Revue d'histoire de la Shoah N° 182, Janvier-Juin
Devant l'abîme. Le Yishouv et l'Etat d'Israël face à la Shoah (1933-1961)
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- Nombre de pages352
- PrésentationBroché
- Poids0.61 kg
- Dimensions15,0 cm × 24,0 cm × 2,5 cm
- ISBN2-7021-5049-7
- EAN9782702150498
- Date de parution06/04/2005
- ÉditeurCalmann-Lévy
Résumé
Entre l'accession d'Adolf Hitler au pouvoir (janvier 1933) et la tenue du procès Eichmann en Israël (avril-décembre 1961), le monde juif aura été ébranlé par le plus violent cataclysme de son histoire. Sans lien de causalité, la destruction radicale précède de peu la restauration nationale de l'autonomie politique juive sur la terre ancestrale. Comment la communauté juive de Palestine mandataire, le Yishouv, perçut-elle l'accession des nazis au pouvoir? Quel fut le degré de prescience du désastre ? Comment le Yishouv vécut-il l'avance allemande sur ses frontières ? Comment réagit-il à l'annonce du désastre européen en novembre 1942 ? Les accusations réitérées d'accoutumance, voire d'indifférence, eurent-elles quelques fondement et David Ben Gourion, en particulier, fut-il ce politique cynique qu'évoque aujourd'hui une frange de l'historiographie israélienne ? Comment les dirigeants sionistes en Israël et hors d'Israël appréhendèrent ils cette histoire hors normes, et en quoi pesa t-elle sur les conditions de naissance de l'Etat? Enfin, alors qu'en 1949 un citoyen sur trois était un rescapé, en quoi la mémoire difficile, voire honteuse du désastre, a-t-elle modelé l'identité du jeune Etat jusqu'au procès Eichmann, ce tournant majeur pour l'historiographie et la mémoire collective de la Shoah en général, mais aussi pour une identité israélienne réconciliée progressivement avec l'histoire si longtemps vilipendée de la diaspora.
Entre l'accession d'Adolf Hitler au pouvoir (janvier 1933) et la tenue du procès Eichmann en Israël (avril-décembre 1961), le monde juif aura été ébranlé par le plus violent cataclysme de son histoire. Sans lien de causalité, la destruction radicale précède de peu la restauration nationale de l'autonomie politique juive sur la terre ancestrale. Comment la communauté juive de Palestine mandataire, le Yishouv, perçut-elle l'accession des nazis au pouvoir? Quel fut le degré de prescience du désastre ? Comment le Yishouv vécut-il l'avance allemande sur ses frontières ? Comment réagit-il à l'annonce du désastre européen en novembre 1942 ? Les accusations réitérées d'accoutumance, voire d'indifférence, eurent-elles quelques fondement et David Ben Gourion, en particulier, fut-il ce politique cynique qu'évoque aujourd'hui une frange de l'historiographie israélienne ? Comment les dirigeants sionistes en Israël et hors d'Israël appréhendèrent ils cette histoire hors normes, et en quoi pesa t-elle sur les conditions de naissance de l'Etat? Enfin, alors qu'en 1949 un citoyen sur trois était un rescapé, en quoi la mémoire difficile, voire honteuse du désastre, a-t-elle modelé l'identité du jeune Etat jusqu'au procès Eichmann, ce tournant majeur pour l'historiographie et la mémoire collective de la Shoah en général, mais aussi pour une identité israélienne réconciliée progressivement avec l'histoire si longtemps vilipendée de la diaspora.