Les derniers avis
Euphorie. Un roman sur Sylvia Plath
Avis posté le 2022-10-12
Coup de cœur ardent
Elin Cullhed entreprend d'imaginer la dernière année de vie d'une des poétesses les plus marquantes du XXème siècle, Sylvia Plath.
Et quelle claque!
On assiste - pantois, à la lutte intérieure d'une femme aux prises avec un quotidien accaparant qui se délite peu à peu, ses obsessions, son désir irrépressible de créer - et qui, à force d'insuffler la vie partout, dans ses relations, son foyer, son art, se consume.
L'autrice opère un plongeon brûlant dans l'esprit de ce personnage délaissé par son mari, mère de deux enfants et nous fait entendre une voix authentique, criante d'espoir et de désespoir.
C'est à la fois bouleversant, déchirant, saisissant, sans fard, mais surtout éclatant!
Lire Euphorie, c'est faire l'expérience d'un feu de mots ardents qui pulsent au plus profond de nos chaires.
Elin Cullhed entreprend d'imaginer la dernière année de vie d'une des poétesses les plus marquantes du XXème siècle, Sylvia Plath.
Et quelle claque!
On assiste - pantois, à la lutte intérieure d'une femme aux prises avec un quotidien accaparant qui se délite peu à peu, ses obsessions, son désir irrépressible de créer - et qui, à force d'insuffler la vie partout, dans ses relations, son foyer, son art, se consume.
L'autrice opère un plongeon brûlant dans l'esprit de ce personnage délaissé par son mari, mère de deux enfants et nous fait entendre une voix authentique, criante d'espoir et de désespoir.
C'est à la fois bouleversant, déchirant, saisissant, sans fard, mais surtout éclatant!
Lire Euphorie, c'est faire l'expérience d'un feu de mots ardents qui pulsent au plus profond de nos chaires.
Les gens de Bilbao naissent où ils veulent
Avis posté le 2022-10-12
Merveille de premier roman
Avec un style personnel très coloré, une narration rocambolesque et un rythme intrépide, le roman de Maria Larrea nous happe dès les premières lignes pour nous entraîner dans une reconstitution étourdissante de son histoire familiale - à force d'images, de nombreux détails et d'anecdotes. En quête de ses racines, la narratrice, nous parle d'exil, des solitudes conjuguées au sein de son foyer, interroge la notion de filiation, à la recherche de qui sommes-nous réellement faits.
"Les Gens de Bilbao naissent où ils veulent" se vit comme le récit cinématographique d'une deuxième naissance, profondément humain, touchant, d'une grande sincérité - parfois directe, mais lumineuse.
Un roman foisonnant, une langue qui claque, un énorme coup de cœur dont on ressort vivant et que je vous recommande vivement!
Avec un style personnel très coloré, une narration rocambolesque et un rythme intrépide, le roman de Maria Larrea nous happe dès les premières lignes pour nous entraîner dans une reconstitution étourdissante de son histoire familiale - à force d'images, de nombreux détails et d'anecdotes. En quête de ses racines, la narratrice, nous parle d'exil, des solitudes conjuguées au sein de son foyer, interroge la notion de filiation, à la recherche de qui sommes-nous réellement faits.
"Les Gens de Bilbao naissent où ils veulent" se vit comme le récit cinématographique d'une deuxième naissance, profondément humain, touchant, d'une grande sincérité - parfois directe, mais lumineuse.
Un roman foisonnant, une langue qui claque, un énorme coup de cœur dont on ressort vivant et que je vous recommande vivement!
Le festin
Avis posté le 2022-03-01
Péchés capitaux et Justice divine
Cornouailles, été 1947.
L'éboulement d'une falaise en bord de mer emporte le manoir d'une famille désargentée reconverti en pension ainsi qu'une partie de ses résidants.
Le suspense est ainsi placé. Qui aura la vie sauve ?
Avec un sens inné de la construction, Margaret Kennedy nous précipite une semaine avant le drame, au cœur d'une vaste galerie de personnages - pas toujours très enviables, dont le sort reste incertain jusqu'au dénouement.
À la fois féroce, drôle et addictif!
Cornouailles, été 1947.
L'éboulement d'une falaise en bord de mer emporte le manoir d'une famille désargentée reconverti en pension ainsi qu'une partie de ses résidants.
Le suspense est ainsi placé. Qui aura la vie sauve ?
Avec un sens inné de la construction, Margaret Kennedy nous précipite une semaine avant le drame, au cœur d'une vaste galerie de personnages - pas toujours très enviables, dont le sort reste incertain jusqu'au dénouement.
À la fois féroce, drôle et addictif!