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Dubruit Danslesoreilles

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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 8 sur un total de 34
Des noeuds d'acier
Avis posté le 2013-12-27
    chronique de dubruitdanslesoreilles
    L’originalité de Des nœuds d’acier est de mettre en scènes des protagonistes très surprenants. En effet, les bourreaux sont deux vieillards vivant en autarcie dans leur ferme perdue entre plateaux et collines, la victime elle, est un ex-taulard qui a été condamné pour avoir rendu son frère grabataire. Le récit est écrit à la première personne, du point de vue de Théo. On découvre un homme sans regret pour les crimes qu’il a commis. Sandrine Colette prend le parti de le dépeindre comme quelqu'un de mauvais dans les premières pages du livre. Ensuite, on se surprend à éprouver de la sympathie pour lui, on a l’impression qu’il se purge de ses démons intérieurs en faisant de longues randonnées. À ce titre, l’auteur arrive très bien à retranscrire la beauté des paysages et les différents changements de saisons qui auront lieu au cours de l’histoire. Bien que certaines scènes soient assez violentes et crues dans les descriptions, le gros du texte s’attarde sur la psychologie des personnages. Petit à petit, on voit Théo plier sous le joug de ses geôliers. D’abord on se rebelle, ensuite on se résigne. Il y a juste un chapitre, vers le dernier tiers du livre qui fait un peu redit avec les précédents et qui aurait peut-être pu être évité. C’est bien là la seule chose que je pourrais reprocher à l’auteur (5 ou 6 pages sur 256, pas de quoi mettre en péril l’ouvrage). Tout cela est amené de manière judicieuse, et l’ensemble est crédible. La plume de Sandrine Colette est agréable et s’attarde principalement sur le ressenti des personnages. C’est ce qui fait de Des nœuds d’acier un roman de grande qualité qui vous prend aux tripes. http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/
    L’originalité de Des nœuds d’acier est de mettre en scènes des protagonistes très surprenants. En effet, les bourreaux sont deux vieillards vivant en autarcie dans leur ferme perdue entre plateaux et collines, la victime elle, est un ex-taulard qui a été condamné pour avoir rendu son frère grabataire. Le récit est écrit à la première personne, du point de vue de Théo. On découvre un homme sans regret pour les crimes qu’il a commis. Sandrine Colette prend le parti de le dépeindre comme quelqu'un de mauvais dans les premières pages du livre. Ensuite, on se surprend à éprouver de la sympathie pour lui, on a l’impression qu’il se purge de ses démons intérieurs en faisant de longues randonnées. À ce titre, l’auteur arrive très bien à retranscrire la beauté des paysages et les différents changements de saisons qui auront lieu au cours de l’histoire. Bien que certaines scènes soient assez violentes et crues dans les descriptions, le gros du texte s’attarde sur la psychologie des personnages. Petit à petit, on voit Théo plier sous le joug de ses geôliers. D’abord on se rebelle, ensuite on se résigne. Il y a juste un chapitre, vers le dernier tiers du livre qui fait un peu redit avec les précédents et qui aurait peut-être pu être évité. C’est bien là la seule chose que je pourrais reprocher à l’auteur (5 ou 6 pages sur 256, pas de quoi mettre en péril l’ouvrage). Tout cela est amené de manière judicieuse, et l’ensemble est crédible. La plume de Sandrine Colette est agréable et s’attarde principalement sur le ressenti des personnages. C’est ce qui fait de Des nœuds d’acier un roman de grande qualité qui vous prend aux tripes. http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/
    De fièvre et de sang
    Avis posté le 2013-12-19
      chronique de dubruitdanslesoreilles
      On démarre le récit à 100 à l’heure, pendant 90 pages ça n’arrête pas. Malgré cela, Sire Cédric pose les bases de son intrigue et présente les protagonistes avec brio, et ce dans le feu de l’action. C’est seulement à la fin de la première partie que l’on peut lever les yeux du livre et reprendre son souffle. Voilà une (longue) introduction magistrale, de quoi être rassuré pour la suite de la lecture. Le Vauvert et Eva me font penser au duo d’enquêteur Sharko/Hennebelle de Thilliez. Eva est un personnage atypique, l’idée de faire d’elle un profileur albinos est excellente et ouvre des perspectives intéressantes en terme de psychologie. Elle est traumatisée par un lourd passé qui l’oblige à prendre des médicaments pour éviter d’avoir