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Sarah LivrOns-nOus

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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 8 sur un total de 23
Le diable des sept mers Tome 1
Avis posté le 2013-10-29
    Raté...
    Le fils,Yves H, au scénario, le père, Hermann, au dessin.... pour un duo en demi-teinte. Il faut dire que la quatrième de couverture ne promet pas moins qu'« une héritière fugueuse, un aventurier sans scrupule, un capitaine pirate à la barbe noire de poudre et aux mains rouges de sang, un équipage de sales trognes assoiffées de rhum et affamées de chair humaine, des sauvages et cruels Caribes, une mystérieuse île volcanique et, surtout, un véritable trésor... ». Rien que ça me direz-vous ! Et c'est d'ailleurs ma première impression en refermant ces deux albums : à vouloir trop en faire, on s'égare... Mais commençons par souligner l'aspect très positif de ce diptyque : le dessin ! Je ne me souviens pas particulièrement avoir déjà lu du Hermann, mais je ne vais pas manquer de rattraper mon retard puisque j'ai beaucoup aimé ses aquarelles chaleureuses et lumineuses. Je n'ai eu aucun problème à me projeter dans cette ambiance ensoleillée (comment ça, « fuite du quotidien » ?! ») très brut de décoffrage, qui fait la part belle aux gueules cassées et au décors sauvages. Vous voulez du pirate ? Il y en a ! Malheureusement le scénario du fils est loin de servir le talent du père. Le rythme du récit, bien trop saccadé à mon goût, n'incite pas le lecteur à s'immerger et à se laisser porter par l'album, trop absorbé qu'il est à essayer de se retrouver parmi la multitude d'histoires croisées et de personnages. La narration saute du coq à l'âne, on finit par ne plus comprendre qui est qui et ce qu'on fait dans (ou plutôt sur) cette galère. L'impression de confusion est encore accentuée par le fait que le dessin, quoique très agréable, ne marque aucune distinction visuelle entre les événements passés ou présent, ainsi qu'entre les nombreuses aventures qui se produisent simultanément. La pointe de fantastique à la fin du premier tome promettait d'intéressants développements, mais elle se transforme très vite en une couche supplémentaire d'agacement, surtout lorsqu'elle se prête à des situations plus que fantaisistes qui ne manquent pas de se répercuter dans les dialogues, et qui offrent d'ailleurs des moments de fous rires incontrôlables : « Tant que l'Iguane est en vie, il n'est pas mort. » Sans déconner ?! En bref, regardez les images, et foncez découvrir des albums d'Hermann où Yves H. n'est pas au scénario.
    Le fils,Yves H, au scénario, le père, Hermann, au dessin.... pour un duo en demi-teinte. Il faut dire que la quatrième de couverture ne promet pas moins qu'« une héritière fugueuse, un aventurier sans scrupule, un capitaine pirate à la barbe noire de poudre et aux mains rouges de sang, un équipage de sales trognes assoiffées de rhum et affamées de chair humaine, des sauvages et cruels Caribes, une mystérieuse île volcanique et, surtout, un véritable trésor... ». Rien que ça me direz-vous ! Et c'est d'ailleurs ma première impression en refermant ces deux albums : à vouloir trop en faire, on s'égare... Mais commençons par souligner l'aspect très positif de ce diptyque : le dessin ! Je ne me souviens pas particulièrement avoir déjà lu du Hermann, mais je ne vais pas manquer de rattraper mon retard puisque j'ai beaucoup aimé ses aquarelles chaleureuses et lumineuses. Je n'ai eu aucun problème à me projeter dans cette ambiance ensoleillée (comment ça, « fuite du quotidien » ?! ») très brut de décoffrage, qui fait la part belle aux gueules cassées et au décors sauvages. Vous voulez du pirate ? Il y en a ! Malheureusement le scénario du fils est loin de servir le talent du père. Le rythme du récit, bien trop saccadé à mon goût, n'incite pas le lecteur à s'immerger et à se laisser porter par l'album, trop absorbé qu'il est à essayer de se retrouver parmi la multitude d'histoires croisées et de personnages. La narration saute du coq à l'âne, on finit par ne plus comprendre qui est qui et ce qu'on fait dans (ou plutôt sur) cette galère. L'impression de confusion est encore accentuée par le fait que le dessin, quoique très agréable, ne marque aucune distinction visuelle entre les événements passés ou présent, ainsi qu'entre les nombreuses aventures qui se produisent simultanément. La pointe de fantastique à la fin du premier tome promettait d'intéressants développements, mais elle se transforme très vite en une couche supplémentaire d'agacement, surtout lorsqu'elle se prête à des situations plus que fantaisistes qui ne manquent pas de se répercuter dans les dialogues, et qui offrent d'ailleurs des moments de fous rires incontrôlables : « Tant que l'Iguane est en vie, il n'est pas mort. » Sans déconner ?! En bref, regardez les images, et foncez découvrir des albums d'Hermann où Yves H. n'est pas au scénario.
