DE LA DEPENDANCE A L'INTERDEPENDANCE. Mondialisation et marginalisation : une chance pour l'Afrique ?
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- Nombre de pages432
- FormatPDF
- ISBN2-296-35624-9
- EAN9782296356245
- Date de parution01/09/1998
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille5 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La maîtrise du rythme d'intégration au processus de mondialisation de l'économie mais aussi la capacité à développer et à maîtriser une économie de proximité deviennent des facteurs déterminants dans la réussite du défi que le XXIè siècle lance à l'Afrique subsaharienne à savoir : organiser la cohérence des actions de manière collective.
L'Afrique subsaharienne dispose-t-elle d'une capacité d'influence doublée d'une capacité de relance économique endogène pour relever ce défi ? La conception publique du développement, les programmes d'ajustements conjoncturels à répétition, la convention de Lomé ont-ils favorisé la mondialisation ou la marginalisation de l'Afrique subsaharienne ? existe-t-il une chance réelle de réorganisation des fruits de la croissance à partir des taux de croissance économique enregistrés entre 1995 et 1997, supérieurs à ceux des pays à revenu élevé ? La circulation effrénée du capital, la profitabilité des échanges, la globalisation de la production permettront-elles à l'Afrique subsaharienne de retrouver les réflexes de création de la richesse de manière endogène ? A quand l'association de la société civile à la construction d'une Afrique interdépendante ? en 2020, le processus de mondialisation aura-t-il permis de réduire ou d'accroître la marginalisation actuelle de ce continent ? De quelle souveraineté économique disposeront les états en 2020 ?
En libéralisant son commerce sans pour autant augmenter sa production et en subissant les conditionnalités de l'aide, l'Afrique subsaharienne doit se prémunir contre une certaine pensée unique.
Les concepts tels que développement durable, bonne gouvernance, co-développement, réduction de la pauvreté etc. apparaissent comme de l'habillage économique qui varie en fonction des priorités des bailleurs de fonds internationaaux agissant en courroies de transmission des revendications des forces du marché et de leurs réseaux clientélistes au nord et au sud. Renforcer et stabiliser un tel système ne peut qu'aller à l'encontre de l'intérêt des populations marginalisées. A force de récurrence, la marginalisation est en voie de banalisation dans un monde de plus en plus interdépendant.
Mais alors, n'est-ce pas un développement conditionné et conditionnel que semble réserver le XXIè siècle à l'Afrique subsaharienne ?
Les concepts tels que développement durable, bonne gouvernance, co-développement, réduction de la pauvreté etc. apparaissent comme de l'habillage économique qui varie en fonction des priorités des bailleurs de fonds internationaaux agissant en courroies de transmission des revendications des forces du marché et de leurs réseaux clientélistes au nord et au sud. Renforcer et stabiliser un tel système ne peut qu'aller à l'encontre de l'intérêt des populations marginalisées. A force de récurrence, la marginalisation est en voie de banalisation dans un monde de plus en plus interdépendant.
Mais alors, n'est-ce pas un développement conditionné et conditionnel que semble réserver le XXIè siècle à l'Afrique subsaharienne ?
La maîtrise du rythme d'intégration au processus de mondialisation de l'économie mais aussi la capacité à développer et à maîtriser une économie de proximité deviennent des facteurs déterminants dans la réussite du défi que le XXIè siècle lance à l'Afrique subsaharienne à savoir : organiser la cohérence des actions de manière collective.
L'Afrique subsaharienne dispose-t-elle d'une capacité d'influence doublée d'une capacité de relance économique endogène pour relever ce défi ? La conception publique du développement, les programmes d'ajustements conjoncturels à répétition, la convention de Lomé ont-ils favorisé la mondialisation ou la marginalisation de l'Afrique subsaharienne ? existe-t-il une chance réelle de réorganisation des fruits de la croissance à partir des taux de croissance économique enregistrés entre 1995 et 1997, supérieurs à ceux des pays à revenu élevé ? La circulation effrénée du capital, la profitabilité des échanges, la globalisation de la production permettront-elles à l'Afrique subsaharienne de retrouver les réflexes de création de la richesse de manière endogène ? A quand l'association de la société civile à la construction d'une Afrique interdépendante ? en 2020, le processus de mondialisation aura-t-il permis de réduire ou d'accroître la marginalisation actuelle de ce continent ? De quelle souveraineté économique disposeront les états en 2020 ?
En libéralisant son commerce sans pour autant augmenter sa production et en subissant les conditionnalités de l'aide, l'Afrique subsaharienne doit se prémunir contre une certaine pensée unique.
Les concepts tels que développement durable, bonne gouvernance, co-développement, réduction de la pauvreté etc. apparaissent comme de l'habillage économique qui varie en fonction des priorités des bailleurs de fonds internationaaux agissant en courroies de transmission des revendications des forces du marché et de leurs réseaux clientélistes au nord et au sud. Renforcer et stabiliser un tel système ne peut qu'aller à l'encontre de l'intérêt des populations marginalisées. A force de récurrence, la marginalisation est en voie de banalisation dans un monde de plus en plus interdépendant.
Mais alors, n'est-ce pas un développement conditionné et conditionnel que semble réserver le XXIè siècle à l'Afrique subsaharienne ?
Les concepts tels que développement durable, bonne gouvernance, co-développement, réduction de la pauvreté etc. apparaissent comme de l'habillage économique qui varie en fonction des priorités des bailleurs de fonds internationaaux agissant en courroies de transmission des revendications des forces du marché et de leurs réseaux clientélistes au nord et au sud. Renforcer et stabiliser un tel système ne peut qu'aller à l'encontre de l'intérêt des populations marginalisées. A force de récurrence, la marginalisation est en voie de banalisation dans un monde de plus en plus interdépendant.
Mais alors, n'est-ce pas un développement conditionné et conditionnel que semble réserver le XXIè siècle à l'Afrique subsaharienne ?