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Notes et avis 1 à 8 sur un total de 8
Tout voir et ne rien oublier
Avis posté le 2022-12-26
Témoignage poignant
Tout d'abord, je tiens à remercier les Éditions Elidia (les Éditions du Rocher) et Netgalley pour ce partenariat.
A travers ce témoignage, nous découvrons Macha, juive résistante pendant la guerre. Nous commençons à la suivre avant son arrestation, qui a eu lieu suite à une dénonciation d'une personne qu'elle croyait être de confiance. Elle sera par la suite emprisonnée et torturée avant d'être, comme de nombreuses personnes durant cette guerre, déportée, dans ces wagons à bestiaux, direction Birkenau. Elle nous livre à coeur ouvert sa vie de prisonnière des camps, entre peur, angoisse, résistance, détermination, son combat pour la vie, à tout prix, pendant de très longues années de « captivité » et encore tout au long de sa vie.
Tout le monde commence à connaître mon engouement et mon vif intérêt pour la Seconde Guerre Mondiale et notamment cette période des camps de concentration, d'extermination. Cette soif de savoir ce qu'il s'est passé, pour ne rien oublier...
Il m'est toujours autant difficile d'écrire une critique sur ce genre de témoignage, parce que ces gens-là on vécu l'invivable, l'enfer sur terre et tout ça, par la race dite humaine...
Je suis en admiration devant Macha, cette grande dame à mes yeux. du début à la fin du témoignage, j'ai eu peur avec elle, j'ai eu envie de me battre avec elle. Elle a eu beaucoup de « chance » dans ce camp de la mort, de part ses activités avant sa déportation et le monde qu'elle connaissait, elle a échappé a de nombreuses sélections, elle n'a reculé devant rien, avec l'espoir au fond d'elle-même de retrouver sa fille, âgée de 5 ans lors de son arrestation.
Le dernier chapitre est écrit par Denise, fille de Macha et m'a arraché des larmes. Je ne m'y attendais pas. Très touchant, poignant. Parce que ceux qui sont ressortis vivants des camps ont mené un combat pour la vie après tout ça...
Je suis sortie bouleversée de cette lecture, de ce témoignage si poignant, si criant de vérité. Beaucoup de personnes me demandent si tous les témoignages ne sont pas « redondants » mais loin de là. A chaque fois je ressors avec de nouvelles connaissances et de nouveaux bouquins à lire pour étancher ma soif de savoir.
Tout d'abord, je tiens à remercier les Éditions Elidia (les Éditions du Rocher) et Netgalley pour ce partenariat.
A travers ce témoignage, nous découvrons Macha, juive résistante pendant la guerre. Nous commençons à la suivre avant son arrestation, qui a eu lieu suite à une dénonciation d'une personne qu'elle croyait être de confiance. Elle sera par la suite emprisonnée et torturée avant d'être, comme de nombreuses personnes durant cette guerre, déportée, dans ces wagons à bestiaux, direction Birkenau. Elle nous livre à coeur ouvert sa vie de prisonnière des camps, entre peur, angoisse, résistance, détermination, son combat pour la vie, à tout prix, pendant de très longues années de « captivité » et encore tout au long de sa vie.
Tout le monde commence à connaître mon engouement et mon vif intérêt pour la Seconde Guerre Mondiale et notamment cette période des camps de concentration, d'extermination. Cette soif de savoir ce qu'il s'est passé, pour ne rien oublier...
Il m'est toujours autant difficile d'écrire une critique sur ce genre de témoignage, parce que ces gens-là on vécu l'invivable, l'enfer sur terre et tout ça, par la race dite humaine...
Je suis en admiration devant Macha, cette grande dame à mes yeux. du début à la fin du témoignage, j'ai eu peur avec elle, j'ai eu envie de me battre avec elle. Elle a eu beaucoup de « chance » dans ce camp de la mort, de part ses activités avant sa déportation et le monde qu'elle connaissait, elle a échappé a de nombreuses sélections, elle n'a reculé devant rien, avec l'espoir au fond d'elle-même de retrouver sa fille, âgée de 5 ans lors de son arrestation.
Le dernier chapitre est écrit par Denise, fille de Macha et m'a arraché des larmes. Je ne m'y attendais pas. Très touchant, poignant. Parce que ceux qui sont ressortis vivants des camps ont mené un combat pour la vie après tout ça...
