Du capitalisme à la civilisation
Par :Formats :
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format ePub est :
- Compatible avec une lecture sur My Vivlio (smartphone, tablette, ordinateur)
- Compatible avec une lecture sur liseuses Vivlio
- Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement
Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
- Nombre de pages565
- FormatePub
- ISBN2-37015-167-6
- EAN9782370151674
- Date de parution06/07/1905
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille481 Ko
- Infos supplémentairesepub
- ÉditeurNouvelles Éditions Numériques
Résumé
Le capitalisme réellement existant est historique. Et son histoire est celle de la conquête du monde par les centres où il s'est constitué en Europe, engendrant des enfants à son image aux Etats Unis, au Canada, en Australie, imité par le Japon. Mais là s'est arrêtée la formation des centres du système mondial. Tous les autres pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine et des Caraïbes ont été soumis à l'expansion conquérante de ces centres.
Cette réalité centrale impose qu'on conçoive tout autre forme d'un monde meilleur comme abolissant l'héritage, toujours présent, de cette conquête historique. La voie « occidentale » ne peut être généralisée à l'échelle de la planète. Cette voie, fondée sur la propriété privée du sol agraire, n'a été possible que grâce à l'émigration massive des paysans expropriés vers le nouveau monde. Elle est interdite aux peuples du Sud aujourd'hui.
De surcroît le partage inégal de l'accès aux ressources de la planète interdit le « rattrapage par imitation ». Des voies nouvelles sont à inventer tant par les peuples du Sud que par ceux du Nord, non pour des raisons prétendues « culturelles » comme on l'avance trop de nos jours, mais parce que la voie capitaliste a fait son temps, est désormais obsolète.
Cette réalité centrale impose qu'on conçoive tout autre forme d'un monde meilleur comme abolissant l'héritage, toujours présent, de cette conquête historique. La voie « occidentale » ne peut être généralisée à l'échelle de la planète. Cette voie, fondée sur la propriété privée du sol agraire, n'a été possible que grâce à l'émigration massive des paysans expropriés vers le nouveau monde. Elle est interdite aux peuples du Sud aujourd'hui.
De surcroît le partage inégal de l'accès aux ressources de la planète interdit le « rattrapage par imitation ». Des voies nouvelles sont à inventer tant par les peuples du Sud que par ceux du Nord, non pour des raisons prétendues « culturelles » comme on l'avance trop de nos jours, mais parce que la voie capitaliste a fait son temps, est désormais obsolète.
Le capitalisme réellement existant est historique. Et son histoire est celle de la conquête du monde par les centres où il s'est constitué en Europe, engendrant des enfants à son image aux Etats Unis, au Canada, en Australie, imité par le Japon. Mais là s'est arrêtée la formation des centres du système mondial. Tous les autres pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine et des Caraïbes ont été soumis à l'expansion conquérante de ces centres.
Cette réalité centrale impose qu'on conçoive tout autre forme d'un monde meilleur comme abolissant l'héritage, toujours présent, de cette conquête historique. La voie « occidentale » ne peut être généralisée à l'échelle de la planète. Cette voie, fondée sur la propriété privée du sol agraire, n'a été possible que grâce à l'émigration massive des paysans expropriés vers le nouveau monde. Elle est interdite aux peuples du Sud aujourd'hui.
De surcroît le partage inégal de l'accès aux ressources de la planète interdit le « rattrapage par imitation ». Des voies nouvelles sont à inventer tant par les peuples du Sud que par ceux du Nord, non pour des raisons prétendues « culturelles » comme on l'avance trop de nos jours, mais parce que la voie capitaliste a fait son temps, est désormais obsolète.
Cette réalité centrale impose qu'on conçoive tout autre forme d'un monde meilleur comme abolissant l'héritage, toujours présent, de cette conquête historique. La voie « occidentale » ne peut être généralisée à l'échelle de la planète. Cette voie, fondée sur la propriété privée du sol agraire, n'a été possible que grâce à l'émigration massive des paysans expropriés vers le nouveau monde. Elle est interdite aux peuples du Sud aujourd'hui.
De surcroît le partage inégal de l'accès aux ressources de la planète interdit le « rattrapage par imitation ». Des voies nouvelles sont à inventer tant par les peuples du Sud que par ceux du Nord, non pour des raisons prétendues « culturelles » comme on l'avance trop de nos jours, mais parce que la voie capitaliste a fait son temps, est désormais obsolète.