ADN et globule blanc au secours de l’aliéné. Une filiation des thérapies de choc en psychiatrie

Par : Philippe Cialdella
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  • Nombre de pages368
  • FormatePub
  • ISBN978-2-336-46842-6
  • EAN9782336468426
  • Date de parution10/10/2024
  • Copier Coller01 page(s) autorisée(s)
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille11 Mo
  • ÉditeurL'Harmattan

Résumé

Récit d'enquête historique et scientifique, ce livre aborde un aspect de l'histoire de la psychiatrie biologique antérieur aux thérapies de choc. Le point de départ est un essai thérapeutique réalisé en 1907 par Jean Lépine à l'asile de Bron. Des patients souffrant de troubles psychiatriques de longue durée furent traités avec du nucléinate injectable. Cette substance mystérieuse était en fait de l'ADN, ce qui a été peu relevé jusqu'à présent.
Ce traitement était censé augmenter le nombre de globules blancs et favoriser ainsi la phagocytose des germes pathogènes. Il s'agissait d'une forme d'immunothérapie non spécifique. La psychiatrie était alors confrontée au poids écrasant des infections et intoxications bactériennes. D'autres investigateurs s'appuyant sur l'idée de fièvre provoquée, la pyrétothérapie, essayent le nucléinate dans la paralysie générale, maladie causée par une bactérie et dans la schizophrénie.
Le parallèle entre nucléinothérapie et malariathérapie est le fil rouge de ce livre, illustrant l'engagement de l'auteur en faveur de la médecine fondée sur les preuves d'efficacité. L'actualité de la démarche nucléinothérapique réside à la fois dans l'émergence récente d'un courant de recherche immunopsychiatrique et dans la mise au point des vaccins à acide nucléique durant la pandémie de COVID-19.
Récit d'enquête historique et scientifique, ce livre aborde un aspect de l'histoire de la psychiatrie biologique antérieur aux thérapies de choc. Le point de départ est un essai thérapeutique réalisé en 1907 par Jean Lépine à l'asile de Bron. Des patients souffrant de troubles psychiatriques de longue durée furent traités avec du nucléinate injectable. Cette substance mystérieuse était en fait de l'ADN, ce qui a été peu relevé jusqu'à présent.
Ce traitement était censé augmenter le nombre de globules blancs et favoriser ainsi la phagocytose des germes pathogènes. Il s'agissait d'une forme d'immunothérapie non spécifique. La psychiatrie était alors confrontée au poids écrasant des infections et intoxications bactériennes. D'autres investigateurs s'appuyant sur l'idée de fièvre provoquée, la pyrétothérapie, essayent le nucléinate dans la paralysie générale, maladie causée par une bactérie et dans la schizophrénie.
Le parallèle entre nucléinothérapie et malariathérapie est le fil rouge de ce livre, illustrant l'engagement de l'auteur en faveur de la médecine fondée sur les preuves d'efficacité. L'actualité de la démarche nucléinothérapique réside à la fois dans l'émergence récente d'un courant de recherche immunopsychiatrique et dans la mise au point des vaccins à acide nucléique durant la pandémie de COVID-19.