Au coeur d'un bidonville iranien. De Zurâbâd à Islamâbâd

Par : Sepideh Parsapajouh
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  • Nombre de pages368
  • FormatPDF
  • ISBN978-2-8111-1658-3
  • EAN9782811116583
  • Date de parution28/07/2016
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille12 Mo
  • Infos supplémentairespdf
  • ÉditeurKarthala
  • PréfacierChristian Bromberger

Résumé

Pendant plus de 40 ans, le quartier auto-construit de Zurâbâd s'est formé et transformé sur une colline accidentée au milieu de la ville de Karaj à 45 km de Téhéran, la capitale iranienne. À la marge géographique et sociale de la ville, le quartier se démarque autant par l'irrégularité de son relief que par la densité de son tissu urbain. Son développement circulaire du bas vers le haut s'étend jusqu'au sommet de la colline avec des constructions de plus en plus fragiles. Les descriptions et l'analyse ethnographiques de l'auteur dépassent l'évidence de la pauvreté et de la précarité matérielle de ce quartier, le réduisant à une société défavorisée et sans identité, en marge de la société urbaine dominante, et stigmatisée comme un lieu de chaos et de misère.
L'auteur rend compte, au contraire, d'un équilibre humain et d'une authentique qualité de vie. Elle met en lumière ce que les statistiques, les discours officiels et les représentations courantes ignorent ou occultent : l'ordre invisible qui sous-tend, harmonise et pérennise une société laissée pour compte par l'État et livrée à elle-même. Cet ordre créé par les habitants eux-mêmes en vertu de mille savoir-faire concrets et de tout un système de valeurs spirituelles ou symboliques. Elle analyse les pratiques quotidiennes des habitants sous différents angles structurant leur vie sociale : l'aménagement et la gestion d'un espace réduit et accidenté ; l'« art de faire » mobilisé pour engendrer un quartier à partir du néant ; les « formes de vie » cultivées pour faire société en marge de la ville ; enfin, les expressions identitaires manifestées à l'occasion de certains temps rituels majeurs, à l'intérieur du quartier comme en direction de la ville. Au miroir singulier de ce quartier, le livre propose aussi un regard nuancé sur de la culture iranienne contemporaine dans laquelle s'inscrivent les manières de vivre des Islamâbâdis.
Pendant plus de 40 ans, le quartier auto-construit de Zurâbâd s'est formé et transformé sur une colline accidentée au milieu de la ville de Karaj à 45 km de Téhéran, la capitale iranienne. À la marge géographique et sociale de la ville, le quartier se démarque autant par l'irrégularité de son relief que par la densité de son tissu urbain. Son développement circulaire du bas vers le haut s'étend jusqu'au sommet de la colline avec des constructions de plus en plus fragiles. Les descriptions et l'analyse ethnographiques de l'auteur dépassent l'évidence de la pauvreté et de la précarité matérielle de ce quartier, le réduisant à une société défavorisée et sans identité, en marge de la société urbaine dominante, et stigmatisée comme un lieu de chaos et de misère.
L'auteur rend compte, au contraire, d'un équilibre humain et d'une authentique qualité de vie. Elle met en lumière ce que les statistiques, les discours officiels et les représentations courantes ignorent ou occultent : l'ordre invisible qui sous-tend, harmonise et pérennise une société laissée pour compte par l'État et livrée à elle-même. Cet ordre créé par les habitants eux-mêmes en vertu de mille savoir-faire concrets et de tout un système de valeurs spirituelles ou symboliques. Elle analyse les pratiques quotidiennes des habitants sous différents angles structurant leur vie sociale : l'aménagement et la gestion d'un espace réduit et accidenté ; l'« art de faire » mobilisé pour engendrer un quartier à partir du néant ; les « formes de vie » cultivées pour faire société en marge de la ville ; enfin, les expressions identitaires manifestées à l'occasion de certains temps rituels majeurs, à l'intérieur du quartier comme en direction de la ville. Au miroir singulier de ce quartier, le livre propose aussi un regard nuancé sur de la culture iranienne contemporaine dans laquelle s'inscrivent les manières de vivre des Islamâbâdis.