d’étranges visions (chez Thilliez, Sharko ne se remet pas de la mort de sa femme et de sa fille, il a lui aussi des visons). Vauvert est quant à lui plus terre à terre, c’est un homme de terrain un peu tête brulée (rôle tenu par Hennebelle pour l’auteur du Nord de la France). Aux éléments du thriller, Sire Cédric ajoute des ingrédients fantastiques, mais attention, ici c’est du sérieux. L’écrivain nous plonge dans le folklore européen. Les références majeures dans le domaine étant Vlad l’empaleur (celui du Dracula de Stoker) et la Comtesse Bathory (une forte sympathique demoiselle hongroise qui prenait des bains de sang pour ne pas vieillir. Heureusement, de nos jours il y a le lait d’ânesse). Les composantes surréalistes sont parfaitement maitrisées et se marient à merveille dans le récit. La musique est source d’inspiration pour l’auteur, il se permet même une scène se déroulant dans un club où joue le groupe de Métal portugais Moonspell, un régal pour les amateurs du genre. Sir Cédric fait partie de ces personnes qui ont su intégrer les influences du cinéma dans leurs écrits. Les chapitres sont courts et donnent un rythme incroyable au texte. Parfois, ils ne sont composés que d’une seule page, comme si, lors d’un film, deux scènes s’entrechoquaient. Les 100 dernières pages sont d’une intensité rare. L’auteur excelle dans l’action et arrive à construire une atmosphère sombre et violente. Une grande découverte pour moi ! http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/2013/12/chronique-de-de-fi%C3%A8vre-et-de-sang-de-sire-c%C3%A9dric.html
      On démarre le récit à 100 à l’heure, pendant 90 pages ça n’arrête pas. Malgré cela, Sire Cédric pose les bases de son intrigue et présente les protagonistes avec brio, et ce dans le feu de l’action. C’est seulement à la fin de la première partie que l’on peut lever les yeux du livre et reprendre son souffle. Voilà une (longue) introduction magistrale, de quoi être rassuré pour la suite de la lecture. Le Vauvert et Eva me font penser au duo d’enquêteur Sharko/Hennebelle de Thilliez. Eva est un personnage atypique, l’idée de faire d’elle un profileur albinos est excellente et ouvre des perspectives intéressantes en terme de psychologie. Elle est traumatisée par un lourd passé qui l’oblige à prendre des médicaments pour éviter d’avoir d’étranges visions (chez Thilliez, Sharko ne se remet pas de la mort de sa femme et de sa fille, il a lui aussi des visons). Vauvert est quant à lui plus terre à terre, c’est un homme de terrain un peu tête brulée (rôle tenu par Hennebelle pour l’auteur du Nord de la France). Aux éléments du thriller, Sire Cédric ajoute des ingrédients fantastiques, mais attention, ici c’est du sérieux. L’écrivain nous plonge dans le folklore européen. Les références majeures dans le domaine étant Vlad l’empaleur (celui du Dracula de Stoker) et la Comtesse Bathory (une forte sympathique demoiselle hongroise qui prenait des bains de sang pour ne pas vieillir. Heureusement, de nos jours il y a le lait d’ânesse). Les composantes surréalistes sont parfaitement maitrisées et se marient à merveille dans le récit. La musique est source d’inspiration pour l’auteur, il se permet même une scène se déroulant dans un club où joue le groupe de Métal portugais Moonspell, un régal pour les amateurs du genre. Sir Cédric fait partie de ces personnes qui ont su intégrer les influences du cinéma dans leurs écrits. Les chapitres sont courts et donnent un rythme incroyable au texte. Parfois, ils ne sont composés que d’une seule page, comme si, lors d’un film, deux scènes s’entrechoquaient. Les 100 dernières pages sont d’une intensité rare. L’auteur excelle dans l’action et arrive à construire une atmosphère sombre et violente. Une grande découverte pour moi ! http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/2013/12/chronique-de-de-fi%C3%A8vre-et-de-sang-de-sire-c%C3%A9dric.html
      Après la fin
      Avis posté le 2013-11-24
        chronique de dubruitdanslesoreilles