Je suis sortie bouleversée de cette lecture, de ce témoignage si poignant, si criant de vérité. Beaucoup de personnes me demandent si tous les témoignages ne sont pas « redondants » mais loin de là. A chaque fois je ressors avec de nouvelles connaissances et de nouveaux bouquins à lire pour étancher ma soif de savoir.

Tout voir et ne rien oublier
Avis posté le 2022-12-26
- Déportation
- survie
- Auschwitz
- résistance
- seconde guerre mondiale
- birkenau
- camps de la mort
Poignant témoignage
Tout d'abord, je tiens à remercier les Éditions Elidia (les Éditions du Rocher) et Netgalley pour ce partenariat.
A travers ce témoignage, nous découvrons Macha, juive résistante pendant la guerre. Nous commençons à la suivre avant son arrestation, qui a eu lieu suite à une dénonciation d'une personne qu'elle croyait être de confiance. Elle sera par la suite emprisonnée et torturée avant d'être, comme de nombreuses personnes durant cette guerre, déportée, dans ces wagons à bestiaux, direction Birkenau. Elle nous livre à cœur ouvert sa vie de prisonnière des camps, entre peur, angoisse, résistance, détermination, son combat pour la vie, à tout prix, pendant de très longues années de « captivité » et encore tout au long de sa vie.
Tout le monde commence à connaître mon engouement et mon vif intérêt pour la Seconde Guerre Mondiale et notamment cette période des camps de concentration, d'extermination. Cette soif de savoir ce qu'il s'est passé, pour ne rien oublier...
Il m'est toujours autant difficile d'écrire une critique sur ce genre de témoignage, parce que ces gens-là on vécu l'invivable, l'enfer sur terre et tout ça, par la race dite humaine...
Je suis en admiration devant Macha, cette grande dame à mes yeux. Du début à la fin du témoignage, j'ai eu peur avec elle, j'ai eu envie de me battre avec elle. Elle a eu beaucoup de « chance » dans ce camp de la mort, de part ses activités avant sa déportation et le monde qu'elle connaissait, elle a échappé a de nombreuses sélections, elle n'a reculé devant rien, avec l'espoir au fond d'elle-même de retrouver sa fille, âgée de 5 ans lors de son arrestation.
Le dernier chapitre est écrit par Denise, fille de Macha et m'a arraché des larmes. Je ne m'y attendais pas. Très touchant, poignant. Parce que ceux qui sont ressortis vivants des camps ont mené un combat pour la vie après tout ça...
Je suis sortie bouleversée de cette lecture, de ce témoignage si poignant, si criant de vérité. Beaucoup de personnes me demandent si tous les témoignages ne sont pas « redondants » mais loin de là. A chaque fois je ressors avec de nouvelles connaissances et de nouveaux bouquins à lire pour étancher ma soif de savoir.
Tout d'abord, je tiens à remercier les Éditions Elidia (les Éditions du Rocher) et Netgalley pour ce partenariat.
A travers ce témoignage, nous découvrons Macha, juive résistante pendant la guerre. Nous commençons à la suivre avant son arrestation, qui a eu lieu suite à une dénonciation d'une personne qu'elle croyait être de confiance. Elle sera par la suite emprisonnée et torturée avant d'être, comme de nombreuses personnes durant cette guerre, déportée, dans ces wagons à bestiaux, direction Birkenau. Elle nous livre à cœur ouvert sa vie de prisonnière des camps, entre peur, angoisse, résistance, détermination, son combat pour la vie, à tout prix, pendant de très longues années de « captivité » et encore tout au long de sa vie.
Tout le monde commence à connaître mon engouement et mon vif intérêt pour la Seconde Guerre Mondiale et notamment cette période des camps de concentration, d'extermination. Cette soif de savoir ce qu'il s'est passé, pour ne rien oublier...
Il m'est toujours autant difficile d'écrire une critique sur ce genre de témoignage, parce que ces gens-là on vécu l'invivable, l'enfer sur terre et tout ça, par la race dite humaine...
Je suis en admiration devant Macha, cette grande dame à mes yeux. Du début à la fin du témoignage, j'ai eu peur avec elle, j'ai eu envie de me battre avec elle. Elle a eu beaucoup de « chance » dans ce camp de la mort, de part ses activités avant sa déportation et le monde qu'elle connaissait, elle a échappé a de nombreuses sélections, elle n'a reculé devant rien, avec l'espoir au fond d'elle-même de retrouver sa fille, âgée de 5 ans lors de son arrestation.
