Essaim N° 38, printemps 2017
Les dits psychotiques et leurs interprétations

Par : Erès
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  • Nombre de pages184
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.328 kg
  • Dimensions17,0 cm × 24,0 cm × 1,4 cm
  • ISBN978-2-7492-5503-3
  • EAN9782749255033
  • Date de parution20/04/2017
  • ÉditeurErès

Résumé

L'invitation de Lacan selon laquelle la psychose est ce devant quoi un analyste ne doit reculer en aucun cas est a priori admise par tous ceux qui s'orientent de son enseignement. Pourtant, il y a aujourd'hui pléthore de contributions qui, bien que mettant l'accent sur le potentiel créatif du sujet psychotique, relaient de vieilles antiennes qui véhiculent une conception déficitaire en récusant notamment l'efficience du sujet supposé savoir, du fantasme, du désir, voire même l'existence du sujet de l'inconscient ! La cure du "sujet" psychotique, dès lors hantée par le primum non nocere et guidée par le seul souci du tempérament de la jouissance, cède sur l'éthique de la psychanalyse et confine inévitablement à une psychothérapie de soutien.
On oublie par là qu'avant même la psychose, c'est surtout la psychanalyse qui est ce devant quoi un analyste ne doit reculer en aucun cas. S'il convient d'envisager les spécificités de la cure d'un sujet psychotique, à partir de l' "autre centrement" qu'elle implique, comment s'y ordonnent, par exemple, l'articulation de la rectification subjective, du développement du transfert et de l'interprétation ? Quid de l'acte de l'analyste, de la fin de l'analyse et de la passe dans les psychoses ? En quoi le pluralisme des jouissances et des noms du père, mais aussi des notions telles que le sinthome, la lettre ou les "maladies de la mentalité", ouvrent des perspectives nouvelles qui permettent de repenser la clinique traditionnelle et ses diagnostics sans perdre pour autant l'horizon de la psychanalyse ?
L'invitation de Lacan selon laquelle la psychose est ce devant quoi un analyste ne doit reculer en aucun cas est a priori admise par tous ceux qui s'orientent de son enseignement. Pourtant, il y a aujourd'hui pléthore de contributions qui, bien que mettant l'accent sur le potentiel créatif du sujet psychotique, relaient de vieilles antiennes qui véhiculent une conception déficitaire en récusant notamment l'efficience du sujet supposé savoir, du fantasme, du désir, voire même l'existence du sujet de l'inconscient ! La cure du "sujet" psychotique, dès lors hantée par le primum non nocere et guidée par le seul souci du tempérament de la jouissance, cède sur l'éthique de la psychanalyse et confine inévitablement à une psychothérapie de soutien.
On oublie par là qu'avant même la psychose, c'est surtout la psychanalyse qui est ce devant quoi un analyste ne doit reculer en aucun cas. S'il convient d'envisager les spécificités de la cure d'un sujet psychotique, à partir de l' "autre centrement" qu'elle implique, comment s'y ordonnent, par exemple, l'articulation de la rectification subjective, du développement du transfert et de l'interprétation ? Quid de l'acte de l'analyste, de la fin de l'analyse et de la passe dans les psychoses ? En quoi le pluralisme des jouissances et des noms du père, mais aussi des notions telles que le sinthome, la lettre ou les "maladies de la mentalité", ouvrent des perspectives nouvelles qui permettent de repenser la clinique traditionnelle et ses diagnostics sans perdre pour autant l'horizon de la psychanalyse ?
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