Emmanuel Mounier.. Tome1, Genèse de la personne

Par : Gérard Lurol

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  • Nombre de pages254
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-42225-X
  • EAN9782296422254
  • Date de parution01/10/2000
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille7 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Emmanuel Mounier (1905-1950), fondateur de la revue Esprit, a été initié à la philosophie à l'Université de Grenoble par Jacques Chevalier qui enseignait que le vrai se pratique autant qu'il se formule, que de l'action naissent les pensées justes et que la morale est au fond de toute métaphysique. Mounier a le souci, à 19 ans, d'une " philosophie humaine " où l'homme et Dieu ne seraient pas exclus, ni situés en relation extrinsèque l'un avec l'autre.
Aussi cherche-t-il un Cogito qui, non seulement, tel celui de Descartes, est acte d'un sujet autant qu'intuition d'une intelligence, mais serait, tel celui de Maine de Biran, communication intime de l'Esprit avec notre esprit propre. Ainsi, très jeune, Mounier est sensible à une intériorité de l'homme qui n'est ni fuite du réel ni complaisance de soi, mais travail simultané d'intégration de soi et d'interrogation du monde. A Paris, à 25 ans, il étudie la Bible avec le père Pouget et lit Péguy.
Double rencontre, qui redonne goût de vivre et de penser à l'étudiant déçu de la Sorbonne. Aussi peut-il vivre ce que Péguy appelait l'espérance : " ce on ne sait quoi, cette ouverture laissée au destin, ce jeu, cette ouverture laissée à la grâce, ce désistement de soi... ce " laissons aller ", ce " et puis je ne m'en occupe plus "... ce sans quoi il manquerait de ne manquer de rien ". Ce premier tome ne clôt pas les apprentissages de Mounier, mais en lui s'est généré un homme " en rapport libre avec ses actes ", capable à la fois de se confronter à l'esprit du temps et de rencontrer ses aînés.
Emmanuel Mounier (1905-1950), fondateur de la revue Esprit, a été initié à la philosophie à l'Université de Grenoble par Jacques Chevalier qui enseignait que le vrai se pratique autant qu'il se formule, que de l'action naissent les pensées justes et que la morale est au fond de toute métaphysique. Mounier a le souci, à 19 ans, d'une " philosophie humaine " où l'homme et Dieu ne seraient pas exclus, ni situés en relation extrinsèque l'un avec l'autre.
Aussi cherche-t-il un Cogito qui, non seulement, tel celui de Descartes, est acte d'un sujet autant qu'intuition d'une intelligence, mais serait, tel celui de Maine de Biran, communication intime de l'Esprit avec notre esprit propre. Ainsi, très jeune, Mounier est sensible à une intériorité de l'homme qui n'est ni fuite du réel ni complaisance de soi, mais travail simultané d'intégration de soi et d'interrogation du monde. A Paris, à 25 ans, il étudie la Bible avec le père Pouget et lit Péguy.
Double rencontre, qui redonne goût de vivre et de penser à l'étudiant déçu de la Sorbonne. Aussi peut-il vivre ce que Péguy appelait l'espérance : " ce on ne sait quoi, cette ouverture laissée au destin, ce jeu, cette ouverture laissée à la grâce, ce désistement de soi... ce " laissons aller ", ce " et puis je ne m'en occupe plus "... ce sans quoi il manquerait de ne manquer de rien ". Ce premier tome ne clôt pas les apprentissages de Mounier, mais en lui s'est généré un homme " en rapport libre avec ses actes ", capable à la fois de se confronter à l'esprit du temps et de rencontrer ses aînés.