Revue française d'éthique appliquée N° 8/2019-2
A quoi nos croyances nous engagent-elles ?. Ethique, épistémologie, politique

Par : Pierre-Emmanuel Brugeron, Sebastien Claeys, Léo Coutellec, Armelle Debru
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  • Nombre de pages168
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.396 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,8 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-7492-6464-6
  • EAN9782749264646
  • Date de parution16/01/2020
  • ÉditeurErès

Résumé

Avons - nous le droit de croire ce que nous voulons croire ? En 1877, William Clifford forge l'expression " éthique des croyances " et formule la thèse selon laquelle il est toujours moralement mauvais, en tout lieu et pour chacun, de croire quoi que ce soit sur des bases insuffisantes . Dans un contexte social de crise de légitimité des autorités, de défiance grandissante vis - à - vis du discours scientifique (notamment médical) et plus généralement de la figure des experts, au moment où l'innovation numérique et technologique rend possible la manipulation massive et dynamique des croyances, la question de la croyance, de son statut, de la confiance que l'on peut lui accorder, de sa justification, se repose à nouveaux frais.
Que peut dire l'éthique de nos croyances, de leurs sources, des autorités qui les font naître, les modifient ou les entretiennent ? Comment peut - elle aborder la croyance, fréquemment considérée comme relevant de l'intime ou dépendant d'un processus déontologique de justification, mais dans les deux cas n'engageant pas de responsabilité autre qu'à soi - même ?
Avons - nous le droit de croire ce que nous voulons croire ? En 1877, William Clifford forge l'expression " éthique des croyances " et formule la thèse selon laquelle il est toujours moralement mauvais, en tout lieu et pour chacun, de croire quoi que ce soit sur des bases insuffisantes . Dans un contexte social de crise de légitimité des autorités, de défiance grandissante vis - à - vis du discours scientifique (notamment médical) et plus généralement de la figure des experts, au moment où l'innovation numérique et technologique rend possible la manipulation massive et dynamique des croyances, la question de la croyance, de son statut, de la confiance que l'on peut lui accorder, de sa justification, se repose à nouveaux frais.
Que peut dire l'éthique de nos croyances, de leurs sources, des autorités qui les font naître, les modifient ou les entretiennent ? Comment peut - elle aborder la croyance, fréquemment considérée comme relevant de l'intime ou dépendant d'un processus déontologique de justification, mais dans les deux cas n'engageant pas de responsabilité autre qu'à soi - même ?