Incertains regards Hors-série N° 4
La catastrophe ou l'art de frissonner (encore). Arts et pratiques urbaines sous états d’urgence

Par : Jean-Sébastien Steil, Yannick Butel
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  • Nombre de pages140
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.295 kg
  • Dimensions23,0 cm × 22,9 cm × 0,5 cm
  • ISBN979-10-320-0421-0
  • EAN9791032004210
  • Date de parution25/11/2022
  • ÉditeurPU de Provence

Résumé

La catastrophe est appréhendable comme l'apparition d'un désordre dépassant toute rationalité. Mais s'interrogeant sur le " chaos-catastrophe germe ", loin des seuls scénarii hollywoodiens, elle apparaîtra comme le frissonnement qu'est penser, notamment en Arts. Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5.
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la catastrophe est, le plus souvent, appréhendée au prisme de l'apparition d'un désordre, de plus ou moins grande échelle, qui dépasse toute rationalité. Le sujet est alors rattrapé par une émotion intense : un frisson. Parlant de "catastrophe" , il pourrait s'agir de questionner la concordance entre ce qui est perçu comme un chaos qui vient mettre à mal un ordre, et le trouble radical qui saisit le sujet, lequel en est l'objet ou le témoin.
Se dessinent donc, quand la catastrophe est évoquée, deux paradigmes : dans l'un, le domestique, le figé, le neutralisé correspondent à un certain état du monde connu ; quand dans l'autre, l'imprévisible, le mouvant et la plasticité forment un inter-monde incertain. La catastrophe met ainsi fin à la permanence d'un ordre par le trouble et le dérèglement. Dès lors, peut-être faut-il s'interroger sur les véritables enjeux de la catastrophe, qui a à voir avec une disposition renouvelée de la pensée.
La catastrophe est appréhendable comme l'apparition d'un désordre dépassant toute rationalité. Mais s'interrogeant sur le " chaos-catastrophe germe ", loin des seuls scénarii hollywoodiens, elle apparaîtra comme le frissonnement qu'est penser, notamment en Arts. Normal021falsefalsefalseFRX-NONEX-NONE / Style Definitions / table. MsoNormalTable {mso-style-name : "Tableau Normal" ; mso-tstyle-rowband-size : 0 ; mso-tstyle-colband-size : 0 ; mso-style-noshow : yes ; mso-style-priority : 99 ; mso-style-parent : "" ; mso-padding-alt : 0cm 5.
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la catastrophe est, le plus souvent, appréhendée au prisme de l'apparition d'un désordre, de plus ou moins grande échelle, qui dépasse toute rationalité. Le sujet est alors rattrapé par une émotion intense : un frisson. Parlant de "catastrophe" , il pourrait s'agir de questionner la concordance entre ce qui est perçu comme un chaos qui vient mettre à mal un ordre, et le trouble radical qui saisit le sujet, lequel en est l'objet ou le témoin.
Se dessinent donc, quand la catastrophe est évoquée, deux paradigmes : dans l'un, le domestique, le figé, le neutralisé correspondent à un certain état du monde connu ; quand dans l'autre, l'imprévisible, le mouvant et la plasticité forment un inter-monde incertain. La catastrophe met ainsi fin à la permanence d'un ordre par le trouble et le dérèglement. Dès lors, peut-être faut-il s'interroger sur les véritables enjeux de la catastrophe, qui a à voir avec une disposition renouvelée de la pensée.