    Coeur de pierre
    Avis posté le 2013-10-28
    • Emouvant
    • Attendrissant
    • Merveilleux
    Poétique, pour petits et grands
    Ouvrez grands vos yeux et prenez-en plein les mirettes ! Le duo Gauthier-Almanza est de retour après son sublime Aristide broie du noir pour un nouveau conte enchanteur pour petits et grands. Après les monstres et les cauchemars, il est ici question d'amours... impossible ou véritable. Difficile d'en dire plus à propos de cette petite histoire duelle sans tomber dans un fade résumé qui ne rendrait pas justice à la délicatesse apparente, tant de ses écrits que de ses illustrations. Aussitôt ouvert, l'album nous absorbe complètement dans son univers onirique et poétique, admirablement servi par les illustrations colorées et cotonneuses de Jérémie Almanza. Celui-ci émerveille par la maîtrise des ambiances qu'il arrive à créer en jouant sur deux tableaux complètement opposés : une atmosphère "Barbapapa", où la palette de couleurs chaudes domine (ces roses éblouissants !), une atmosphère très sombre où la pluie et les nuages règnent en maître. Davantage album illustré que bande dessinée, Cœur de Pierre offre ses pleines pages lumineuses que l'on ne se lasse pas de détailler et d'apprécier. Le texte, écrit en vers, est néanmoins tout à fait abordable même pour les plus jeunes, et l'on se laisse très vite bercer par cette mélodie rythmée et envoûtante, à la fois belle... et triste. Les 32 planches se dévorent en un instant mais se relisent (et se regardent) sans faim ! Pour un prix aussi doux, vous auriez tort de vous priver de cette courte histoire pleine d'émotions, signée par un duo en parfaite adéquation qui ne finit pas de nous enchanter.
    Ouvrez grands vos yeux et prenez-en plein les mirettes ! Le duo Gauthier-Almanza est de retour après son sublime Aristide broie du noir pour un nouveau conte enchanteur pour petits et grands. Après les monstres et les cauchemars, il est ici question d'amours... impossible ou véritable. Difficile d'en dire plus à propos de cette petite histoire duelle sans tomber dans un fade résumé qui ne rendrait pas justice à la délicatesse apparente, tant de ses écrits que de ses illustrations. Aussitôt ouvert, l'album nous absorbe complètement dans son univers onirique et poétique, admirablement servi par les illustrations colorées et cotonneuses de Jérémie Almanza. Celui-ci émerveille par la maîtrise des ambiances qu'il arrive à créer en jouant sur deux tableaux complètement opposés : une atmosphère "Barbapapa", où la palette de couleurs chaudes domine (ces roses éblouissants !), une atmosphère très sombre où la pluie et les nuages règnent en maître. Davantage album illustré que bande dessinée, Cœur de Pierre offre ses pleines pages lumineuses que l'on ne se lasse pas de détailler et d'apprécier. Le texte, écrit en vers, est néanmoins tout à fait abordable même pour les plus jeunes, et l'on se laisse très vite bercer par cette mélodie rythmée et envoûtante, à la fois belle... et triste. Les 32 planches se dévorent en un instant mais se relisent (et se regardent) sans faim ! Pour un prix aussi doux, vous auriez tort de vous priver de cette courte histoire pleine d'émotions, signée par un duo en parfaite adéquation qui ne finit pas de nous enchanter.