lassée de cette succession d’empoisonnement. J’ai suivi Hélène dans son périple, sans jamais rien trouvé de nouveau, si ce n’est un épisode amusant dans un couvent ou une rencontre amoureuse avec un joli veuf. J’y ai retrouvé quelques histoires intéressantes comme le défilé de Mardi gras ou l’origine du nom de Penn ar Bed’ mais ce fut trop peu pour ressusciter mon intérêt. Et je crois avoir du mal à réagir à l’humour lorsque les situations sont aussi macabres et le personnage aussi inhumain (un peu comme dans L’éternel de Joann Sfar). Peut-être, les Bretons seront-ils plus sensibles à l’humour, quoique.. " La France ? Mais je ne sais même pas où ça se trouve. Est-ce en Bretagne? "
Dommage
Très très déçu par ce livre .........la critique m'avait donné envié de me plonger dans cette aventure ,dans la vie de cette femme " extraordinaire " ....et je n'ai eut qu'une succession de fait , sans émotion ,sans état d'âme , sans suspense , une écriture pauvre ....même pas du journalisme ...... Et sûrement pas de la littérature .........
Très très déçu par ce livre .........la critique m'avait donné envié de me plonger dans cette aventure ,dans la vie de cette femme " extraordinaire " ....et je n'ai eut qu'une succession de fait , sans émotion ,sans état d'âme , sans suspense , une écriture pauvre ....même pas du journalisme ...... Et sûrement pas de la littérature .........
  • Irritant
  • Ennuyant
Peut mieux faire
Deuxième livre de Jean Teulé que je lis, Fleur de tonnerre m'a plutôt déçu. Je n'ai pas réussi a trouvé Hélène Jégado, alias Fleur de tonnerre, très attachante. C'est une anti-héroïne qui m'a semblé très inaccessible. Le style est très agréable. Cependant, près de deux tiers du roman sont composés de petits chapitres retraçant avec une certaine froideur les méfaits de Fleur de tonnerre. Je n'ai pas réussi a y trouvé un quelconque intérêt. Cependant, la dernière partie, celle du procès, m'a particulièrement plu. Elle comporte un certain nombre de traits de réflexions drôles. Et l'on voit Hélène sous son vrai jour... J'ai apprécié, tout au long du roman, la présence de deux perruquiers normands qui parcourent la Bretagne pour acheter des cheveux et qui vont croisés, très régulièrement, le chemin d'Hélène... Leurs destins, certes en aucun cas liés à celui d'Hélène, ne seront pas très drôle... En conclusion : agréable à lire, mais sans plus.
Deuxième livre de Jean Teulé que je lis, Fleur de tonnerre m'a plutôt déçu. Je n'ai pas réussi a trouvé Hélène Jégado, alias Fleur de tonnerre, très attachante. C'est une anti-héroïne qui m'a semblé très inaccessible. Le style est très agréable. Cependant, près de deux tiers du roman sont composés de petits chapitres retraçant avec une certaine froideur les méfaits de Fleur de tonnerre. Je n'ai pas réussi a y trouvé un quelconque intérêt. Cependant, la dernière partie, celle du procès, m'a particulièrement plu. Elle comporte un certain nombre de traits de réflexions drôles. Et l'on voit Hélène sous son vrai jour... J'ai apprécié, tout au long du roman, la présence de deux perruquiers normands qui parcourent la Bretagne pour acheter des cheveux et qui vont croisés, très régulièrement, le chemin d'Hélène... Leurs destins, certes en aucun cas liés à celui d'Hélène, ne seront pas très drôle... En conclusion : agréable à lire, mais sans plus.
