AUX ORIGINES DE HONG KONG. Aspects de la civilisation commerciale à Canton : le fond de commerce de Jardine, Matheson & Co. 1827-1839
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- Nombre de pages602
- FormatPDF
- ISBN2-296-37689-4
- EAN9782296376892
- Date de parution01/01/1999
- Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
- Protection num.Digital Watermarking
- Taille381 Mo
- ÉditeurL'Harmattan
Résumé
La civilisation commerciale existe depuis la jeunesse du monde, et les échanges internationaux étaient déjà développés le long de routes continentales ou maritimes il y a trois millénaires. Pourtant, vers la fin du dix-huitième siècle et plus spécialement pendant la quatrième décennie du dix-neuvième siècle, des transformations de première importance se conjuguèrent pour affaiblir, puis détruire, le système commercial préexistant : le mercantiliste.
Ce qui était en train de naître n'était autre que le système du capitalisme commercial international moderne. Or, le fait que Canton ait été l'un des brûlots où se prépara cette explosive transformation est, relativement peu connu. En effet, on ne retient souvent des origines de Hong Kong que le côté scabreux de l'opium, dont le commerce était alors conduit en toute impunité, et dont la puissance politique britannique s'exerçant en Inde détenait d'aileurs le monopole. Mais une étude des problèmes liés à l'opium ne peut a elle seule apporter une réponse convaincante à la question de savoir pourquoi, entre autres endroits de la planète, et quelques années avant la cession de Hong Kong à l'Angleterre par la Chine, la naissance du capitalisme commercial international moderne eut lieu aussi à Canton.
Pour avoir les meilleures chances de comprendre cette naissance, il faut donc, au-delà d'une simple connaissance des échanges liés a l'opium, se familiariser avec la structure des échanges internationaux de l'époque, leur foisonnante imbrication, et leur mode de financement. Cette familiarité permet d'obtenir une vue équilibrée et pénétrante de la naissance, en plein délabrement des institutions commerciales préexistantes, du capitalisme commercial international. Dans cette entreprise de double familiarisation avec la mentalité des marchands britanniques expatriés à Canton et avec l'appareil des courroies de transmission grâce auxquelles les marchandises et les crédits parvenaient à leur destination, le fonds de commerce de Jardine, Matheson & Co., peut servir de fil d'Ariane.
Cette firme était une pionnière dans le commerce international tel qu'il se pratiquait aux origines de Hong Kong. Ses fondateurs, William Jardine et James Matheson, étaient nés a l'ère d'un mercantilisme défaillant. Lorsqu'ils quittèrent Canton pour prendre leur retraite, le monde des échanges orientaux était entré dans l'ère nouvelle du capitalisme commercial international, et ils avaient, parmi d'autres, contribué à cette transformation.
Ce qui était en train de naître n'était autre que le système du capitalisme commercial international moderne. Or, le fait que Canton ait été l'un des brûlots où se prépara cette explosive transformation est, relativement peu connu. En effet, on ne retient souvent des origines de Hong Kong que le côté scabreux de l'opium, dont le commerce était alors conduit en toute impunité, et dont la puissance politique britannique s'exerçant en Inde détenait d'aileurs le monopole. Mais une étude des problèmes liés à l'opium ne peut a elle seule apporter une réponse convaincante à la question de savoir pourquoi, entre autres endroits de la planète, et quelques années avant la cession de Hong Kong à l'Angleterre par la Chine, la naissance du capitalisme commercial international moderne eut lieu aussi à Canton.
Pour avoir les meilleures chances de comprendre cette naissance, il faut donc, au-delà d'une simple connaissance des échanges liés a l'opium, se familiariser avec la structure des échanges internationaux de l'époque, leur foisonnante imbrication, et leur mode de financement. Cette familiarité permet d'obtenir une vue équilibrée et pénétrante de la naissance, en plein délabrement des institutions commerciales préexistantes, du capitalisme commercial international. Dans cette entreprise de double familiarisation avec la mentalité des marchands britanniques expatriés à Canton et avec l'appareil des courroies de transmission grâce auxquelles les marchandises et les crédits parvenaient à leur destination, le fonds de commerce de Jardine, Matheson & Co., peut servir de fil d'Ariane.
Cette firme était une pionnière dans le commerce international tel qu'il se pratiquait aux origines de Hong Kong. Ses fondateurs, William Jardine et James Matheson, étaient nés a l'ère d'un mercantilisme défaillant. Lorsqu'ils quittèrent Canton pour prendre leur retraite, le monde des échanges orientaux était entré dans l'ère nouvelle du capitalisme commercial international, et ils avaient, parmi d'autres, contribué à cette transformation.
