Carnets de guerre 1914-1919. 52 mois sur le front

Par : Etienne Grappe

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  • Nombre de pages212
  • FormatPDF
  • ISBN2-296-29741-2
  • EAN9782296297418
  • Date de parution01/01/2002
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille5 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Etienne Grappe est mobilisé comme caporal, le 6 août 1914 au 105e régiment territorial à Grenoble. Il a trente-sept ans. La territoriale travaillait ou combattait en appui des régiments d'active. Etienne Grappe passa plus de quatre ans sur le front avec l'interruption de quelques permissions. Il est probable que peu d'hommes du front eurent ainsi la chance de décrire leur vie sur une période si longue. Promu sergent, il reste avec son régiment dans la région de l'Argonne.
Au lendemain de la bataille de Verdun, il faut remplacer les officiers tombés. Il est désigné d'office pour être élève-officier, il est alors affecté au 103e régiment d'active comme sous-lieutenant. Emouvant épisode, il perd son fils âgé de trois ans. Eté 1917, il participe à l'assaut qui libère Champneuville, au nord de Verdun. Janvier 1918, vu son âge, il repasse au 104e régiment territorial.
24 août 1918 : il croise des éléments de son ancien 103e régiment d'active. " J'apprends la mort de presque tous mes camarades... Tous tués aux dernières affaires... Le régiment a perdu 900 hommes... Quand donc finiront tous ces massacres et que va-t-il rester des Français ? " Ses dernières lignes " Si plus tard, mes enfants, vous relisez ces lignes, rappelez-vous ce que les héros de la Grande Guerre ont souffert et ne souhaitez jamais que ces maux se renouvellent.
"
Etienne Grappe est mobilisé comme caporal, le 6 août 1914 au 105e régiment territorial à Grenoble. Il a trente-sept ans. La territoriale travaillait ou combattait en appui des régiments d'active. Etienne Grappe passa plus de quatre ans sur le front avec l'interruption de quelques permissions. Il est probable que peu d'hommes du front eurent ainsi la chance de décrire leur vie sur une période si longue. Promu sergent, il reste avec son régiment dans la région de l'Argonne.
Au lendemain de la bataille de Verdun, il faut remplacer les officiers tombés. Il est désigné d'office pour être élève-officier, il est alors affecté au 103e régiment d'active comme sous-lieutenant. Emouvant épisode, il perd son fils âgé de trois ans. Eté 1917, il participe à l'assaut qui libère Champneuville, au nord de Verdun. Janvier 1918, vu son âge, il repasse au 104e régiment territorial.
24 août 1918 : il croise des éléments de son ancien 103e régiment d'active. " J'apprends la mort de presque tous mes camarades... Tous tués aux dernières affaires... Le régiment a perdu 900 hommes... Quand donc finiront tous ces massacres et que va-t-il rester des Français ? " Ses dernières lignes " Si plus tard, mes enfants, vous relisez ces lignes, rappelez-vous ce que les héros de la Grande Guerre ont souffert et ne souhaitez jamais que ces maux se renouvellent.
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