Diderot devant l'image

Par : Philippe Dean

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  • Nombre de pages402
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-41119-3
  • EAN9782296411197
  • Date de parution01/05/2000
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille16 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Que signifie une image et comment le signifie-t-elle ? Diderot n'a cessé d'interroger les peintures exposées aux Salons du Louvre, multipliant les pratiques de discours et les stratégies de pensée, dans des textes aussi divers que les articles de l'Encyclopédie, ses Lettres philosophiques, les Essais sur la peinture, ou les Salons. S'engageant sur la voie des savoirs de l'Académie, ou recourant aux mythes de son siècle sur les origines figurées du langage, il a privilégié la lisibilité des œuvres d'art, en conférant à l'idée, à l'esprit, à la signification ou aux sources littéraires ou religieuses l'autorité pour accéder au contenu connaissable des œuvres d'art.
Mais l'exigence de signification s'est toujours accompagnée d'une recherche de réalisme, dissimulant les sens livresques derrière une vraisemblance propre à la peinture. Pourtant, en même temps que son œuvre de connaissance de la peinture semblait s'avancer vers le règne spéculatif d'une science, Diderot n'a cessé d'opérer un constant retour aux phénomènes picturaux et a toujours été reconduit à parler de la peinture en termes matériels.
En réponse aux images, l'écriture des Salons s'accorde aux fantasmes que fait surgir la peinture, révèle les non-sens contenus dans les meilleures imitations, autorise la possibilité permanente d'une contradiction dans les jugements ou d'une dérision de l'iconographie. A partir d'analyses minutieuses des textes comme des images, mêlés et confrontés, l'esthétique de Diderot se développe ainsi sous le signe d'une critique où l'entraînent les paradoxes de la figurabilité.
Une esthétique qui incite en même temps à repenser les outils spontanément mobilisés dans le champ des sciences humaines pour lire ses textes et regarder les images.
Que signifie une image et comment le signifie-t-elle ? Diderot n'a cessé d'interroger les peintures exposées aux Salons du Louvre, multipliant les pratiques de discours et les stratégies de pensée, dans des textes aussi divers que les articles de l'Encyclopédie, ses Lettres philosophiques, les Essais sur la peinture, ou les Salons. S'engageant sur la voie des savoirs de l'Académie, ou recourant aux mythes de son siècle sur les origines figurées du langage, il a privilégié la lisibilité des œuvres d'art, en conférant à l'idée, à l'esprit, à la signification ou aux sources littéraires ou religieuses l'autorité pour accéder au contenu connaissable des œuvres d'art.
Mais l'exigence de signification s'est toujours accompagnée d'une recherche de réalisme, dissimulant les sens livresques derrière une vraisemblance propre à la peinture. Pourtant, en même temps que son œuvre de connaissance de la peinture semblait s'avancer vers le règne spéculatif d'une science, Diderot n'a cessé d'opérer un constant retour aux phénomènes picturaux et a toujours été reconduit à parler de la peinture en termes matériels.
En réponse aux images, l'écriture des Salons s'accorde aux fantasmes que fait surgir la peinture, révèle les non-sens contenus dans les meilleures imitations, autorise la possibilité permanente d'une contradiction dans les jugements ou d'une dérision de l'iconographie. A partir d'analyses minutieuses des textes comme des images, mêlés et confrontés, l'esthétique de Diderot se développe ainsi sous le signe d'une critique où l'entraînent les paradoxes de la figurabilité.
Une esthétique qui incite en même temps à repenser les outils spontanément mobilisés dans le champ des sciences humaines pour lire ses textes et regarder les images.