Aurore. Pensées sur les préjugés moraux

Par : Friedrich Nietzsche

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  • Nombre de pages418
  • FormatePub
  • ISBN978-2-08-135205-6
  • EAN9782081352056
  • Date de parution25/06/2014
  • Copier CollerNon Autorisé
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille1 Mo
  • Transferts max.6 copie(s) autorisée(s)
  • ÉditeurFlammarion
  • TraducteurEric Blondel
  • TraducteurOle Hansen-Love
  • TraducteurThéo Leydenbach

Résumé

Dans Aurore (1881), Nietzsche poursuit l'entreprise de critique radicale de la morale commencée dans Humain, trop humain, et pose ainsi les jalons d'un projet philosophique dont ses dernières ouvres, de Par-delà bien et mal à Ecce homo, seront le couronnement. Le philosophe s'impose ici comme un travailleur des ténèbres, forant le fond de la civilisation pour mettre au jour les origines plus ou moins nobles des idéaux, des croyances et des mours, saper les fondements de la morale et faire vaciller nos certitudes.
Prônant la libération de la pensée, il en appelle à l'affirmation de nouvelles valeurs. Et il nous montre, à travers cette série de fragments placés sous le signe de la belle humeur, que l'étonnement et le scepticisme sont au principe de toute philosophie : « Un livre comme celui-ci n'est pas fait pour être lu d'un seul tenant ou à voix haute, mais pour être consulté, notamment en promenade ou en voyage.
On doit pouvoir sans cesse y mettre le nez, puis le relever, et ne plus rien trouver d'habituel autour de soi. » © Flammarion, Paris, 2012 Couverture : Virginie Berthemet © VO : Morgenröte - Gedanken über die moralischen VorurteileFlammarion
Dans Aurore (1881), Nietzsche poursuit l'entreprise de critique radicale de la morale commencée dans Humain, trop humain, et pose ainsi les jalons d'un projet philosophique dont ses dernières ouvres, de Par-delà bien et mal à Ecce homo, seront le couronnement. Le philosophe s'impose ici comme un travailleur des ténèbres, forant le fond de la civilisation pour mettre au jour les origines plus ou moins nobles des idéaux, des croyances et des mours, saper les fondements de la morale et faire vaciller nos certitudes.
Prônant la libération de la pensée, il en appelle à l'affirmation de nouvelles valeurs. Et il nous montre, à travers cette série de fragments placés sous le signe de la belle humeur, que l'étonnement et le scepticisme sont au principe de toute philosophie : « Un livre comme celui-ci n'est pas fait pour être lu d'un seul tenant ou à voix haute, mais pour être consulté, notamment en promenade ou en voyage.
On doit pouvoir sans cesse y mettre le nez, puis le relever, et ne plus rien trouver d'habituel autour de soi. » © Flammarion, Paris, 2012 Couverture : Virginie Berthemet © VO : Morgenröte - Gedanken über die moralischen VorurteileFlammarion

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Commentaires laissés par les libraires

