Description de l'île de portraiture et de la ville des portraits (1659)

Par : Charles Sorel

Formats :

Offrir maintenant
Ou planifier dans votre panier
Disponible dans votre compte client Decitre ou Furet du Nord dès validation de votre commande. Le format Multi-format est :
  • Pour les liseuses autres que Vivlio, vous devez utiliser le logiciel Adobe Digital Edition. Non compatible avec la lecture sur les liseuses Kindle, Remarkable et Sony
Logo Vivlio, qui est-ce ?

Notre partenaire de plateforme de lecture numérique où vous retrouverez l'ensemble de vos ebooks gratuitement

Pour en savoir plus sur nos ebooks, consultez notre aide en ligne ici
C'est si simple ! Lisez votre ebook avec l'app Vivlio sur votre tablette, mobile ou ordinateur :
Google PlayApp Store
  • Nombre de pages200
  • FormatMulti-format
  • ISBN2-600-31074-6
  • EAN9782600310741
  • Date de parution01/01/2006
  • Protection num.NC
  • Infos supplémentairesMulti-format incluant ePub avec ...
  • ÉditeurLibrairie Droz
  • Auteur d'une critiqueMartine Debaisieux
  • PréfacierMichel Jeanneret

Résumé

Lorsque Charles Sorel publie sa Description de l'île de Portraiture et de la ville des Portraits en 1659, la « fureur » de se faire peindre a gagné le milieu mondain, tandis que de nombreux écrivains s'adonnent à la manie des collections de tableaux. Parallèlement, la mode du portrait littéraire atteint son apogée. Sorel témoigne de cet engouement en traçant le parcours d'un « curieux », Périandre, dans une île peuplée de portraitistes « de toutes sortes ».
A l'observation de ces artistes se juxtapose la satire de leurs vaniteux modèles, dont le corps travesti et le visage masqué n'attendent qu'à être découverts et ridiculisés. Les extraits que publie Martine Debaisieux en annexe à son édition indiquent que la production romanesque de Charles Sorel privilégiait déjà la portraiture. Mais, dans son voyage imaginaire, où se mêlent fantaisie et critique, l'auteur va plus loin.
S'il révèle une fois de plus les vices de son siècle, il expose aussi ouvertement les impostures de la mimésis et le mensonge des « figures » - qu'elle soient tracées par la plume ou par le pinceau.
Lorsque Charles Sorel publie sa Description de l'île de Portraiture et de la ville des Portraits en 1659, la « fureur » de se faire peindre a gagné le milieu mondain, tandis que de nombreux écrivains s'adonnent à la manie des collections de tableaux. Parallèlement, la mode du portrait littéraire atteint son apogée. Sorel témoigne de cet engouement en traçant le parcours d'un « curieux », Périandre, dans une île peuplée de portraitistes « de toutes sortes ».
A l'observation de ces artistes se juxtapose la satire de leurs vaniteux modèles, dont le corps travesti et le visage masqué n'attendent qu'à être découverts et ridiculisés. Les extraits que publie Martine Debaisieux en annexe à son édition indiquent que la production romanesque de Charles Sorel privilégiait déjà la portraiture. Mais, dans son voyage imaginaire, où se mêlent fantaisie et critique, l'auteur va plus loin.
S'il révèle une fois de plus les vices de son siècle, il expose aussi ouvertement les impostures de la mimésis et le mensonge des « figures » - qu'elle soient tracées par la plume ou par le pinceau.