Emmanuel Mounier.. Tome 2, Le lieu de la personne

Par : Gérard Lurol

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  • Nombre de pages306
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-42226-8
  • EAN9782296422261
  • Date de parution01/10/2000
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille8 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Ce second tome fait revivre, autour d'Emmanuel Mounier en quête de son projet un monde, un temps, un milieu étonnamment présents. Les jeunes non conformistes des années trente refusent avec lui ce qu'il appellera le " désordre établi ". Ils se sentent pris en étau entre ce désordre asphyxiant des démocraties et le faux ordre meurtrier des fascismes, du nazisme en plein essor, du stalinisme en pleine installation. Pour Mounier, c'est une " crise totale de civilisation ", où la Personne représente l'instrument de mesure d'une civilisation nouvelle à faire naître dès aujourd'hui en chacun.
Aussi chacun est-il convoqué à sa liberté créatrice en même temps qu'à l'œuvre commune. Mounier confronte ses conceptions, les amplifie, les approfondit et les intériorise autrement au contact de Maritain et de Berdiaeff, ainsi qu'à la lecture de Scheler. Cette triple confrontation l'assure dans la pensée qu'il n'y a pas à en appeler à une nouvelle civilisation chrétienne, mais qu'il est nécessaire de s'accorder, chrétiens et non chrétiens, sur une anthropologie où la Personne est figurative de la grandeur de l'homme et non de sa déchéance, et une axiologie où la Communauté est figurative d'une connaissance inter-humaine fondée sur l'amour.
Le climat de pensée et le mode d'action du mouvement des Davidées préparent intérieurement Mounier s'interrogeant sur le droit d'exercer une influence intellectuelle à décider, puis à fonder et diriger la revue Esprit dont le premier numéro paraît en octobre 1932. Mounier a 27 ans. Son premier article contient son engagement à venir " Refaire la Renaissance ".
Ce second tome fait revivre, autour d'Emmanuel Mounier en quête de son projet un monde, un temps, un milieu étonnamment présents. Les jeunes non conformistes des années trente refusent avec lui ce qu'il appellera le " désordre établi ". Ils se sentent pris en étau entre ce désordre asphyxiant des démocraties et le faux ordre meurtrier des fascismes, du nazisme en plein essor, du stalinisme en pleine installation. Pour Mounier, c'est une " crise totale de civilisation ", où la Personne représente l'instrument de mesure d'une civilisation nouvelle à faire naître dès aujourd'hui en chacun.
Aussi chacun est-il convoqué à sa liberté créatrice en même temps qu'à l'œuvre commune. Mounier confronte ses conceptions, les amplifie, les approfondit et les intériorise autrement au contact de Maritain et de Berdiaeff, ainsi qu'à la lecture de Scheler. Cette triple confrontation l'assure dans la pensée qu'il n'y a pas à en appeler à une nouvelle civilisation chrétienne, mais qu'il est nécessaire de s'accorder, chrétiens et non chrétiens, sur une anthropologie où la Personne est figurative de la grandeur de l'homme et non de sa déchéance, et une axiologie où la Communauté est figurative d'une connaissance inter-humaine fondée sur l'amour.
Le climat de pensée et le mode d'action du mouvement des Davidées préparent intérieurement Mounier s'interrogeant sur le droit d'exercer une influence intellectuelle à décider, puis à fonder et diriger la revue Esprit dont le premier numéro paraît en octobre 1932. Mounier a 27 ans. Son premier article contient son engagement à venir " Refaire la Renaissance ".