Les « anges stagiaires »: c'est ainsi que Victor Hugo désignait les humains, anges en apprentissage au cours de leur existence terrestre. Ici, Rafail, exilé à Paris, n'a plus d'autres certitudes que ses désirs et essaye d'échapper aux choix que son destin lui impose. Serait-il donc lui aussi simplement de passage ? Mais pour aller où ?
Rafail, alias René Goldenblat, trente-cinq ans, issu de l'émigration russo-juive, vit à Paris où il est doctorant en histoire.
Déraciné, il sabote progressivement tout ce qui le mène vers une vie adulte installée: ses origines, ses amours, son gagne-pain, sa thèse. Jusqu'au jour où il rencontre la photographe Irène qui est son alter-ego aggravé: son déracinement à elle est un refus de s'incarner. Le désir de la sauver et l'échec de cette dernière entreprise lui feront comprendre sa condition et entreprendre le premier pas vers le lieu où il veut vivre vraiment: la langue française et la littérature.
Roman, autofiction, fable sur l'adolescence attardée (qui pourrait aussi bien être une allégorie de l'exil, terrestre, même), déclaration d'amour à la France, à sa capitale et à sa langue...: Olga Medvedkova tisse avec talent, délicatesse et force, un magnifique ouvrage sur ce qui lie le déracinement et l'angélisme, deux discrètes caractéristiques éminemment humaines.
Les « anges stagiaires »: c'est ainsi que Victor Hugo désignait les humains, anges en apprentissage au cours de leur existence terrestre. Ici, Rafail, exilé à Paris, n'a plus d'autres certitudes que ses désirs et essaye d'échapper aux choix que son destin lui impose. Serait-il donc lui aussi simplement de passage ? Mais pour aller où ?
Rafail, alias René Goldenblat, trente-cinq ans, issu de l'émigration russo-juive, vit à Paris où il est doctorant en histoire.
Déraciné, il sabote progressivement tout ce qui le mène vers une vie adulte installée: ses origines, ses amours, son gagne-pain, sa thèse. Jusqu'au jour où il rencontre la photographe Irène qui est son alter-ego aggravé: son déracinement à elle est un refus de s'incarner. Le désir de la sauver et l'échec de cette dernière entreprise lui feront comprendre sa condition et entreprendre le premier pas vers le lieu où il veut vivre vraiment: la langue française et la littérature.
Roman, autofiction, fable sur l'adolescence attardée (qui pourrait aussi bien être une allégorie de l'exil, terrestre, même), déclaration d'amour à la France, à sa capitale et à sa langue...: Olga Medvedkova tisse avec talent, délicatesse et force, un magnifique ouvrage sur ce qui lie le déracinement et l'angélisme, deux discrètes caractéristiques éminemment humaines.