Coup de coeur

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  • Nombre de pages96
  • FormatePub
  • ISBN978-2-02-143510-8
  • EAN9782021435108
  • Date de parution02/01/2020
  • Protection num.Adobe & CARE
  • Taille2 Mo
  • Infos supplémentairesepub
  • ÉditeurSeuil

Résumé

« Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi, le professeur de lettres de l'Université catholique de Louvain. Qui n'a jamais trouvé à se marier. Attendant, un livre à la main, le réveil possible de sa génitrice. Une maman fatiguée, lassée, ravinée par la vie et ses aléas. La Peau de chagrin, de Balzac, c'est le titre de cet ouvrage. Une édition ancienne, usée jusqu'à en effacer l'encre par endroits.
Ma mère ne sait pas lire. Elle aurait pu porter son intérêt sur des centaines de milliers d'autres ouvrages. Alors pourquoi celui-là ? Je ne sais pas. Je n'ai jamais su. Elle ne le sait pas elle-même. Mais c'est bien celui-ci dont elle me demande la lecture à chaque moment de la journée où elle se sent disponible, où elle a besoin d'être apaisée, où elle a envie tout simplement de profiter un peu de la vie.
Et de son fils. »
« Vous vous demandez sans doute ce que je fais dans la chambre de ma mère. Moi, le professeur de lettres de l'Université catholique de Louvain. Qui n'a jamais trouvé à se marier. Attendant, un livre à la main, le réveil possible de sa génitrice. Une maman fatiguée, lassée, ravinée par la vie et ses aléas. La Peau de chagrin, de Balzac, c'est le titre de cet ouvrage. Une édition ancienne, usée jusqu'à en effacer l'encre par endroits.
Ma mère ne sait pas lire. Elle aurait pu porter son intérêt sur des centaines de milliers d'autres ouvrages. Alors pourquoi celui-là ? Je ne sais pas. Je n'ai jamais su. Elle ne le sait pas elle-même. Mais c'est bien celui-ci dont elle me demande la lecture à chaque moment de la journée où elle se sent disponible, où elle a besoin d'être apaisée, où elle a envie tout simplement de profiter un peu de la vie.
Et de son fils. »

Avis libraires
Commentaires laissés par les libraires

3 Coups de cœur
de nos libraires
VirginiaFuret du Nord Coquelles
5/5
récit bienveillant d'un fils aimant
Le narrateur, professeur de lettres, accompagne sa mère en fin de vie. Il lui prête sa voix et ses mots pour exprimer ce dur parcours de femme immigrée, illettrée, veuve qui permettra à ses cinq fils de vivre une vie meilleure. Alors nous partagerons avec lui ses bonheurs, ses hontes, ses difficultés, ses petits victoires et surtout, oui surtout tout l'amour de sa mère. Un roman juste, émouvant et drôle.
Le narrateur, professeur de lettres, accompagne sa mère en fin de vie. Il lui prête sa voix et ses mots pour exprimer ce dur parcours de femme immigrée, illettrée, veuve qui permettra à ses cinq fils de vivre une vie meilleure. Alors nous partagerons avec lui ses bonheurs, ses hontes, ses difficultés, ses petits victoires et surtout, oui surtout tout l'amour de sa mère. Un roman juste, émouvant et drôle.
Ellen WFuret du Nord Louvain-la-Neuve
5/5
Remarquable
Un hommage bouleversant d'un homme se trouvant au chevet de sa vielle mère, irradiant d'amour et de tendresse pour cette femme dont il fait un portrait juste et touchant. A travers les détails et les petits rien de la vie, Rachid Benzine nous montre la beauté d'une âme humaine et surtout la beauté d'une mère à travers les yeux de son fils.
Un hommage bouleversant d'un homme se trouvant au chevet de sa vielle mère, irradiant d'amour et de tendresse pour cette femme dont il fait un portrait juste et touchant. A travers les détails et les petits rien de la vie, Rachid Benzine nous montre la beauté d'une âme humaine et surtout la beauté d'une mère à travers les yeux de son fils.
  • famille
  • hommage
  • fils
  • Touchant
  • mère de famille
titipodFuret du Nord Lille
5/5
Une étincelle d'amour
Parfois certains livres même très courts, nous bouleversent et nous marquent durablement. Ce texte qui irradie d'amour et d'émotion en est la plus parfaite illustration ! Rachid Benzine, au chevet de sa mère mourante, dresse un portrait de cette femme "d'une gentillesse béate et naïve". Veuve jeune, elle a travaillé dur toute sa vie pour élever ses cinq fils. Cette "mère-courage", aimante et soucieuse des autres, est extrêmement touchante. Impossible de ne pas l'aimer ! A ranger amoureusement dans sa bibliothèque aux côtés du Livre de ma mère d'Albert Cohen....
Parfois certains livres même très courts, nous bouleversent et nous marquent durablement. Ce texte qui irradie d'amour et d'émotion en est la plus parfaite illustration ! Rachid Benzine, au chevet de sa mère mourante, dresse un portrait de cette femme "d'une gentillesse béate et naïve". Veuve jeune, elle a travaillé dur toute sa vie pour élever ses cinq fils. Cette "mère-courage", aimante et soucieuse des autres, est extrêmement touchante. Impossible de ne pas l'aimer ! A ranger amoureusement dans sa bibliothèque aux côtés du Livre de ma mère d'Albert Cohen....