        Alors, qui a-t-il après la fin ? Et bien, il y a toujours de la haine ! On retrouve donc Tiphaine, Sylvain et Milo qui tentent de surmonter tant bien que mal les terribles évènements arrivés il y a 7 ans (je ne vous les dévoilerais pas, et oui certains d’entre vous n’ont pas encore lu Derrière la haine, mais chut). Ils sont tous trois meurtris ; l’amour entre Tiphaine et Sylvain est vacillant et Milo pense être devenu une sorte d’ange de la mort qui frappe les personnes qu’il aime. L’emménagement d’une nouvelle voisine va faire resurgir d’anciens démons. L’auteure le dit elle-même, son fonds de commerce c’est le quotidien. C’est ce qui fait la force de son écriture. Cette histoire est comme un croisement entre un fait divers lu dans la presse et un épisode de Desperate housewifes. La volonté d’inscrire le récit dans le réel et l’air du temps est flagrante quand Barbara Abel s’attarde sur le jeune Milo. Celui-ci passe beaucoup de temps sur Facebook et joue aux jeux vidéo (Assassin’ s creed, pour les connaisseurs, est même cité) Vous ne serez pas dépaysé avec cette suite, Barbara Abel est toujours aussi douée pour nous faire entrer dans la tête des personnages. On ressent parfaitement les sentiments, une forte empathie se met en place entre le lecteur et les protagonistes du livre. J’ai trouvé vraiment intéressant la réflexion sur le comment vivre après avoir commis des actes atroces, et jusque ou est-on capable d’aller par amour pour ses enfants. Voilà donc un thriller psychologique très réussi, comme son ainé. Il y a vraiment une continuité, d’ailleurs qui sait, nous aurons peut-être droit à un troisième volet... http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/2013/11/chronique-d-apres-la-fin-de-barbara-abel.html
        Alors, qui a-t-il après la fin ? Et bien, il y a toujours de la haine ! On retrouve donc Tiphaine, Sylvain et Milo qui tentent de surmonter tant bien que mal les terribles évènements arrivés il y a 7 ans (je ne vous les dévoilerais pas, et oui certains d’entre vous n’ont pas encore lu Derrière la haine, mais chut). Ils sont tous trois meurtris ; l’amour entre Tiphaine et Sylvain est vacillant et Milo pense être devenu une sorte d’ange de la mort qui frappe les personnes qu’il aime. L’emménagement d’une nouvelle voisine va faire resurgir d’anciens démons. L’auteure le dit elle-même, son fonds de commerce c’est le quotidien. C’est ce qui fait la force de son écriture. Cette histoire est comme un croisement entre un fait divers lu dans la presse et un épisode de Desperate housewifes. La volonté d’inscrire le récit dans le réel et l’air du temps est flagrante quand Barbara Abel s’attarde sur le jeune Milo. Celui-ci passe beaucoup de temps sur Facebook et joue aux jeux vidéo (Assassin’ s creed, pour les connaisseurs, est même cité) Vous ne serez pas dépaysé avec cette suite, Barbara Abel est toujours aussi douée pour nous faire entrer dans la tête des personnages. On ressent parfaitement les sentiments, une forte empathie se met en place entre le lecteur et les protagonistes du livre. J’ai trouvé vraiment intéressant la réflexion sur le comment vivre après avoir commis des actes atroces, et jusque ou est-on capable d’aller par amour pour ses enfants. Voilà donc un thriller psychologique très réussi, comme son ainé. Il y a vraiment une continuité, d’ailleurs qui sait, nous aurons peut-être droit à un troisième volet... http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/2013/11/chronique-d-apres-la-fin-de-barbara-abel.html
        Paris la nuit
        Avis posté le 2013-11-04
          chronique de dubruitdanslesoreilles
          http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/2013/11/chronique-de-paris-la-nuit-de-j%C3%A9r%C3%A9mie-guez.html Ce premier roman de Jérémie Guez pose les bases d’un style d’écriture vif et rythmé. D’un grand réalisme, la misère sociale, avec son lot de violence, saute au visage. Le personnage d’ Abraham a conscience d’entrer dans un engrenage dont il est difficile de se sortir. En commettant son premier braquage, en mettant une arme dans la poche de son blouson, il sait qu’il scelle son destin. Paris la nuit annonce l’émergence d’un nouveau talent qui sera confirmé par l’excellent Balancé dans les cordes. À 25 ans Jérémie Guez est incontestablement une étoile montante de la littérature noire française.
          http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/2013/11/chronique-de-paris-la-nuit-de-j%C3%A9r%C3%A9mie-guez.html Ce premier roman de Jérémie Guez pose les bases d’un style d’écriture vif et rythmé. D’un grand réalisme, la misère sociale, avec son lot de violence, saute au visage. Le personnage d’ Abraham a conscience d’entrer dans un engrenage dont il est difficile de se sortir. En commettant son premier braquage, en mettant une arme dans la poche de son blouson, il sait qu’il scelle son destin. Paris la nuit annonce l’émergence d’un nouveau talent qui sera confirmé par l’excellent Balancé dans les cordes. À 25 ans Jérémie Guez est incontestablement une étoile montante de la littérature noire française.
