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Seule Venise
Avis posté le 2014-09-07
L'oubli dans une ville mélancolique
Claudie Gallay maîtrise l'art de nous proposer des romans d'atmosphère : un rivage tourmenté autant que l'âme de ses habitants dans "Les déferlantes", l'étouffante atmosphère d'un festival d'Avignon perturbé par les grèves dans "L'amour est une île" et la mélancolie d'une Venise sans lumière, refuge des âmes blessés dans "Seule Venise". J'aime cette maîtrise, cette capacité de nous emmener dans l'inconnu et de nous immerger dans un lieu en imprimant chez le lecteur une ambiance. L'écriture de Claudie Gallay est envoûtante, séduit ou pas le lecteur ne peut rester indifférent. Elle emploie ce phrasé synthétique, laisse des pauses, permettant au lecteur de "divaguer" et d'interpréter. J'aime cette façon d'écrire qui laisse de l'air et ne nous enferme pas.
S'agissant de l'histoire, celle-ci m'a moins envoûtée que d'autres romans de l'auteure. L'histoire est triste et interroge la capacité de résilience de chacun face au désespoir et aux amours blessés. L'héroïne part pour oublier la traîtrise de son ex, elle déambule dans Venise, s'abandonne, se perd pour tenter de renouer avec la vie. L'histoire d'amour avec le libraire est déconcertante et un peu d'optimisme aurait permis de renforcer l'idée d'une possible renaissance. Peut être suis-je trop optimiste et trop idéaliste ?
Il demeure quand même un bon roman, qui vous embarquera si vous êtes sensible au style de Claudie Gallay.
Claudie Gallay maîtrise l'art de nous proposer des romans d'atmosphère : un rivage tourmenté autant que l'âme de ses habitants dans "Les déferlantes", l'étouffante atmosphère d'un festival d'Avignon perturbé par les grèves dans "L'amour est une île" et la mélancolie d'une Venise sans lumière, refuge des âmes blessés dans "Seule Venise". J'aime cette maîtrise, cette capacité de nous emmener dans l'inconnu et de nous immerger dans un lieu en imprimant chez le lecteur une ambiance. L'écriture de Claudie Gallay est envoûtante, séduit ou pas le lecteur ne peut rester indifférent. Elle emploie ce phrasé synthétique, laisse des pauses, permettant au lecteur de "divaguer" et d'interpréter. J'aime cette façon d'écrire qui laisse de l'air et ne nous enferme pas.
S'agissant de l'histoire, celle-ci m'a moins envoûtée que d'autres romans de l'auteure. L'histoire est triste et interroge la capacité de résilience de chacun face au désespoir et aux amours blessés. L'héroïne part pour oublier la traîtrise de son ex, elle déambule dans Venise, s'abandonne, se perd pour tenter de renouer avec la vie. L'histoire d'amour avec le libraire est déconcertante et un peu d'optimisme aurait permis de renforcer l'idée d'une possible renaissance. Peut être suis-je trop optimiste et trop idéaliste ?
Il demeure quand même un bon roman, qui vous embarquera si vous êtes sensible au style de Claudie Gallay.