Ethique et politique chez Aristote. "physis", "éthos", "nomos"

Par : Solange Vergnières

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  • Nombre de pages320
  • FormatePub
  • ISBN2-13-067236-1
  • EAN9782130672364
  • Date de parution01/01/1995
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille389 Ko
  • ÉditeurPresses universitaires de France...

Résumé

Recueillant un triple héritage aristocratique, sophistique et platonicien, Aristote redéfinit l'éthique et la politique en tissant entre elles des liens qui garantissent leur spécificité respective. L'ambition de ce livre est de montrer que le concept d'êthos est le lieu privilégié de cette opération : témoin d'un héritage ancien, il devient le véhicule d'innovations décisives. Aristote élabore ainsi son éthique en renouvelant la signification du concept : êthos ne signifie plus seulement le tempérament issu de la nature et de l'éducation, mais le caractère moral que chacun forge par ses actes.
La responsabilité humaine est clairement affirmée, sans que soit masquée la force de nos habitudes. En outre, l'êthos acquiert une signification politique différenciée selon la nature de la constitution politique. Le meilleur régime, celui qui réalise au mieux la finalité morale de la cité, apparaît à la fois comme la condition du bon êthos des citoyens, et comme le résultat de leurs actes vertueux.
Mais la politique doit aborder les hommes, tels qu'ils sont et trouver des remèdes à la crise qui délite les cités. Si l'êthos collectif est le ciment des constitutions droites, la loi, même imparfaite, demeure le garde-fou de la démocratie. Ainsi, le ressort de toute praxis ne se trouve ni dans la simple tradition, ni dans une éthique de la discussion, mais dans l'empreinte de la loi. La philosophie morale contemporaine gagnerait beaucoup en profondeur en redécouvrant la théorie aristotélicienne de l'êthos.
Recueillant un triple héritage aristocratique, sophistique et platonicien, Aristote redéfinit l'éthique et la politique en tissant entre elles des liens qui garantissent leur spécificité respective. L'ambition de ce livre est de montrer que le concept d'êthos est le lieu privilégié de cette opération : témoin d'un héritage ancien, il devient le véhicule d'innovations décisives. Aristote élabore ainsi son éthique en renouvelant la signification du concept : êthos ne signifie plus seulement le tempérament issu de la nature et de l'éducation, mais le caractère moral que chacun forge par ses actes.
La responsabilité humaine est clairement affirmée, sans que soit masquée la force de nos habitudes. En outre, l'êthos acquiert une signification politique différenciée selon la nature de la constitution politique. Le meilleur régime, celui qui réalise au mieux la finalité morale de la cité, apparaît à la fois comme la condition du bon êthos des citoyens, et comme le résultat de leurs actes vertueux.
Mais la politique doit aborder les hommes, tels qu'ils sont et trouver des remèdes à la crise qui délite les cités. Si l'êthos collectif est le ciment des constitutions droites, la loi, même imparfaite, demeure le garde-fou de la démocratie. Ainsi, le ressort de toute praxis ne se trouve ni dans la simple tradition, ni dans une éthique de la discussion, mais dans l'empreinte de la loi. La philosophie morale contemporaine gagnerait beaucoup en profondeur en redécouvrant la théorie aristotélicienne de l'êthos.