Dieu change en ville. Religion, espace, immigration

Par : Lucine Endelstein, Sébastien Fath, Séverine Mathieu

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  • Nombre de pages224
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-44878-0
  • EAN9782296448780
  • Date de parution01/12/2010
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille14 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

La ville serait-elle le " tombeau de la religion " ? Certaines traditions du XIXe siècle que l'on pourrait qualifier " d'urbaphobes ", puis les théories de la sécularisation au XXe siècle, ont plusieurs fois occulté l'idée d'une visibilité religieuse persistante dans l'espace urbain moderne. Et pourtant ! Les dieux restent aujourd'hui des citadins. Mais cette présence religieuse a changé. Croiser les problématiques de l'immigration et du rapport à l'espace constitue un excellent observatoire pour étudier ces mutations.
L'accélération du processus de globalisation, marqué depuis trente-cinq ans par un développement des flux migratoires, a en effet remodelé les équilibres socio-religieux des villes françaises sur au moins trois plans : pluralisation accentuée (interne et externe, avec l'essor de l'islam, des religions d'extrême-Orient), nouvelle dialectique invisibilité/visibilité dans l'espace urbain (processions, évangélisation de rue, affichage sauvage...) et culture de réseau (local, trans-national, appuyé sur les nouveaux médias numériques, sur les écoles, les commerces...).
Ces trois axes de transformation ont entraîné des conséquences directes sur la gestion de l'espace urbain : l'arrivée de nouveaux acteurs religieux issus de l'immigration a en effet induit une compétition accrue pour l'espace. Elle a aussi nourri des logiques de marquage territorial communautaire (à double sens : tantôt provoquées par les réactions des acteurs déjà présents, tantôt suscitées par les nouveaux acteurs).
Elle a enfin renouvelé la cartographie des implantations cultuelles et des pratiquants en " redistribuant les cartes ", appelant à un nouvel état des lieux. Se pose alors la question de modèles hérités, de leur persistance ou de leur refonte.
La ville serait-elle le " tombeau de la religion " ? Certaines traditions du XIXe siècle que l'on pourrait qualifier " d'urbaphobes ", puis les théories de la sécularisation au XXe siècle, ont plusieurs fois occulté l'idée d'une visibilité religieuse persistante dans l'espace urbain moderne. Et pourtant ! Les dieux restent aujourd'hui des citadins. Mais cette présence religieuse a changé. Croiser les problématiques de l'immigration et du rapport à l'espace constitue un excellent observatoire pour étudier ces mutations.
L'accélération du processus de globalisation, marqué depuis trente-cinq ans par un développement des flux migratoires, a en effet remodelé les équilibres socio-religieux des villes françaises sur au moins trois plans : pluralisation accentuée (interne et externe, avec l'essor de l'islam, des religions d'extrême-Orient), nouvelle dialectique invisibilité/visibilité dans l'espace urbain (processions, évangélisation de rue, affichage sauvage...) et culture de réseau (local, trans-national, appuyé sur les nouveaux médias numériques, sur les écoles, les commerces...).
Ces trois axes de transformation ont entraîné des conséquences directes sur la gestion de l'espace urbain : l'arrivée de nouveaux acteurs religieux issus de l'immigration a en effet induit une compétition accrue pour l'espace. Elle a aussi nourri des logiques de marquage territorial communautaire (à double sens : tantôt provoquées par les réactions des acteurs déjà présents, tantôt suscitées par les nouveaux acteurs).
Elle a enfin renouvelé la cartographie des implantations cultuelles et des pratiquants en " redistribuant les cartes ", appelant à un nouvel état des lieux. Se pose alors la question de modèles hérités, de leur persistance ou de leur refonte.