          Le crime parfait
          Avis posté le 2013-09-27
            chronique de dubruitdanslesoreilles
            Voilà un petit livre fort plaisant. Ce duo est, à sa manière, assez touchant. Après 20 ans de mariage, ils ne se supportent plus. Pourtant, à aucun moment ils n’envisagent le divorce, non, ils préfèrent mettre fin aux jours de l’autre. La trame est assez classique, mais il y a un côté presque humoristique. En effet, l’auteur se plait à décrire les mauvaises manies et les petits travers du couple (ronflement et une passion dévorante pour les séries policières pour lui, amant et une fâcheuse tendance à la dépense pour elle). Le fait que chacun a, dans son coin et en même temps, fomenté un plan pour réaliser « le crime parfait » et se débarrasser de sa tendre moitié apporte un attrait non négligeable à l’intrigue. Eh oui, il n’y a pas un gentil et un méchant dans ce couple. Ils sont tous deux devenus de potentiels assassins. En fin de compte, ces deux-là se ressemblent bien plus qu’ils ne le pensent ! Des personnages sympathiques… enfin, que l’on adore détester disons, un peu de suspens, un soupçon d’humour et un réduit font de ce Crime Parfait une lecture agréable à offrir à votre chéri(e). Pour la petite histoire, j’ai lu ce livre le jour de mes 5 ans de mariage… ouf, j’ai encore 15 années devant moi ! (j’embrasse ma tendre épouse au passage). http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/chronique-de-le-crime-parfait-de-peter-james
            Voilà un petit livre fort plaisant. Ce duo est, à sa manière, assez touchant. Après 20 ans de mariage, ils ne se supportent plus. Pourtant, à aucun moment ils n’envisagent le divorce, non, ils préfèrent mettre fin aux jours de l’autre. La trame est assez classique, mais il y a un côté presque humoristique. En effet, l’auteur se plait à décrire les mauvaises manies et les petits travers du couple (ronflement et une passion dévorante pour les séries policières pour lui, amant et une fâcheuse tendance à la dépense pour elle). Le fait que chacun a, dans son coin et en même temps, fomenté un plan pour réaliser « le crime parfait » et se débarrasser de sa tendre moitié apporte un attrait non négligeable à l’intrigue. Eh oui, il n’y a pas un gentil et un méchant dans ce couple. Ils sont tous deux devenus de potentiels assassins. En fin de compte, ces deux-là se ressemblent bien plus qu’ils ne le pensent ! Des personnages sympathiques… enfin, que l’on adore détester disons, un peu de suspens, un soupçon d’humour et un réduit font de ce Crime Parfait une lecture agréable à offrir à votre chéri(e). Pour la petite histoire, j’ai lu ce livre le jour de mes 5 ans de mariage… ouf, j’ai encore 15 années devant moi ! (j’embrasse ma tendre épouse au passage). http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/chronique-de-le-crime-parfait-de-peter-james
            Loupo
            Avis posté le 2013-09-19
              chronique de dubruitdanslesoreilles
              Loupo est le quatrième roman de Jacques-Olivier Bosco. Loupo, c’est un bouquin où les mecs ont un nom d’animal et dézinguent à toute bilingue. Loupo, c’est une histoire d’amitié, une histoire d’amour, une histoire d’hommes. Loupo, c’est ton prochain coup de cœur ! RESUME : Loupo, Kangou et Le Chat se sont rencontrés dans l’antichambre de l’enfer, à l’Assistance Publique. Orphelin, fugueur ou petit voyou, leur galère ne faisait alors que commencer… Vingt ans plus tard, la vie, ils ont décidé de la cramer… Ils sont devenus voleurs, braqueurs et délinquants. Les casses, les flingues, le fric, l’adrénaline, la révolte, la nuit… Ils sont comme l’orage, sombres et déchaînés… Sur les tuyaux du Chat, Loupo et Kangou – son ami, son frère – écument les bureaux de poste et les banques de la région parisienne. Pour l’argent, pour le plaisir, pour le frisson glacé… Jusqu’au jour où lors d’un braquage, Loupo tire par erreur sur un môme et le blesse grièvement. Après, c’est comme dans un rêve, plus la fin approche, plus les images s’effilochent… Les flics lancés à leurs trousses, une meute des cités qui leur colle aux basques, ils deviennent des loups… Disparaître, se livrer, tuer ou être tués… L’étau se resserre, mais avant, il leur faut solder les comptes et régler définitivement l’addition… MON AVIS : Vous l’avez certainement compris, ce livre m’a plu et pas qu’un peu… Je