D'une Eglise missionnaire à une Eglise africaine nationale. L'observatoire du grand séminaire d'Otélé 1949-1968

Par : Armand Alain Mbili

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  • Nombre de pages388
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-296-23347-8
  • EAN9782296233478
  • Date de parution01/07/2009
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille15 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Dans cet ouvrage, nous nous proposons de faire une étude monographique afin que le grand séminaire du Cameroun, Otélé (1949-1968), soit un observatoire pour étudier, à travers la formation des futurs prêtres, le passage d'une Eglise missionnaire à l'émergence d'une Eglise " africaine " nationale. Cette période permet de cerner la prise de distances avec l'héritage missionnaire qui avait reproduit un modèle occidental, pour privilégier l'enracinement africain, tant dans le recrutement des formateurs que par l'invention de nouvelles pastorales.
Deux interrogations principales sous-tendent notre étude : la formation des séminaristes camerounais par des " étrangers " - d'abord les bénédictins (1949-1963) puis les jésuites (1963-1968) avant que la relève ne soit assurée partiellement par des " nationaux " - et l'acculturation. Comment les candidats au sacerdoce appréciaient-ils l'approche pédagogique, le transfert culturel, d'abord aux méthodes monacales, puis à l'esprit plus diocésain, dans une période influencée par la décolonisation et le concile Vatican II ? Cet ouvrage traite des réussites, mais aussi des difficultés de l'assimilation religieuse, faisant émerger l'inculturation, une manière pour les séminaristes de reconquérir et réaffirmer leur identité culturelle.
Dans cet ouvrage, nous nous proposons de faire une étude monographique afin que le grand séminaire du Cameroun, Otélé (1949-1968), soit un observatoire pour étudier, à travers la formation des futurs prêtres, le passage d'une Eglise missionnaire à l'émergence d'une Eglise " africaine " nationale. Cette période permet de cerner la prise de distances avec l'héritage missionnaire qui avait reproduit un modèle occidental, pour privilégier l'enracinement africain, tant dans le recrutement des formateurs que par l'invention de nouvelles pastorales.
Deux interrogations principales sous-tendent notre étude : la formation des séminaristes camerounais par des " étrangers " - d'abord les bénédictins (1949-1963) puis les jésuites (1963-1968) avant que la relève ne soit assurée partiellement par des " nationaux " - et l'acculturation. Comment les candidats au sacerdoce appréciaient-ils l'approche pédagogique, le transfert culturel, d'abord aux méthodes monacales, puis à l'esprit plus diocésain, dans une période influencée par la décolonisation et le concile Vatican II ? Cet ouvrage traite des réussites, mais aussi des difficultés de l'assimilation religieuse, faisant émerger l'inculturation, une manière pour les séminaristes de reconquérir et réaffirmer leur identité culturelle.