Le dernier chapitre est écrit par Denise, fille de Macha et m'a arraché des larmes. Je ne m'y attendais pas. Très touchant, poignant. Parce que ceux qui sont ressortis vivants des camps ont mené un combat pour la vie après tout ça...
Je suis sortie bouleversée de cette lecture, de ce témoignage si poignant, si criant de vérité. Beaucoup de personnes me demandent si tous les témoignages ne sont pas « redondants » mais loin de là. A chaque fois je ressors avec de nouvelles connaissances et de nouveaux bouquins à lire pour étancher ma soif de savoir.

Fifty Shades Tome 1
Cinquante nuances de Grey
Cinquante nuances de Grey
Avis posté le 2013-12-29
Cinquante Nuances de Grey - E.L James
Je ne sais pas par où commencer cette critique sur Cinquante nuances de Grey de E L James. Peut-être par résumer les personnages et l’histoire, enfin, si on peut appeler cela une histoire.
Tout d’abord, il s’agit d’une jeune femme, prénommée Anastasia Steele, 21 ans. Cette femme, qui est alors étudiante et qui vit avec sa meilleure amie Kate, va devoir interviewer Christian Grey, un jeune homme richissime, qui va totalement dérouter Anastasia. Elle est, si je peux me le permettre, un brin schizophrène tout de même, elle entend une voix qui lui parle et elle détient une déesse intérieure, ce qui n’est pas donné à tout le monde ! (Un peu d’humour, ça fait du bien à la fin d’une lecture de ce genre !). Elle ne connait strictement rien en amour, elle n’a jamais aimé personne. Et pourtant, c’est cet homme qui va changer le cours de son existence…
Puis il y a Christian Grey, 27 ans. Un homme richissime, malgré son jeune âge, qui aime tout contrôler et qui ne se prive de rien. Bien sûr, en plus d’être riche, il est d’une beauté à faire tomber les femmes de la terre entière et intelligent… Le vrai prince charmant jusque-là. A la lecture de ce premier tome, j’ai trouvé parfois Christian Grey ingrat, sans en connaître encore sa vraie nature. Il s’en révèle, au fur et à mesure des pages, que Christian Grey est un homme sadomasochiste, il aime dominer et donc que les femmes se soumettent entièrement à lui, ce qui ne m’a pas étonné vu la première impression que je m’étais faite de lui. Christian Grey reste mystérieux. Et c’est là que toute l’histoire va commencer…
Comme l’annonce mon début de critique, ce livre n’est pas un coup de cœur, loin de là. J’ai lu ce livre parce qu’on me la prêté, mais aussi parce que je lis beaucoup de critiques à son sujet et donc, je voulais m’en faire ma propre opinion.
Pour moi, il n’y a pas d’histoire plus banale que celle-ci. Au fond, si on enlève le sadomasochisme, il n’y a rien. C’est un livre qui se lit très vite et qui n’a rien d’une grande écriture, bien loin de là. Je trouve ce livre répétitif, barbant parfois, un peu lourd aussi, parce que si nous enlevions les scènes de sexe, il ne se passe strictement rien. Vous allez me dire que le sexe fait l’histoire… C’est vrai, c’est ce que je pense, sinon, le livre n’aurait pas lieu d’exister.
Mais en dehors de tout ça, je ne sais pas pourquoi, je le trouve prenant tout de même et je ne compte pas m’arrêter là et commencer très rapidement le deuxième tome, parce que même si j’ai un peu de mal avec le sujet, que je trouve cela parfois barbant, cela fait du bien de lire des livres simples, sans trop se prendre la tête puis je l’avoue, la personnalité de Christian donne envie d’en savoir plus, sur son passé, sur les raisons qui l’ont poussé à devenir comme ça, à aimer d’une façon sadomasochiste et non « vanille » comme il le dit.
Je sais, ma critique est complètement contradictoire, tout comme ce livre l’est au final ;-)
Je ne sais pas par où commencer cette critique sur Cinquante nuances de Grey de E L James. Peut-être par résumer les personnages et l’histoire, enfin, si on peut appeler cela une histoire.
