Discrimination(s), genre(s) et urbanites(s). La communauté gaie de Rennes
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- Nombre de pages198
- FormatPDF
- ISBN978-2-296-44908-4
- EAN9782296449084
- Date de parution01/12/2010
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille6 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La communauté lesbienne, gaie, bi et transgenre (LGBT) n'a cessé, en lien avec sa conscientisation, de développer voire de revendiquer des pratiques langagières, un langage distinctif : le Gayspeak. Transgressant, au moins dans sa volonté, les normes sociales, ce parler permet aujourd'hui à la communauté LGBT de (re)construire sa propre réalité tout en oeuvrant à de nouvelles perceptions et perspectives identitaires.
Ainsi, la manière dont on parle, en particulier la manière dont on parle de soi en tant que sujet, témoigne d'une identité perçue comme simple et homogène mais nécessairement vécue comme complexe : en effet, cette façon de parler n'est pas réductible à une identité, d'autant qu'elle peut confirmer voire contrer des pratiques perçues et assumées comme discriminantes. Pratiquement, et en lien avec la diversité des pratiques sociales et des praxis en oeuvre, est-ce que la communauté gaie rennaise s'identifie et/ou se différencie selon des critères - spatiaux et/ou langagiers - spécifiques ? Dès lors, il est raisonnable de s'interroger, via la culture urbaine, sur l'existence d'une variété gaie du français ? C'est à ces quelques questions, et en appui sur une réflexion théorique d'une part, et d'autre part sur une enquête de terrain, que cet ouvrage tente de répondre...
Il aborde ainsi, selon les questionnements récents de la sociolinguistique urbaine, les rapports entre l'appartenance à une communauté sociale et linguistique (bretonne, urbaine...) et à une communauté sexuelle.
Ainsi, la manière dont on parle, en particulier la manière dont on parle de soi en tant que sujet, témoigne d'une identité perçue comme simple et homogène mais nécessairement vécue comme complexe : en effet, cette façon de parler n'est pas réductible à une identité, d'autant qu'elle peut confirmer voire contrer des pratiques perçues et assumées comme discriminantes. Pratiquement, et en lien avec la diversité des pratiques sociales et des praxis en oeuvre, est-ce que la communauté gaie rennaise s'identifie et/ou se différencie selon des critères - spatiaux et/ou langagiers - spécifiques ? Dès lors, il est raisonnable de s'interroger, via la culture urbaine, sur l'existence d'une variété gaie du français ? C'est à ces quelques questions, et en appui sur une réflexion théorique d'une part, et d'autre part sur une enquête de terrain, que cet ouvrage tente de répondre...
Il aborde ainsi, selon les questionnements récents de la sociolinguistique urbaine, les rapports entre l'appartenance à une communauté sociale et linguistique (bretonne, urbaine...) et à une communauté sexuelle.
La communauté lesbienne, gaie, bi et transgenre (LGBT) n'a cessé, en lien avec sa conscientisation, de développer voire de revendiquer des pratiques langagières, un langage distinctif : le Gayspeak. Transgressant, au moins dans sa volonté, les normes sociales, ce parler permet aujourd'hui à la communauté LGBT de (re)construire sa propre réalité tout en oeuvrant à de nouvelles perceptions et perspectives identitaires.
Ainsi, la manière dont on parle, en particulier la manière dont on parle de soi en tant que sujet, témoigne d'une identité perçue comme simple et homogène mais nécessairement vécue comme complexe : en effet, cette façon de parler n'est pas réductible à une identité, d'autant qu'elle peut confirmer voire contrer des pratiques perçues et assumées comme discriminantes. Pratiquement, et en lien avec la diversité des pratiques sociales et des praxis en oeuvre, est-ce que la communauté gaie rennaise s'identifie et/ou se différencie selon des critères - spatiaux et/ou langagiers - spécifiques ? Dès lors, il est raisonnable de s'interroger, via la culture urbaine, sur l'existence d'une variété gaie du français ? C'est à ces quelques questions, et en appui sur une réflexion théorique d'une part, et d'autre part sur une enquête de terrain, que cet ouvrage tente de répondre...
Il aborde ainsi, selon les questionnements récents de la sociolinguistique urbaine, les rapports entre l'appartenance à une communauté sociale et linguistique (bretonne, urbaine...) et à une communauté sexuelle.
Ainsi, la manière dont on parle, en particulier la manière dont on parle de soi en tant que sujet, témoigne d'une identité perçue comme simple et homogène mais nécessairement vécue comme complexe : en effet, cette façon de parler n'est pas réductible à une identité, d'autant qu'elle peut confirmer voire contrer des pratiques perçues et assumées comme discriminantes. Pratiquement, et en lien avec la diversité des pratiques sociales et des praxis en oeuvre, est-ce que la communauté gaie rennaise s'identifie et/ou se différencie selon des critères - spatiaux et/ou langagiers - spécifiques ? Dès lors, il est raisonnable de s'interroger, via la culture urbaine, sur l'existence d'une variété gaie du français ? C'est à ces quelques questions, et en appui sur une réflexion théorique d'une part, et d'autre part sur une enquête de terrain, que cet ouvrage tente de répondre...
Il aborde ainsi, selon les questionnements récents de la sociolinguistique urbaine, les rapports entre l'appartenance à une communauté sociale et linguistique (bretonne, urbaine...) et à une communauté sexuelle.