Avec la réforme grégorienne lancée au XIe siècle, la nature et la place de l'Eglise dans le monde latin changent en profondeur : c'est un tournant qui bouleverse à la fois la société, le pouvoir, l'économie, l'espace et le temps. Ce mouvement, dont le nom est forgé sur celui du pape Grégoire VII (1073-1085), aboutit à une autonomisation de l'Eglise par rapport au pouvoir temporel au XIe-XIIe siècle.
Mais il ne se limite pas à une réforme de l'institution. En opérant une nette distinction entre les clercs (qui doivent renoncer à toute sexualité) et les laïcs (voués au mariage et à la procréation), l'Eglise prend le contrôle de la société. Non sans résistances. C'est un nouveau Moyen Age qui s'ouvre. Par Florian Mazel, Dominique Barthélemy, Joël Chandelier, Isabelle Rosé.
Avec la réforme grégorienne lancée au XIe siècle, la nature et la place de l'Eglise dans le monde latin changent en profondeur : c'est un tournant qui bouleverse à la fois la société, le pouvoir, l'économie, l'espace et le temps. Ce mouvement, dont le nom est forgé sur celui du pape Grégoire VII (1073-1085), aboutit à une autonomisation de l'Eglise par rapport au pouvoir temporel au XIe-XIIe siècle.
Mais il ne se limite pas à une réforme de l'institution. En opérant une nette distinction entre les clercs (qui doivent renoncer à toute sexualité) et les laïcs (voués au mariage et à la procréation), l'Eglise prend le contrôle de la société. Non sans résistances. C'est un nouveau Moyen Age qui s'ouvre. Par Florian Mazel, Dominique Barthélemy, Joël Chandelier, Isabelle Rosé.