Accuser pour convertir. Du bon usage de l'accusation de crime rituel dans la Pologne catholique à l'époque moderne

Par : Daniel Tollet

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  • Nombre de pages320
  • FormatPDF
  • ISBN2-13-072338-1
  • EAN9782130723387
  • Date de parution31/12/1999
  • Protection num.Digital Watermarking
  • Taille68 Mo
  • ÉditeurPresses universitaires de France...

Résumé

Entre le Concile de Trente, au XVIe siècle, et le troisième partage de la Pologne, en 1795, on dénombre un peu plus d'une centaine d'accusations de crime rituel à l'encontre des Juifs de la confédération polono-lituanienne. Cette calomnie, dont l'origine remonte à l'Antiquité, et que la doctrine de l'Église romaine condamne, fut pourtant utilisée successivement en Pologne à des fins différentes : d'abord comme argument, dans le combat contre les Protestants - assimilés abusivement aux Juifs -, ensuite comme explication aux malheurs du pays et, enfin, comme élément du débat culturel, qui devait s'achever par le triomphe des Lumières. Au-delà des enjeux religieux et idéologiques, on ne peut oublier la souffrance des accusés, considérés comme collectivement responsables, et promis aux tortures, et à une mort affreuse.
En trois siècles, ces accusations, destinées à hâter les conversions au catholicisme, causèrent la mort de plus d'un millier de personnes, et ruinèrent - intellectuellement et financièrement - les communautés juives.
Entre le Concile de Trente, au XVIe siècle, et le troisième partage de la Pologne, en 1795, on dénombre un peu plus d'une centaine d'accusations de crime rituel à l'encontre des Juifs de la confédération polono-lituanienne. Cette calomnie, dont l'origine remonte à l'Antiquité, et que la doctrine de l'Église romaine condamne, fut pourtant utilisée successivement en Pologne à des fins différentes : d'abord comme argument, dans le combat contre les Protestants - assimilés abusivement aux Juifs -, ensuite comme explication aux malheurs du pays et, enfin, comme élément du débat culturel, qui devait s'achever par le triomphe des Lumières. Au-delà des enjeux religieux et idéologiques, on ne peut oublier la souffrance des accusés, considérés comme collectivement responsables, et promis aux tortures, et à une mort affreuse.
En trois siècles, ces accusations, destinées à hâter les conversions au catholicisme, causèrent la mort de plus d'un millier de personnes, et ruinèrent - intellectuellement et financièrement - les communautés juives.