Eclipses N° 69, décembre 2021
Claude Chabrol, contes cruels

Par : Revue Eclipses
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  • Nombre de pages168
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.31 kg
  • Dimensions16,0 cm × 23,0 cm × 1,0 cm
  • ISBN979-10-94110-14-0
  • EAN9791094110140
  • Date de parution20/12/2021
  • ÉditeurRevue Eclipses

Résumé

Soucieuse d'emmener le spectateur vers plus de lucidité, l'oeuvre de Claude CHABROL emprunte très souvent le détour du cinéma de genre pour mieux sonder l'inégalité sociale ou interroger l'illusion d'émancipation à travers le sort de rêveurs qui, comme l'héroïne de Madame Bovary (1991), courent à leur perte, pour en définitive, derrière la distance du réalisme stylisé, nous rendre proches de monstres qui ne le sont guère moins que l'entourage ou la société dans laquelle ils évoluent (Que la bête meure, 1969 ; Le Boucher, 1970).
D'un film à l'autre, Chabrol brosse le tableau d'une France passée au crible d'une cruauté générale (Les Bonnes femmes, 1960 ; Poulet au vinaigre, 1985 ; Une affaire de femmes, 1988) n'épargnant ni les uns ni les autres, à commencer par la bourgeoisie, cible privilégiée de la satire (La Muette, 1965 ; La Cérémonie, 1995, La Fleur du mal, 2003), mais reflet grimaçant d'une humanité mise à mal.
Soucieuse d'emmener le spectateur vers plus de lucidité, l'oeuvre de Claude CHABROL emprunte très souvent le détour du cinéma de genre pour mieux sonder l'inégalité sociale ou interroger l'illusion d'émancipation à travers le sort de rêveurs qui, comme l'héroïne de Madame Bovary (1991), courent à leur perte, pour en définitive, derrière la distance du réalisme stylisé, nous rendre proches de monstres qui ne le sont guère moins que l'entourage ou la société dans laquelle ils évoluent (Que la bête meure, 1969 ; Le Boucher, 1970).
D'un film à l'autre, Chabrol brosse le tableau d'une France passée au crible d'une cruauté générale (Les Bonnes femmes, 1960 ; Poulet au vinaigre, 1985 ; Une affaire de femmes, 1988) n'épargnant ni les uns ni les autres, à commencer par la bourgeoisie, cible privilégiée de la satire (La Muette, 1965 ; La Cérémonie, 1995, La Fleur du mal, 2003), mais reflet grimaçant d'une humanité mise à mal.