Max Weber

Max Weber (1864-1920), économiste allemand, père de la sociologie contemporaine. Né dans une riche famille de la bourgeoise protestante allemande, M. Weber entame des études en Droit et accède au poste de professeur d'Histoire de droit romain et de droit commercial à Berlin (1893) puis à Fribourg (1894). Souffrant de dépression nerveuse, il visite l'Italie et le sud de la France, et c'est à la suite de ce voyage qu'il réoriente ses recherches vers la sociologie dont il fonde en 1909, avec G. Tönnies et G. Simmel, la Société allemande de sociologie. Les années 1915-1919 sont pour Weber une grande période d'activité intellectuelle avec la publication de ses travaux sur la sociologie comparative des religions mondiales. Il meurt peu après avoir obtenu la première chaire de sociologie à Munich. Mal connue en France, la pensée wébérienne s'appuie le processus de rationalisation de la modernité occidentale par de nombreux exemples historiques.
Max Weber (1864-1920), économiste allemand, père de la sociologie contemporaine. Né dans une riche famille de la bourgeoise protestante allemande, M. Weber entame des études en Droit et accède au poste de professeur d'Histoire de droit romain et de droit commercial à Berlin (1893) puis à Fribourg (1894). Souffrant de dépression nerveuse, il visite l'Italie et le sud de la France, et c'est à la suite de ce voyage qu'il réoriente ses recherches vers la sociologie dont il fonde en 1909, avec G. Tönnies et G. Simmel, la Société allemande de sociologie. Les années 1915-1919 sont pour Weber une grande période d'activité intellectuelle avec la publication de ses travaux sur la sociologie comparative des religions mondiales. Il meurt peu après avoir obtenu la première chaire de sociologie à Munich. Mal connue en France, la pensée wébérienne s'appuie le processus de rationalisation de la modernité occidentale par de nombreux exemples historiques.
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Sociologie de la religion

Achevée pour l'essentiel en 1913, cette section isolée de l'ensemble posthume Economie et société livre les outils d'une approche systématique et remarquablement subtile des pratiques religieuses. En rupture avec l'évolutionnisme ethnocentrique de son époque, Weber insiste moins sur les différences culturelles et interreligieuses que sur les conflits internes à toutes les religions. Une tension sociale oppose selon lui les "professionnels du savoir" religieux, attachés à la stabilité des institutions, au pôle où se trouvent à la fois des "prophètes" en rupture avec les rites ainsi que des laïcs soucieux de rappeler la religion à son rôle de secours face à l'âpreté du destin.
Source d'inspiration pour le sociologue, l'historien et l'anthropologue, ce manuel complet et synthétique se révèle aussi une leçon de tolérance adressée à tous.
Achevée pour l'essentiel en 1913, cette section isolée de l'ensemble posthume Economie et société livre les outils d'une approche systématique et remarquablement subtile des pratiques religieuses. En rupture avec l'évolutionnisme ethnocentrique de son époque, Weber insiste moins sur les différences culturelles et interreligieuses que sur les conflits internes à toutes les religions. Une tension sociale oppose selon lui les "professionnels du savoir" religieux, attachés à la stabilité des institutions, au pôle où se trouvent à la fois des "prophètes" en rupture avec les rites ainsi que des laïcs soucieux de rappeler la religion à son rôle de secours face à l'âpreté du destin.
Source d'inspiration pour le sociologue, l'historien et l'anthropologue, ce manuel complet et synthétique se révèle aussi une leçon de tolérance adressée à tous.

Les livres de Max Weber