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 1 note dont 1 avis lecteur
Doux-amer
Le narrateur est au chevet de sa mère âgée et en fin de vie. Cela fait des années que, célibataire, il a fait le choix de ne plus se partager qu’entre son métier de professeur de lettres et la vieille femme grabataire. Conscient que leurs jours de cohabitation sont désormais comptés, il se remémore quelques faits marquants qui, trait par trait, dessinent l’émouvant portrait de cette Marocaine arrivée en Belgique dans les années cinquante, qui mena une vie modeste, digne et courageuse, avec pour seul espoir l’avenir de ses cinq enfants. Procédant par petites touches toutes en pudeur et délicatesse, Rachid Benzine réussit à nous faire fondre de tendresse pour cette femme étonnante de naturel, de fraîcheur et de spontanéité. Entre tristesse et cocasserie, lucidité et poésie, c’est toute une palette d’émotions qui s’empare du lecteur, touché par cette page de vie qui s’achève. Comme dans la chanson La Mamma de Charles Aznavour, la peine se fait presque légère, tant elle s’imprègne de souvenirs doux-amers et se parsème de fulgurances d’amour et de bonheur. Sans être autobiographique, le récit fait vraisemblablement écho à l’expérience personnelle de l’auteur et brasse de nombreux thèmes : les humiliantes difficultés de l’immigration et du métissage culturel et social, la cruelle et ingrate tendance des enfants à trouver naturel le sacrifice des parents pour leur propre avenir, leur mélange de honte et de culpabilité lorsque, transfuges de classe sociale, ils se retrouvent tiraillés entre deux mondes, et bien sûr, l’accompagnement d’un proche vieillissant devenu dépendant et la prise de conscience parfois tardive de l’importance de l’amour qui nous lie à lui. L’on quitte avec regret ce très court premier roman d’un auteur déjà connu pour ses essais, et qui, avec justesse et simplicité, nous livre ici une touchante histoire d’amour maternel et filial, dans toutes ses nuances et ses ambivalences.
Le narrateur est au chevet de sa mère âgée et en fin de vie. Cela fait des années que, célibataire, il a fait le choix de ne plus se partager qu’entre son métier de professeur de lettres et la vieille femme grabataire. Conscient que leurs jours de cohabitation sont désormais comptés, il se remémore quelques faits marquants qui, trait par trait, dessinent l’émouvant portrait de cette Marocaine arrivée en Belgique dans les années cinquante, qui mena une vie modeste, digne et courageuse, avec pour seul espoir l’avenir de ses cinq enfants. Procédant par petites touches toutes en pudeur et délicatesse, Rachid Benzine réussit à nous faire fondre de tendresse pour cette femme étonnante de naturel, de fraîcheur et de spontanéité. Entre tristesse et cocasserie, lucidité et poésie, c’est toute une palette d’émotions qui s’empare du lecteur, touché par cette page de vie qui s’achève. Comme dans la chanson La Mamma de Charles Aznavour, la peine se fait presque légère, tant elle s’imprègne de souvenirs doux-amers et se parsème de fulgurances d’amour et de bonheur. Sans être autobiographique, le récit fait vraisemblablement écho à l’expérience personnelle de l’auteur et brasse de nombreux thèmes : les humiliantes difficultés de l’immigration et du métissage culturel et social, la cruelle et ingrate tendance des enfants à trouver naturel le sacrifice des parents pour leur propre avenir, leur mélange de honte et de culpabilité lorsque, transfuges de classe sociale, ils se retrouvent tiraillés entre deux mondes, et bien sûr, l’accompagnement d’un proche vieillissant devenu dépendant et la prise de conscience parfois tardive de l’importance de l’amour qui nous lie à lui. L’on quitte avec regret ce très court premier roman d’un auteur déjà connu pour ses essais, et qui, avec justesse et simplicité, nous livre ici une touchante histoire d’amour maternel et filial, dans toutes ses nuances et ses ambivalences.
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