Entretemps N° 3
Le jansénisme en Forez au XVIIIe siècle

Par : Philippe Castagnetti, Patrice Moreau, Gérard Aventurier, Alain Collet, Collectif

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  • Nombre de pages191
  • PrésentationBroché
  • Poids0.295 kg
  • Dimensions14,9 cm × 20,8 cm × 1,1 cm
  • ISBN2-86272-304-5
  • EAN9782862723044
  • Date de parution11/03/2004
  • ÉditeurPU Saint-Etienne

Résumé

Ce troisième numéro d'Entretemps est consacré en très grande partie à un des sujets qui, au sein de la recherche locale, suscite actuellement un ample renouvellement historiographique : le jansénisme forézien des Lumières. Il propose plusieurs approches d'un courant dont les prolongements aux XIXe et XXe siècles ont longtemps davantage intéressé que sa genèse et son développement à la fin de l'époque moderne. S'appuyant sur des communautés religieuses, au premier rang desquelles les oratoriens de Notre-Dame-de-Grâces, mais aussi sur un certain nombre de " bons curés ", dont François Jacquemont à Saint-Médard-en-Forez demeure le plus illustre, ce mouvement, au faible caractère urbain, se modifie considérablement dans ses lieux et ses pratiques au cours du XVIIIe siècle : en passant du couvent au presbytère, il perd de son attachement à la culture livresque pour privilégier, avec près de quarante ans de retard par rapport à Paris, prophéties, miracles et convulsions, gagnant par là une dimension populaire qui survivra à la Révolution.
Ce troisième numéro d'Entretemps est consacré en très grande partie à un des sujets qui, au sein de la recherche locale, suscite actuellement un ample renouvellement historiographique : le jansénisme forézien des Lumières. Il propose plusieurs approches d'un courant dont les prolongements aux XIXe et XXe siècles ont longtemps davantage intéressé que sa genèse et son développement à la fin de l'époque moderne. S'appuyant sur des communautés religieuses, au premier rang desquelles les oratoriens de Notre-Dame-de-Grâces, mais aussi sur un certain nombre de " bons curés ", dont François Jacquemont à Saint-Médard-en-Forez demeure le plus illustre, ce mouvement, au faible caractère urbain, se modifie considérablement dans ses lieux et ses pratiques au cours du XVIIIe siècle : en passant du couvent au presbytère, il perd de son attachement à la culture livresque pour privilégier, avec près de quarante ans de retard par rapport à Paris, prophéties, miracles et convulsions, gagnant par là une dimension populaire qui survivra à la Révolution.