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Pierre Bonin

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Penser le droit de la succession royale par les lois fondamentales (1661-1717)
Cette thèse propose de replacer la notion de loi fondamentale au coeur des argumentations relatives à la défense de la succession royale, en tenant compte des récentes perspectives de recherche développées en histoire du droit, spécialement l'histoire de la pensée juridique. A travers trois événements du gouvernement personnel de Louis XIV (la signature du traité de Montmartre, les négociations d'Utrecht et l'habilitation à succéder accordée aux princes légitimés), les lois fondamentales intègrent des argumentations marquées du sceau de la pensée juridique moderne. Si le XVIIIe siècle voit se développer la notion de constitution, les accents jusnaturalistes de la pensée juridique ne sont pas estompés. En mobilisant les lois fondamentales ; pamphlétaires, ambassadeurs, princes du sang ou légitimés convoquent une certaine représentation de l'ordre de la succession royale et de l'Etat. Ces travaux étudient les lois fondamentales dans la pensée juridique de leur époque. C'est donc la dynamique interne de leur invocation qui a été étudiée, avec ses tâtonnements, ses hésitations et les invocations d'une notion qui contribuent à transformer plus largement le droit de la succession royale. Ces travaux n'écartent pas les références à la nature employées par les auteurs et présupposent la logique interne d'argumentations portant sur le droit de la succession royale bien que n'ayant pas toujours recours aux lois fondamentales. Les argumentations déployées portent avant tout sur la défense du droit de la succession royale et non exclusivement sur la défense des lois fondamentales. A travers l'analyse terminologique réalisée, il apparaît que le droit de la succession royale se défend plus qu'il ne s'impose et la mise en avant d'une expression (droit de naissance, droit du sang) sur une autre contribue à la transformation interne d'un droit que les textes laissent apparaître comme inviolable. Les lois fondamentales, éléments naturels de la succession royale et lois naturelles de l'Etat, placées à la croisée du droit du sang et du droit de naissance, traduisent finalement la préoccupation qu'ont les auteurs pour la conservation de l'Etat.
Cette thèse propose de replacer la notion de loi fondamentale au coeur des argumentations relatives à la défense de la succession royale, en tenant compte des récentes perspectives de recherche développées en histoire du droit, spécialement l'histoire de la pensée juridique. A travers trois événements du gouvernement personnel de Louis XIV (la signature du traité de Montmartre, les négociations d'Utrecht et l'habilitation à succéder accordée aux princes légitimés), les lois fondamentales intègrent des argumentations marquées du sceau de la pensée juridique moderne. Si le XVIIIe siècle voit se développer la notion de constitution, les accents jusnaturalistes de la pensée juridique ne sont pas estompés. En mobilisant les lois fondamentales ; pamphlétaires, ambassadeurs, princes du sang ou légitimés convoquent une certaine représentation de l'ordre de la succession royale et de l'Etat. Ces travaux étudient les lois fondamentales dans la pensée juridique de leur époque. C'est donc la dynamique interne de leur invocation qui a été étudiée, avec ses tâtonnements, ses hésitations et les invocations d'une notion qui contribuent à transformer plus largement le droit de la succession royale. Ces travaux n'écartent pas les références à la nature employées par les auteurs et présupposent la logique interne d'argumentations portant sur le droit de la succession royale bien que n'ayant pas toujours recours aux lois fondamentales. Les argumentations déployées portent avant tout sur la défense du droit de la succession royale et non exclusivement sur la défense des lois fondamentales. A travers l'analyse terminologique réalisée, il apparaît que le droit de la succession royale se défend plus qu'il ne s'impose et la mise en avant d'une expression (droit de naissance, droit du sang) sur une autre contribue à la transformation interne d'un droit que les textes laissent apparaître comme inviolable. Les lois fondamentales, éléments naturels de la succession royale et lois naturelles de l'Etat, placées à la croisée du droit du sang et du droit de naissance, traduisent finalement la préoccupation qu'ont les auteurs pour la conservation de l'Etat.
Les livres de Pierre Bonin

Relations. No. 776, Janvier-Février 2015. Contrôle social 2.0
Ianik Marcil, Gregory Baum, Pierre Bonin, Robert Lalonde, Barwendé M. Sané
E-book
5,50 €

De l'assassinat considéré comme un des arts juridiques. Droit et littératures policières (XIXe-XXe siècles)
Pierre Bonin, Laetitia Guerlain
Grand Format
29,00 €

A la croisée des temps. Approches d'histoire politique, juridique et sociale
Pierre Bonin, Fanny Cosandey, Elie Haddad, Anne Rousselet-Pimont
20,00 €

Normes et normativité. Etudes d'histoire du droit rassemblées en l'honneur d'Albert Rigaudière
Corinne Leveleux-Teixeira, Anne Rousselet-Pimont, Pierre Bonin, Florent Garnier
Grand Format
58,00 €

Penser le droit de la succession royale par les lois fondamentales (1661-1717)
Aurore Causin
Grand Format
42,00 €

Formes et doctrines de l'Etat. Dialogue entre histoire du droit et théorie du droit
Pierre Bonin, Pierre Brunet, Soazick Kerneis
Grand Format
34,00 €

Construire l'armée française. Textes fondateurs des institutions militaires, Pack en 3 volumes
Valérie Bessey, Pierre Bonin, Annie Crépin
Grand Format
142,60 €

Le gouvernement des communautés politiques à la fin du Moyen Âge. Entre puissance et négociations : Villes, Finances, Etat
Corinne Leveleux-Teixeira, Anne Rousselet-Pimont, Pierre Bonin, Florent Garnier
60,85 €