Revue de la Bibliothèque nationale de France N° 39/2011
Les femmes auteurs et le livre

Par : Martine Reid, Anne Paupert, Eliane Viennot, Nathalie Grande

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  • Nombre de pages96
  • PrésentationBroché
  • Poids0.348 kg
  • Dimensions20,0 cm × 27,1 cm × 1,0 cm
  • ISBN978-2-7177-2483-7
  • EAN9782717724837
  • Date de parution26/01/2012
  • ÉditeurBNF

Résumé

Les articles rassemblés à l’occasion de ce dossier dessinent un parcours qui va des premières manifestations de voix et d’écrits de femmes au Moyen Âge et conduit à la participation des femmes à une production de livres devenue « industrielle » à partir de la Restauration. Ils illustrent chacun à leur manière, tantôt par des propos généraux, tantôt par l’étude de quelque figure significative, la forte conscience qu’ont les femmes du monde de l’écrit puis de l’imprimé, de son efficacité, de ses pouvoirs, des moyens de diffusion de la pensée mais aussi des revenus qu’il peut offrir.
Si, dès la figure emblématique de celle que la tradition a appelée Marie de France, se trouve posée la question du « livre », dans sa matérialité, mais aussi dans sa diffusion, les « autrices » de la Renaissance savent tirer parti de la révolution apportée par l’invention de Gutenberg. Il en va de même au XVIIe siècle : choix et stratégies d’édition peuvent être liés au sexe de l’auteur(e), mais les éditeurs-libraires, tel l’un des plus puissants d’entre eux, Claude Barbin, mesurent tout le profit qui peut être tiré de la publication des oeuvres de femmes.
Au XVIIIe siècle, la présence des femmes en littérature se diversifie plus fortement. Leur positionnement, leur carrière, leur visibilité varient toutefois assez considérablement et on ne saurait en aucun cas les confondre dans un tout indifférencié, ce que rappellent les exemples de Françoise de Graffigny, auteure de l’un des grands romans à succès de la première moitié du siècle, Lettres d’une Péruvienne, et de Stéphanie-Félicité de Genlis, l’une des premières à mener à bien une véritable carrière littéraire.
Il ne se trouve personne pour confondre Corneille et Labiche, Malherbe et Baudelaire au nom de leur appartenance au sexe masculin. Il en va de même des femmes en littérature, dont on ne saurait confondre les œuvres, les carrières et les histoires. En attendant bien d’autres travaux et mises en perspective, le présent dossier entend marquer de quelques cailloux blancs une histoire de leur apport et de leur rapport au livre et à l’édition qui reste à écrire.
Les articles rassemblés à l’occasion de ce dossier dessinent un parcours qui va des premières manifestations de voix et d’écrits de femmes au Moyen Âge et conduit à la participation des femmes à une production de livres devenue « industrielle » à partir de la Restauration. Ils illustrent chacun à leur manière, tantôt par des propos généraux, tantôt par l’étude de quelque figure significative, la forte conscience qu’ont les femmes du monde de l’écrit puis de l’imprimé, de son efficacité, de ses pouvoirs, des moyens de diffusion de la pensée mais aussi des revenus qu’il peut offrir.
Si, dès la figure emblématique de celle que la tradition a appelée Marie de France, se trouve posée la question du « livre », dans sa matérialité, mais aussi dans sa diffusion, les « autrices » de la Renaissance savent tirer parti de la révolution apportée par l’invention de Gutenberg. Il en va de même au XVIIe siècle : choix et stratégies d’édition peuvent être liés au sexe de l’auteur(e), mais les éditeurs-libraires, tel l’un des plus puissants d’entre eux, Claude Barbin, mesurent tout le profit qui peut être tiré de la publication des oeuvres de femmes.
Au XVIIIe siècle, la présence des femmes en littérature se diversifie plus fortement. Leur positionnement, leur carrière, leur visibilité varient toutefois assez considérablement et on ne saurait en aucun cas les confondre dans un tout indifférencié, ce que rappellent les exemples de Françoise de Graffigny, auteure de l’un des grands romans à succès de la première moitié du siècle, Lettres d’une Péruvienne, et de Stéphanie-Félicité de Genlis, l’une des premières à mener à bien une véritable carrière littéraire.
Il ne se trouve personne pour confondre Corneille et Labiche, Malherbe et Baudelaire au nom de leur appartenance au sexe masculin. Il en va de même des femmes en littérature, dont on ne saurait confondre les œuvres, les carrières et les histoires. En attendant bien d’autres travaux et mises en perspective, le présent dossier entend marquer de quelques cailloux blancs une histoire de leur apport et de leur rapport au livre et à l’édition qui reste à écrire.
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