1 Coup de cœur
de nos libraires
FabienDecitre Part-Dieu
5/5
Morgenröthe
La morale est un préjugé, elle avance masquée, se croyant libre de tous préjugés. Son déguisement est l'expression d'un langage où passions et instincts obéissent, nécessairement, à un impératif qui les motive ; c'est la construction d'une « généalogie » divine ou sublime, c'est sur elle que se porte la recherche éclairée de Nietzsche. C'est un combat où la subtilité est la seule arme, une « archéologie » méthodique où le philosophe doit développer son « nez », sa seule force est de produire en retour une méfiance, un soupçon à l'encontre de la morale, une vision en négatif de ce qui se présente sous une image plutôt opposée. L'ensemble du corpus, du raisonnement et des déductions aboutissent à la méfiance. Laissant de côté tout ressentiment, l'affirmation de la vie prime, pas en tant que défense innée et agressive opérant en anticorps, mais par un acquiescement total à tout ce que la morale dénonce comme étant « mauvais ». Ce travail positif est en opposition d'une morale qui est un déni de la vie, qui interdit ou détruit ce à quoi Nietzsche redonne une « voix ». En n'utilisant pas la réfutation (négative), il ne s'abaisse pas à son niveau, la traitant par le mépris. L'italique, attaché au vocabulaire moral, est un outils de réappropriation servant à redonner « bonne conscience », réaffirmant un principe de vie qui avait été dévoyer par le poison de la « mauvaise conscience », le transformant en principe « divin » fictif. La morale est un « ver » destructeur qui interdit l'accès à la vérité, le texte nietzschéen exerce son pouvoir salvateur, solaire, sur les « contaminés » et vient les rédimer. La « transvaluation de toutes les valeurs », dont parle Nietzsche, rend cet affranchissement possible au profit d'une humanité bien établie et vigoureuse, dotée de la plus haute intellectualité et de la plus grande énergie. Le renoncement à soi est une décadence, une domestication de l'humain dont la législation s'étant à tous. Au contraire, Nietzsche propose de faire advenir le surhumain qui est affirmation de la vie, il pourra « voir » simultanément ce qu'il fut – le dernier homme – et ce qu'il adviendra en disposant de lui-même, cet instant du questionnement, du choix décisif est celui de l'éternel retour, moment où l'humain renonce à s'engager sur un chemin tout tracé, au « destin », scientiste – vers le perfectionnement de sa nature –, ou divin – la morale le dispensant de se prendre en main, d'où négation, corruption, propagation généralisée d'un idéal ascétique des prêtres, qui se répand comme une épidémie. Le travail généalogique vient comme une nouvelle « traduction », de cette langue « morale » en langage réel, celui de la « vérité », du corps et de sa survie. «  454. Digression. Un livre comme celui-ci n'est pas fait pour être lu à la suite ni devant un public, mais pour être feuilleté, surtout en promenade et en voyage. On doit pouvoir constamment y plonger et en sortir la tête, et ne plus rien trouver d'habituel autour de soi. »
La morale est un préjugé, elle avance masquée, se croyant libre de tous préjugés. Son déguisement est l'expression d'un langage où passions et instincts obéissent, nécessairement, à un impératif qui les motive ; c'est la construction d'une « généalogie » divine ou sublime, c'est sur elle que se porte la recherche éclairée de Nietzsche. C'est un combat où la subtilité est la seule arme, une « archéologie » méthodique où le philosophe doit développer son « nez », sa seule force est de produire en retour une méfiance, un soupçon à l'encontre de la morale, une vision en négatif de ce qui se présente sous une image plutôt opposée. L'ensemble du corpus, du raisonnement et des déductions aboutissent à la méfiance. Laissant de côté tout ressentiment, l'affirmation de la vie prime, pas en tant que défense innée et agressive opérant en anticorps, mais par un acquiescement total à tout ce que la morale dénonce comme étant « mauvais ». Ce travail positif est en opposition d'une morale qui est un déni de la vie, qui interdit ou détruit ce à quoi Nietzsche redonne une « voix ». En n'utilisant pas la réfutation (négative), il ne s'abaisse pas à son niveau, la traitant par le mépris. L'italique, attaché au vocabulaire moral, est un outils de réappropriation servant à redonner « bonne conscience », réaffirmant un principe de vie qui avait été dévoyer par le poison de la « mauvaise conscience », le transformant en principe « divin » fictif. La morale est un « ver » destructeur qui interdit l'accès à la vérité, le texte nietzschéen exerce son pouvoir salvateur, solaire, sur les « contaminés » et vient les rédimer. La « transvaluation de toutes les valeurs », dont parle Nietzsche, rend cet affranchissement possible au profit d'une humanité bien établie et vigoureuse, dotée de la plus haute intellectualité et de la plus grande énergie. Le renoncement à soi est une décadence, une domestication de l'humain dont la législation s'étant à tous. Au contraire, Nietzsche propose de faire advenir le surhumain qui est affirmation de la vie, il pourra « voir » simultanément ce qu'il fut – le dernier homme – et ce qu'il adviendra en disposant de lui-même, cet instant du questionnement, du choix décisif est celui de l'éternel retour, moment où l'humain renonce à s'engager sur un chemin tout tracé, au « destin », scientiste – vers le perfectionnement de sa nature –, ou divin – la morale le dispensant de se prendre en main, d'où négation, corruption, propagation généralisée d'un idéal ascétique des prêtres, qui se répand comme une épidémie. Le travail généalogique vient comme une nouvelle « traduction », de cette langue « morale » en langage réel, celui de la « vérité », du corps et de sa survie. «  454. Digression. Un livre comme celui-ci n'est pas fait pour être lu à la suite ni devant un public, mais pour être feuilleté, surtout en promenade et en voyage. On doit pouvoir constamment y plonger et en sortir la tête, et ne plus rien trouver d'habituel autour de soi. »
Friedrich Nietzsche
Né le 15 octobre 1844 à Röcken, en Saxe-Anhalt, et mort le 25 août 1900 à Weimar, en Allemagne, Friedrich Nietzsche est philosophe, poète et philologue. Après 10 années d'enseignement, il écrit des textes reconnus aujourd'hui comme précurseur d'une pensée originale et contestataire. On doit à cet homme célèbre des critiques acerbes de la société moderne et principalement contre la religion, faiblesse humaine selon lui. Il est aussi le fondateur du concept de surhomme, caractérisant les êtres humains ayant réussis à se libérer de toutes contraintes sociales et économiques en acceptant le monde tel qu'il est et non tel qu'il doit être. Parmi ses nombreuses œuvres, nos libraires vous conseillent Le gai savoir. L'édition enrichie que nous vous proposons aborde les grands thèmes de la réflexion nietzschéenne. S'il vous faut commencer par un ouvrage, c'est sans aucun doute, par celui-ci que vous pouvez débuter. Apprenez-en plus sur les pensées des célèbres philosophes du 19ème siècle : Karl Marx et Le Capital, De la démocratie en Amérique d'Alexis de Tocqueville, Arthur Schopenhauer avec Le Fondement de la morale... trouvez à petits prix les plus grands ouvrages ayant énormément influencé nos courants philosophiques actuels.
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