Excellent
Petite fille, Hélène Jégado n'avait d'autres choix que d'écouter les récits et légendes de sa Bretagne natale. Sa vie prit de ce fait très tôt un tournant majeur lorsqu'elle entendit la légende de l'Ankou, serviteur de la mort dont le wik wik de sa charrette n'annonçait jamais de bonnes choses. Alors qu'elle n'est encore qu'une enfant, elle découvre en effet sa vocation en empoisonnant sa propre mère. C'est le début de sa vie de cuisinière/empoisonneuse qui va parcourir la Bretagne " armée de sa soupe aux herbes " et qui va faire passer de vie à trépas bon nombre de ses concitoyens. Elle devient ainsi la première tueuse en série française. Mon avis : Excellent. Jean Teulé offre un roman parfaitement maîtrisé où l'on retrouve sa patte du début à la fin, avec cet humour noir qui lui est très particulier. Il s'est une nouvelle fois appuyé sur une histoire vraie qu'il raconte à sa façon, avec certains passages très fournis et très documentés et d'autres où il ne conserve que l'essentiel. Au final, on obtient un récit très intéressant, parfois drôle, avançant au rythme des meurtres d'Hélène Jégado et empreint de légendes bretonnes qui font froid dans le dos. Lu en deux temps trois mouvements parce qu'une fois commencé, on n'a envie pas envie de lâcher cette Héléne Jégado d'une semelle de sabot breton !
Petite fille, Hélène Jégado n'avait d'autres choix que d'écouter les récits et légendes de sa Bretagne natale. Sa vie prit de ce fait très tôt un tournant majeur lorsqu'elle entendit la légende de l'Ankou, serviteur de la mort dont le wik wik de sa charrette n'annonçait jamais de bonnes choses. Alors qu'elle n'est encore qu'une enfant, elle découvre en effet sa vocation en empoisonnant sa propre mère. C'est le début de sa vie de cuisinière/empoisonneuse qui va parcourir la Bretagne " armée de sa soupe aux herbes " et qui va faire passer de vie à trépas bon nombre de ses concitoyens. Elle devient ainsi la première tueuse en série française. Mon avis : Excellent. Jean Teulé offre un roman parfaitement maîtrisé où l'on retrouve sa patte du début à la fin, avec cet humour noir qui lui est très particulier. Il s'est une nouvelle fois appuyé sur une histoire vraie qu'il raconte à sa façon, avec certains passages très fournis et très documentés et d'autres où il ne conserve que l'essentiel. Au final, on obtient un récit très intéressant, parfois drôle, avançant au rythme des meurtres d'Hélène Jégado et empreint de légendes bretonnes qui font froid dans le dos. Lu en deux temps trois mouvements parce qu'une fois commencé, on n'a envie pas envie de lâcher cette Héléne Jégado d'une semelle de sabot breton !
  • Passionnant
  • Bretagne
Jean Teulé
Jean Teulé, né le 26 février 1953 fait ses débuts dans le monde de la bande dessinée en entrant, en 1978, dans le célèbre magazine : L'Echo des Savanes. Après quelques années, la disparition du journal l'oblige à s'orienter vers l'univers télévisuel. Sa carrière d'écrivain commence en 1990, année à laquelle il décide d'abandonner toute autre activité. S'ensuit de nombreux romans dont les fascinants Fleur de tonnerre et Charly 9. Ces œuvres macabres suivent le destin de deux personnages historiques ayant défrayés les chroniques à leur époque. Le premier suit la vie d'Hélène Jegado, reconnue comme la plus grande tueuse en série française, tandis que le second relate le massacre de la Saint-Barthélemy à travers son commanditaire, Charles IX, ayant succombé à sa folie peu de temps après. Voici une excellente occasion de prendre du plaisir à s’instruire. Si vous êtes amoureux des périodes tourmentées de notre histoire, laissez-vous tenter par Le siècle Tome 1 La Chute des géants de Ken Follett, Juliette Benzoni et La guerre des duchesses Tome 1 La fille du condamné ou encore le roman précurseur de Léon Tolstoï : La guerre et la paix. Nos meilleurs prix garantis sur l'ensemble des livres et notre livraison à un centime sont un excellent moyen d'en apprendre plus sur des époques historiques passionnantes.
Le Montespan
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