Philosophie N° 79 - 1er septembr
Phénoménologie japonaise
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- Nombre de pages96
- PrésentationBroché
- Poids0.12 kg
- Dimensions13,5 cm × 22,0 cm × 0,6 cm
- ISBN2-7073-1847-7
- EAN9782707318473
- Date de parution29/08/2003
- ÉditeurMinuit (Les Editions de)
Résumé
La phénoménologie s'est développée au japon dans la première moitié du XXe siècle autour de l'Ecole de Kyôto, influencée par Husserl, Scheler et Heidegger mais aussi par la pensée japonaise traditionnelle. Traduite pour la première fois en français, la première section du grand livre de Watsuji, Rinrigaku, présente les lignes directrices de la pensée éthique de l'auteur dans une confrontation avec l'herméneutique phénoménologique de Heidegger.
A travers une méditation sur la richesse sémantique des mots japonais aïda (entre) et ningen (homme), dont il déploie les implications conceptuelles, Watsuji prône un autre point de départ que la subjectivité isolée d'inspiration cartésienne - qu'il voit percer encore derrière le Dasein heideggérien -, pour aborder les questions de l'action, du devoir, de la responsabilité, du lien humain. Dans une étude synthétique et récapitulative consacrée aux penseurs japonais inspirés par la phénoménologie, Bernard Stevens replace dans leur contexte historique les débats de l'Ecole de Kyôto, sans dissimuler certains de leurs partis pris idéologiques, et explore les rapports qu'ils entretiennent avec la phénoménologie allemande.
L'article de Sylvain Isaac se consacre, quant à lui, à la personnalité philosophique sans doute la plus marquante de ce mouvement, qui en est aussi le fondateur, Nishida Kitarô. Il examine la manière dont celui-ci transforme en profondeur l'intentionnalité husserlienne dans le cadre d'une phénoménologie non-égologique de " l'expérience pure ".
A travers une méditation sur la richesse sémantique des mots japonais aïda (entre) et ningen (homme), dont il déploie les implications conceptuelles, Watsuji prône un autre point de départ que la subjectivité isolée d'inspiration cartésienne - qu'il voit percer encore derrière le Dasein heideggérien -, pour aborder les questions de l'action, du devoir, de la responsabilité, du lien humain. Dans une étude synthétique et récapitulative consacrée aux penseurs japonais inspirés par la phénoménologie, Bernard Stevens replace dans leur contexte historique les débats de l'Ecole de Kyôto, sans dissimuler certains de leurs partis pris idéologiques, et explore les rapports qu'ils entretiennent avec la phénoménologie allemande.
L'article de Sylvain Isaac se consacre, quant à lui, à la personnalité philosophique sans doute la plus marquante de ce mouvement, qui en est aussi le fondateur, Nishida Kitarô. Il examine la manière dont celui-ci transforme en profondeur l'intentionnalité husserlienne dans le cadre d'une phénoménologie non-égologique de " l'expérience pure ".
La phénoménologie s'est développée au japon dans la première moitié du XXe siècle autour de l'Ecole de Kyôto, influencée par Husserl, Scheler et Heidegger mais aussi par la pensée japonaise traditionnelle. Traduite pour la première fois en français, la première section du grand livre de Watsuji, Rinrigaku, présente les lignes directrices de la pensée éthique de l'auteur dans une confrontation avec l'herméneutique phénoménologique de Heidegger.
A travers une méditation sur la richesse sémantique des mots japonais aïda (entre) et ningen (homme), dont il déploie les implications conceptuelles, Watsuji prône un autre point de départ que la subjectivité isolée d'inspiration cartésienne - qu'il voit percer encore derrière le Dasein heideggérien -, pour aborder les questions de l'action, du devoir, de la responsabilité, du lien humain. Dans une étude synthétique et récapitulative consacrée aux penseurs japonais inspirés par la phénoménologie, Bernard Stevens replace dans leur contexte historique les débats de l'Ecole de Kyôto, sans dissimuler certains de leurs partis pris idéologiques, et explore les rapports qu'ils entretiennent avec la phénoménologie allemande.
L'article de Sylvain Isaac se consacre, quant à lui, à la personnalité philosophique sans doute la plus marquante de ce mouvement, qui en est aussi le fondateur, Nishida Kitarô. Il examine la manière dont celui-ci transforme en profondeur l'intentionnalité husserlienne dans le cadre d'une phénoménologie non-égologique de " l'expérience pure ".
A travers une méditation sur la richesse sémantique des mots japonais aïda (entre) et ningen (homme), dont il déploie les implications conceptuelles, Watsuji prône un autre point de départ que la subjectivité isolée d'inspiration cartésienne - qu'il voit percer encore derrière le Dasein heideggérien -, pour aborder les questions de l'action, du devoir, de la responsabilité, du lien humain. Dans une étude synthétique et récapitulative consacrée aux penseurs japonais inspirés par la phénoménologie, Bernard Stevens replace dans leur contexte historique les débats de l'Ecole de Kyôto, sans dissimuler certains de leurs partis pris idéologiques, et explore les rapports qu'ils entretiennent avec la phénoménologie allemande.
L'article de Sylvain Isaac se consacre, quant à lui, à la personnalité philosophique sans doute la plus marquante de ce mouvement, qui en est aussi le fondateur, Nishida Kitarô. Il examine la manière dont celui-ci transforme en profondeur l'intentionnalité husserlienne dans le cadre d'une phénoménologie non-égologique de " l'expérience pure ".