Dans la gueule du loup est un formidable témoignage sur la cruelle opposition entre pouvoir politique et création artistique, ainsi que le portrait d’un homme, finalement seul, lot de tout génie. Prokofiev – « le Mozart du vingtième siècle » – nous y est dépeint comme un être rigide, abusif, cynique, égoïste, et dotée d’une extraordinaire mauvaise foi. Mais l’auteur, en bon chef d’orchestre, jouant avec les modulations tonales et autres contrepoints, parviendrait sans peine à nous rendre cet immature tyran drôle et attachant (Ah ! l’entretien avec Richter !). Et dès lors, une certaine compassion de nous gagner. Conseil d’écoute : Concerto pour piano n°3 par Martha Argerich.
Dans la gueule du loup est un formidable témoignage sur la cruelle opposition entre pouvoir politique et création artistique, ainsi que le portrait d’un homme, finalement seul, lot de tout génie. Prokofiev – « le Mozart du vingtième siècle » – nous y est dépeint comme un être rigide, abusif, cynique, égoïste, et dotée d’une extraordinaire mauvaise foi. Mais l’auteur, en bon chef d’orchestre, jouant avec les modulations tonales et autres contrepoints, parviendrait sans peine à nous rendre cet immature tyran drôle et attachant (Ah ! l’entretien avec Richter !). Et dès lors, une certaine compassion de nous gagner. Conseil d’écoute : Concerto pour piano n°3 par Martha Argerich.