Dialogues sur la religion naturelle

Par : David Hume
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  • FormatMulti-format
  • ISBN978-2-35728-098-4
  • EAN9782357280984
  • Date de parution19/09/2018
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant Mobipocket...
  • ÉditeurAlicia Éditions

Résumé

? Cet ebook bénéficie d'une mise en page esthétique optimisée pour la lecture numérique. ? Texte suivi de Le Déisme, évolution de la théologie par Thomas Henry Huxley in Hume. Sa vie, sa philosophie, 1880. Ce texte est la dernière oeuvre du philosophe anglais David Hume inspiré du texte antique De Natura Deorumde Cicéron. Ce dialogue fictif est découpé en douze chapitres pendant lesquels les personnages débattent de la nature de Dieu.
David Hume à l'image du mouvement des Lumières tente de construire une religion naturelle, une croyance religieuse philosophique basée sur la Raison, sur les oeuvres de la Nature. Extrait : « Dans cette petite portion de l'univers, il y a quatre principes, la raison, l'instinct, la génération et la végétation qui ressemblent l'un à l'autre et sont les causes d'effets similaires. Quel nombre d'autres principes ne pourrons-nous pas supposer naturellement dans l'étendue et la variété immense de l'univers, s'il nous était donné de voyager de planète en planète et de système en système, pour examiner toutes les parties de cette vaste machine ? Il n'est pas un de ces quatre principes (et l'esprit de conjecture pourrait en découvrir cent autres) qui ne puisse nous fournir une théorie pour juger de l'origine du monde, et c'est montrer trop à découvert sa partialité que de borner absolument nos idées au principe qui détermine les opérations de nos esprits.
Si, par cette raison, ce principe était plus à notre portée, on pourrait encore excuser une pareille partialité. Mais la raison nous est aussi peu connue dans son mécanisme intérieur que l'instinct ou la végétation, et peut-être que la nature, ce mot vague et indéterminé auquel le vulgaire est accoutumé de tout rapporter, n'est, dans le fond, pas plus facile à expliquer. L'expérience nous fait connaître tous les effets de ces principes, mais les principes eux-mêmes et la manière dont ils opèrent nous sont absolument inconnus : il est aussi intelligible, aussi conforme à l'expérience de dire que par la végétation, le monde a été produit d'une semence jetée par un autre monde, que de dire qu'il s'est formé par la raison et le génie divin, dans le sens que Cléanthe l'entend.
»
? Cet ebook bénéficie d'une mise en page esthétique optimisée pour la lecture numérique. ? Texte suivi de Le Déisme, évolution de la théologie par Thomas Henry Huxley in Hume. Sa vie, sa philosophie, 1880. Ce texte est la dernière oeuvre du philosophe anglais David Hume inspiré du texte antique De Natura Deorumde Cicéron. Ce dialogue fictif est découpé en douze chapitres pendant lesquels les personnages débattent de la nature de Dieu.
David Hume à l'image du mouvement des Lumières tente de construire une religion naturelle, une croyance religieuse philosophique basée sur la Raison, sur les oeuvres de la Nature. Extrait : « Dans cette petite portion de l'univers, il y a quatre principes, la raison, l'instinct, la génération et la végétation qui ressemblent l'un à l'autre et sont les causes d'effets similaires. Quel nombre d'autres principes ne pourrons-nous pas supposer naturellement dans l'étendue et la variété immense de l'univers, s'il nous était donné de voyager de planète en planète et de système en système, pour examiner toutes les parties de cette vaste machine ? Il n'est pas un de ces quatre principes (et l'esprit de conjecture pourrait en découvrir cent autres) qui ne puisse nous fournir une théorie pour juger de l'origine du monde, et c'est montrer trop à découvert sa partialité que de borner absolument nos idées au principe qui détermine les opérations de nos esprits.
Si, par cette raison, ce principe était plus à notre portée, on pourrait encore excuser une pareille partialité. Mais la raison nous est aussi peu connue dans son mécanisme intérieur que l'instinct ou la végétation, et peut-être que la nature, ce mot vague et indéterminé auquel le vulgaire est accoutumé de tout rapporter, n'est, dans le fond, pas plus facile à expliquer. L'expérience nous fait connaître tous les effets de ces principes, mais les principes eux-mêmes et la manière dont ils opèrent nous sont absolument inconnus : il est aussi intelligible, aussi conforme à l'expérience de dire que par la végétation, le monde a été produit d'une semence jetée par un autre monde, que de dire qu'il s'est formé par la raison et le génie divin, dans le sens que Cléanthe l'entend.
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