La clinique lacanienne N° 28
Economies du masochisme

Par : Georgy Katzarov, Claude-Noële Pickmann
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  • Nombre de pages259
  • FormatGrand Format
  • Poids0.342 kg
  • Dimensions14,0 cm × 22,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-7492-5233-9
  • EAN9782749252339
  • Date de parution03/01/2017
  • ÉditeurErès

Résumé

Le masochisme est le compagnon ordinaire de la vie quotidienne : pourquoi la commune humanité se met-elle - volontairement ou non - dans des situations déplaisantes, et pourquoi s'y complaît-elle ? Cette banalité discrète explique peut-être qu'il fallut du temps avant que Freud ne s'en inquiète, au moment où - avec des instruments rudimentaires - il découvrait la puissance initiale et finale de la pulsion de mort.
Il n'était dès lors plus suffisant de constater la banalité de ce masochisme que la culpabilité pouvait après tout expliquer. Encore fallait-il comprendre son rôle dans l'excitation sexuelle, c'est-à-dire son couplage avec Eros. Rien de plus érotique que le "masochisme moral", et nombre d'amants ne s'aiment jamais si bien qu'à travers les larmes. Et grâce à quelle alchimie le "masochisme érogène" réclame-t-il une violence physique infligée, pour allumer un désir qui reste sinon endormi ? Vu sous ce jour, le masochisme - d'apparence si ordinaire - éclate en plusieurs espèces qui obligent à réfléchir au sens du désir lui-même, et à l'appui qu'il prend sur la pulsion de mort.
Comment le désir consent- il, de temps en temps, à la jouissance, ce mot-valise qui peut valser dans tous les sens - sauf lorsque Thanatos lui remet les pieds sur terre ?
Le masochisme est le compagnon ordinaire de la vie quotidienne : pourquoi la commune humanité se met-elle - volontairement ou non - dans des situations déplaisantes, et pourquoi s'y complaît-elle ? Cette banalité discrète explique peut-être qu'il fallut du temps avant que Freud ne s'en inquiète, au moment où - avec des instruments rudimentaires - il découvrait la puissance initiale et finale de la pulsion de mort.
Il n'était dès lors plus suffisant de constater la banalité de ce masochisme que la culpabilité pouvait après tout expliquer. Encore fallait-il comprendre son rôle dans l'excitation sexuelle, c'est-à-dire son couplage avec Eros. Rien de plus érotique que le "masochisme moral", et nombre d'amants ne s'aiment jamais si bien qu'à travers les larmes. Et grâce à quelle alchimie le "masochisme érogène" réclame-t-il une violence physique infligée, pour allumer un désir qui reste sinon endormi ? Vu sous ce jour, le masochisme - d'apparence si ordinaire - éclate en plusieurs espèces qui obligent à réfléchir au sens du désir lui-même, et à l'appui qu'il prend sur la pulsion de mort.
Comment le désir consent- il, de temps en temps, à la jouissance, ce mot-valise qui peut valser dans tous les sens - sauf lorsque Thanatos lui remet les pieds sur terre ?