Clio N° 48/2018
Genre et espace (post-)ottoman

Par : Fabio Giomi, Ece Zerman
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  • Nombre de pages315
  • PrésentationBroché
  • FormatGrand Format
  • Poids0.426 kg
  • Dimensions15,0 cm × 21,0 cm × 1,9 cm
  • ISBN978-2-410-01429-7
  • EAN9782410014297
  • Date de parution28/12/2018
  • ÉditeurBelin
  • ContributeurRebecca Rogers
  • Auteur Collectif

Résumé

Quel rôle l'Empire ottoman a-t-il joué dans la production et la contestation des normes de contrôle du corps et de la sexualité, ainsi que dans l'encadrement des rapports de genre ? Et comment la référence à l'Empire ottoman continue-t-elle à hanter les différents espaces publics qui se sont formés sur le cendres de cette entité politique jusqu'à aujourd'hui ? Depuis au moins le XIXe siècle, moment qui marque la crise militaire, économique et politique de l'Empire et en même temps ses efforts de réformes, le corps est devenu un terrain de confrontation essentiel.
En effet, les acteurs étatiques, religieux et de la société civile en formation ont essayé d'inscrire dans les corps des hommes, et surtout des femmes, leurs différents projets politiques, visant à établir différentes loyautés impériales, nationales ou confessionnelles, et à tracer des frontières entre un " nous " et un " autre ". Même aujourd'hui, l'empire reste une référence qui structure de façon significative les espaces publics des Etats post-ottomans, et cette référence est à la fois mobilisée et démobilisée pour promouvoir certains schèmes de pensée sur l'égalité des sexes, les modes de vie genrés/sexués, la sexuation des espaces publics et la reconfiguration des corps.
C'est cela qu'il sagot d'analyser dans ce numéro de la revue Clio.
Quel rôle l'Empire ottoman a-t-il joué dans la production et la contestation des normes de contrôle du corps et de la sexualité, ainsi que dans l'encadrement des rapports de genre ? Et comment la référence à l'Empire ottoman continue-t-elle à hanter les différents espaces publics qui se sont formés sur le cendres de cette entité politique jusqu'à aujourd'hui ? Depuis au moins le XIXe siècle, moment qui marque la crise militaire, économique et politique de l'Empire et en même temps ses efforts de réformes, le corps est devenu un terrain de confrontation essentiel.
En effet, les acteurs étatiques, religieux et de la société civile en formation ont essayé d'inscrire dans les corps des hommes, et surtout des femmes, leurs différents projets politiques, visant à établir différentes loyautés impériales, nationales ou confessionnelles, et à tracer des frontières entre un " nous " et un " autre ". Même aujourd'hui, l'empire reste une référence qui structure de façon significative les espaces publics des Etats post-ottomans, et cette référence est à la fois mobilisée et démobilisée pour promouvoir certains schèmes de pensée sur l'égalité des sexes, les modes de vie genrés/sexués, la sexuation des espaces publics et la reconfiguration des corps.
C'est cela qu'il sagot d'analyser dans ce numéro de la revue Clio.