La civilisation commerciale existe depuis la jeunesse du monde, et les échanges internationaux étaient déjà développés le long de routes continentales ou maritimes il y a trois millénaires. Pourtant, vers la fin du dix-huitième siècle et plus spécialement pendant la quatrième décennie du dix-neuvième siècle, des transformations de première importance se conjuguèrent pour affaiblir, puis détruire, le système commercial préexistant : le mercantiliste.
Ce qui était en train de naître n'était autre que le système du capitalisme commercial international moderne. Or, le fait que Canton ait été l'un des brûlots où se prépara cette explosive transformation est, relativement peu connu. En effet, on ne retient souvent des origines de Hong Kong que le côté scabreux de l'opium, dont le commerce était alors conduit en toute impunité, et dont la puissance politique britannique s'exerçant en Inde détenait d'aileurs le monopole. Mais une étude des problèmes liés à l'opium ne peut a elle seule apporter une réponse convaincante à la question de savoir pourquoi, entre autres endroits de la planète, et quelques années avant la cession de Hong Kong à l'Angleterre par la Chine, la naissance du capitalisme commercial international moderne eut lieu aussi à Canton.
Pour avoir les meilleures chances de comprendre cette naissance, il faut donc, au-delà d'une simple connaissance des échanges liés a l'opium, se familiariser avec la structure des échanges internationaux de l'époque, leur foisonnante imbrication, et leur mode de financement. Cette familiarité permet d'obtenir une vue équilibrée et pénétrante de la naissance, en plein délabrement des institutions commerciales préexistantes, du capitalisme commercial international. Dans cette entreprise de double familiarisation avec la mentalité des marchands britanniques expatriés à Canton et avec l'appareil des courroies de transmission grâce auxquelles les marchandises et les crédits parvenaient à leur destination, le fonds de commerce de Jardine, Matheson & Co., peut servir de fil d'Ariane.
Cette firme était une pionnière dans le commerce international tel qu'il se pratiquait aux origines de Hong Kong. Ses fondateurs, William Jardine et James Matheson, étaient nés a l'ère d'un mercantilisme défaillant. Lorsqu'ils quittèrent Canton pour prendre leur retraite, le monde des échanges orientaux était entré dans l'ère nouvelle du capitalisme commercial international, et ils avaient, parmi d'autres, contribué à cette transformation.
Ce qui était en train de naître n'était autre que le système du capitalisme commercial international moderne. Or, le fait que Canton ait été l'un des brûlots où se prépara cette explosive transformation est, relativement peu connu. En effet, on ne retient souvent des origines de Hong Kong que le côté scabreux de l'opium, dont le commerce était alors conduit en toute impunité, et dont la puissance politique britannique s'exerçant en Inde détenait d'aileurs le monopole. Mais une étude des problèmes liés à l'opium ne peut a elle seule apporter une réponse convaincante à la question de savoir pourquoi, entre autres endroits de la planète, et quelques années avant la cession de Hong Kong à l'Angleterre par la Chine, la naissance du capitalisme commercial international moderne eut lieu aussi à Canton.
Pour avoir les meilleures chances de comprendre cette naissance, il faut donc, au-delà d'une simple connaissance des échanges liés a l'opium, se familiariser avec la structure des échanges internationaux de l'époque, leur foisonnante imbrication, et leur mode de financement. Cette familiarité permet d'obtenir une vue équilibrée et pénétrante de la naissance, en plein délabrement des institutions commerciales préexistantes, du capitalisme commercial international. Dans cette entreprise de double familiarisation avec la mentalité des marchands britanniques expatriés à Canton et avec l'appareil des courroies de transmission grâce auxquelles les marchandises et les crédits parvenaient à leur destination, le fonds de commerce de Jardine, Matheson & Co., peut servir de fil d'Ariane.
Cette firme était une pionnière dans le commerce international tel qu'il se pratiquait aux origines de Hong Kong. Ses fondateurs, William Jardine et James Matheson, étaient nés a l'ère d'un mercantilisme défaillant. Lorsqu'ils quittèrent Canton pour prendre leur retraite, le monde des échanges orientaux était entré dans l'ère nouvelle du capitalisme commercial international, et ils avaient, parmi d'autres, contribué à cette transformation.