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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 5 sur un total de 5
  • Attendrissant
Découverte de l'auteur
Une première lecture de cet auteur qui navigue entre érudition, histoire familiale romanesque et une forme de naïveté face au questionnement existentiel. Un vagabondage littéraire agréable et intéressant.
Une première lecture de cet auteur qui navigue entre érudition, histoire familiale romanesque et une forme de naïveté face au questionnement existentiel. Un vagabondage littéraire agréable et intéressant.
Trois mille chevaux-vapeur
Note donnée le 2014-06-16
  • Passionnant
  • XIXe siècle
  • Enivrant
  • Monte Carlo
Un tourbillon de sensations
Obtenu gratuitement au salon Lire en poche, ce livre attendait sagement sur ma bibliothèque que je décide de m'intéresser à lui. En cette journée grise et froide de novembre, le voilà qu'il m'interpelle pour combler l'ennui de cette journée. Un vrai plaisir de plonger dans la précision des descriptions de cet auteur, aspect qui plaira à tout ceux qui observent plus qu'ils ne parlent. Il y a de quoi être totalement captivé par ces destins paisibles en proie à la passion des sentiments et au respect des normes. Une écriture fluide, précise et riche, qui donne envie de se pencher sur les autres nouvelles de cet auteur.
Obtenu gratuitement au salon Lire en poche, ce livre attendait sagement sur ma bibliothèque que je décide de m'intéresser à lui. En cette journée grise et froide de novembre, le voilà qu'il m'interpelle pour combler l'ennui de cette journée. Un vrai plaisir de plonger dans la précision des descriptions de cet auteur, aspect qui plaira à tout ceux qui observent plus qu'ils ne parlent. Il y a de quoi être totalement captivé par ces destins paisibles en proie à la passion des sentiments et au respect des normes. Une écriture fluide, précise et riche, qui donne envie de se pencher sur les autres nouvelles de cet auteur.
Inferno
Avis posté le 2013-10-29
  • XXIe siècle
  • Venise
  • italie
  • Constantinople
  • Turquie
  • Surprenant
  • Dante
  • Robet Langdon
Efficace
Un scénario efficace qui commence sur les chapeaux de roues. Si les ficelles sont toujours les mêmes, ce nouvel épisode des aventures de R. Langdon fait selon moi le pont entre les premiers livres de Dan Brown et la fibre Da Vinci Code. Avec le charme de Florence, Venise, Constantinople et l'ambiance inquiétante de la Divine Comédie de Dante, le cocktail se boit comme du petit lait.
Un scénario efficace qui commence sur les chapeaux de roues. Si les ficelles sont toujours les mêmes, ce nouvel épisode des aventures de R. Langdon fait selon moi le pont entre les premiers livres de Dan Brown et la fibre Da Vinci Code. Avec le charme de Florence, Venise, Constantinople et l'ambiance inquiétante de la Divine Comédie de Dante, le cocktail se boit comme du petit lait.
Le Syndrome de Fritz
Avis posté le 2013-09-19
  • Emouvant
  • XXe siècle
  • Paris
  • russie
  • Attendrissant
  • Samara
  • Fritz
Comme une valse russe
Entre les quatre murs oppressants et suant l’humidité des vieilles pierres du squat parisien rue des Thermopyles, Fritz, émigré russe, ôte ses vêtements, se bande les yeux avec le foulard de sa mère, prend son marqueur rouge et commence à écrire ses souvenirs d’enfance sur son drap tendu. Il nous amène à Samara, décors de son enfance, où Fritz, garçon obèse subit les railleries de ses camarades et de sa famille, à l'exception de son arrière-grand-mère, aveugle mais portant sur lui un regard tendre. A des scènes crues dans une ambiance "sale", s'opposent des parenthèses de liberté, de joie aux yeux de Fritz, renforcées par une écriture variant entre prose poétique et argotique, de flots libres à des passages saccadés, rudes. Cette écriture évolue à mesure que Fritz grandit, se confronte à l'armée, au froid, à l'absurdité de la vie. Nous retrouvons un goût de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, la poésie et l'argot de Charles Bukowski, les paysages des camps Russe d'Alexandre Soljénitsyne. Un écrivain encore méconnu mais qui vaut la peine de s'attarder sur son oeuvre, notamment ses derniers écrits en français, renforçant le jeu avec la langue. Dmitri Bortnikov est né à Samara en 1968 dans la steppe entre Moscou et le mont Oural avant d’échouer à Paris en 2000. Il fut élevé par son arrière-grand-mère, aveugle de naissance, qui lui a tout appris, de la marche à la nage en passant par la responsabilité. Pour rester dans une tradition familiale il désirait être médecin mais il fit finalement son service militaire par enthousiasme et dans l'espoir de maigrir. Il passa deux ans dans l'infanterie. Il fut également aide-soignant dans une maternité et professeur de danse. Cuisinier en France pour une comtesse russe, c'est elle qui l'amène à apprendre à parler français, et c'est au cours d'un repas qu'un certain Mikhaïl Gorbatchev le pousse à l'écriture au vu de la répartie dont il fait preuve pour défendre ce dernier vis-à-vis de son épouse. Il reçut en 2002 le Booker Prize pour le Syndrome de Fritz, et la même année le prix du best seller national (en Russie).
Entre les quatre murs oppressants et suant l’humidité des vieilles pierres du squat parisien rue des Thermopyles, Fritz, émigré russe, ôte ses vêtements, se bande les yeux avec le foulard de sa mère, prend son marqueur rouge et commence à écrire ses souvenirs d’enfance sur son drap tendu. Il nous amène à Samara, décors de son enfance, où Fritz, garçon obèse subit les railleries de ses camarades et de sa famille, à l'exception de son arrière-grand-mère, aveugle mais portant sur lui un regard tendre. A des scènes crues dans une ambiance "sale", s'opposent des parenthèses de liberté, de joie aux yeux de Fritz, renforcées par une écriture variant entre prose poétique et argotique, de flots libres à des passages saccadés, rudes. Cette écriture évolue à mesure que Fritz grandit, se confronte à l'armée, au froid, à l'absurdité de la vie. Nous retrouvons un goût de Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline, la poésie et l'argot de Charles Bukowski, les paysages des camps Russe d'Alexandre Soljénitsyne. Un écrivain encore méconnu mais qui vaut la peine de s'attarder sur son oeuvre, notamment ses derniers écrits en français, renforçant le jeu avec la langue. Dmitri Bortnikov est né à Samara en 1968 dans la steppe entre Moscou et le mont Oural avant d’échouer à Paris en 2000. Il fut élevé par son arrière-grand-mère, aveugle de naissance, qui lui a tout appris, de la marche à la nage en passant par la responsabilité. Pour rester dans une tradition familiale il désirait être médecin mais il fit finalement son service militaire par enthousiasme et dans l'espoir de maigrir. Il passa deux ans dans l'infanterie. Il fut également aide-soignant dans une maternité et professeur de danse. Cuisinier en France pour une comtesse russe, c'est elle qui l'amène à apprendre à parler français, et c'est au cours d'un repas qu'un certain Mikhaïl Gorbatchev le pousse à l'écriture au vu de la répartie dont il fait preuve pour défendre ce dernier vis-à-vis de son épouse. Il reçut en 2002 le Booker Prize pour le Syndrome de Fritz, et la même année le prix du best seller national (en Russie).