pourrais vous dire que les personnages sont d’une rare finesse. Je pourrais vous dire que ce livre, une fois ouvert, on ne peut plus le fermer. Je pourrais vous dire que le style de l’auteur est incroyable. Vives, cinglantes, les phrases forment une sorte de musique qui claque à nos oreilles. Les percussions sont les détonations des armes à feux. La basse, le cœur du héros qui bat pour leurs amis, leurs familles, leurs amours. La guitare, les courses poursuites effrénées en moto à plus de 150Kmh en plein centre ville. Le piano, les valeurs que porte Loupo en lui. Je pourrais vous dire tout ça, mais le mieux, c’est de vous faire lire les quelques lignes issues de la première page du livre : « La flamme sort de la gueule du canon et la balle gicle comme du sang. Les doigts devant mon visage s’envolent. Derrière, il y a ces yeux, ces feux, cette folie, comme un break de batterie, un roulement de basse, un riff de guitare, comme un cri. La violence et la peur. Avant que la balle ne frappe. » C’est la première fois, où, dès la première page, j’ai eu la certitude que je tenais entre les mains un livre dont j’allais me rappeler un long moment. Alors oui cette critique se veut dithyrambique, je ne soulignerais aucun défaut car je n’en ai vu aucun. Loupo c’est une déflagration qui vous vrille les tympans, un cri qui vous soulève les tripes. Alors merci Mr Bosco ! http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/chronique-de-loupo-de-jacques-olivier-bosco
              Loupo est le quatrième roman de Jacques-Olivier Bosco. Loupo, c’est un bouquin où les mecs ont un nom d’animal et dézinguent à toute bilingue. Loupo, c’est une histoire d’amitié, une histoire d’amour, une histoire d’hommes. Loupo, c’est ton prochain coup de cœur ! RESUME : Loupo, Kangou et Le Chat se sont rencontrés dans l’antichambre de l’enfer, à l’Assistance Publique. Orphelin, fugueur ou petit voyou, leur galère ne faisait alors que commencer… Vingt ans plus tard, la vie, ils ont décidé de la cramer… Ils sont devenus voleurs, braqueurs et délinquants. Les casses, les flingues, le fric, l’adrénaline, la révolte, la nuit… Ils sont comme l’orage, sombres et déchaînés… Sur les tuyaux du Chat, Loupo et Kangou – son ami, son frère – écument les bureaux de poste et les banques de la région parisienne. Pour l’argent, pour le plaisir, pour le frisson glacé… Jusqu’au jour où lors d’un braquage, Loupo tire par erreur sur un môme et le blesse grièvement. Après, c’est comme dans un rêve, plus la fin approche, plus les images s’effilochent… Les flics lancés à leurs trousses, une meute des cités qui leur colle aux basques, ils deviennent des loups… Disparaître, se livrer, tuer ou être tués… L’étau se resserre, mais avant, il leur faut solder les comptes et régler définitivement l’addition… MON AVIS : Vous l’avez certainement compris, ce livre m’a plu et pas qu’un peu… Je pourrais vous dire que les personnages sont d’une rare finesse. Je pourrais vous dire que ce livre, une fois ouvert, on ne peut plus le fermer. Je pourrais vous dire que le style de l’auteur est incroyable. Vives, cinglantes, les phrases forment une sorte de musique qui claque à nos oreilles. Les percussions sont les détonations des armes à feux. La basse, le cœur du héros qui bat pour leurs amis, leurs familles, leurs amours. La guitare, les courses poursuites effrénées en moto à plus de 150Kmh en plein centre ville. Le piano, les valeurs que porte Loupo en lui. Je pourrais vous dire tout ça, mais le mieux, c’est de vous faire lire les quelques lignes issues de la première page du livre : « La flamme sort de la gueule du canon et la balle gicle comme du sang. Les doigts devant mon visage s’envolent. Derrière, il y a ces yeux, ces feux, cette folie, comme un break de batterie, un roulement de basse, un riff de guitare, comme un cri. La violence et la peur. Avant que la balle ne frappe. » C’est la première fois, où, dès la première page, j’ai eu la certitude que je tenais entre les mains un livre dont j’allais me rappeler un long moment. Alors oui cette critique se veut dithyrambique, je ne soulignerais aucun défaut car je n’en ai vu aucun. Loupo c’est une déflagration qui vous vrille les tympans, un cri qui vous soulève les tripes. Alors merci Mr Bosco ! http://dubruitdanslesoreilles-delapoussieredanslesyeux.overblog.com/chronique-de-loupo-de-jacques-olivier-bosco