Tout d’abord, il s’agit d’une jeune femme, prénommée Anastasia Steele, 21 ans. Cette femme, qui est alors étudiante et qui vit avec sa meilleure amie Kate, va devoir interviewer Christian Grey, un jeune homme richissime, qui va totalement dérouter Anastasia. Elle est, si je peux me le permettre, un brin schizophrène tout de même, elle entend une voix qui lui parle et elle détient une déesse intérieure, ce qui n’est pas donné à tout le monde ! (Un peu d’humour, ça fait du bien à la fin d’une lecture de ce genre !). Elle ne connait strictement rien en amour, elle n’a jamais aimé personne. Et pourtant, c’est cet homme qui va changer le cours de son existence…
Puis il y a Christian Grey, 27 ans. Un homme richissime, malgré son jeune âge, qui aime tout contrôler et qui ne se prive de rien. Bien sûr, en plus d’être riche, il est d’une beauté à faire tomber les femmes de la terre entière et intelligent… Le vrai prince charmant jusque-là. A la lecture de ce premier tome, j’ai trouvé parfois Christian Grey ingrat, sans en connaître encore sa vraie nature. Il s’en révèle, au fur et à mesure des pages, que Christian Grey est un homme sadomasochiste, il aime dominer et donc que les femmes se soumettent entièrement à lui, ce qui ne m’a pas étonné vu la première impression que je m’étais faite de lui. Christian Grey reste mystérieux. Et c’est là que toute l’histoire va commencer…
Comme l’annonce mon début de critique, ce livre n’est pas un coup de cœur, loin de là. J’ai lu ce livre parce qu’on me la prêté, mais aussi parce que je lis beaucoup de critiques à son sujet et donc, je voulais m’en faire ma propre opinion.
Pour moi, il n’y a pas d’histoire plus banale que celle-ci. Au fond, si on enlève le sadomasochisme, il n’y a rien. C’est un livre qui se lit très vite et qui n’a rien d’une grande écriture, bien loin de là. Je trouve ce livre répétitif, barbant parfois, un peu lourd aussi, parce que si nous enlevions les scènes de sexe, il ne se passe strictement rien. Vous allez me dire que le sexe fait l’histoire… C’est vrai, c’est ce que je pense, sinon, le livre n’aurait pas lieu d’exister.
Mais en dehors de tout ça, je ne sais pas pourquoi, je le trouve prenant tout de même et je ne compte pas m’arrêter là et commencer très rapidement le deuxième tome, parce que même si j’ai un peu de mal avec le sujet, que je trouve cela parfois barbant, cela fait du bien de lire des livres simples, sans trop se prendre la tête puis je l’avoue, la personnalité de Christian donne envie d’en savoir plus, sur son passé, sur les raisons qui l’ont poussé à devenir comme ça, à aimer d’une façon sadomasochiste et non « vanille » comme il le dit.
Je sais, ma critique est complètement contradictoire, tout comme ce livre l’est au final ;-)

Patients
Avis posté le 2013-12-29
Patients - Grand Corps Malade
Wow, comment critiquer ce livre sans en dire trop ? Mission du jour, bonjour !
Fabien Marsaut, beaucoup plus connu sous son nom de scène, Grand Corps Malade nous raconte son histoire dans cette autobiographie fabuleuse.
Un plongeon dans une piscine pas assez remplie et voilà… C’est le drame. Fabien deviendra « tétraplégique incomplet ». Lui qui a tout juste vingt ans, qui rêve de devenir sportif de haut niveau. Malheureusement, sa vie prend une toute autre tournure. Dans ce livre, il nous raconte, de manière oh combien merveilleuse, son transfert du service de réanimation où il était un des seuls conscients, à son centre de rééducation où il passera un an. Il nous racontera du coup ses progrès, même s’il sait que rien ne sera comme avant. Il va retrouver petit à petit, à la suite de ses efforts, l’usage de ses jambes et de son bras, qu’il avait perdu. Il nous raconte sa petite vie au centre et tout ce qui en dépend, par la même occasion.
Grand Corps Malade, on pourrait penser que c’est un mec comme tout le monde, et pourtant ! Quel homme, mais quel homme ! Je connaissais le slameur avant de connaître l’auteur, mais je connaissais aussi son histoire, donc je savais déjà, avant de commencer le livre, ce qu’il allait raconter. Je me suis demandé si je n’allais pas m’ennuyer du coup, en achetant ce livre, mais c’était plus fort que moi, il fallait que je le lise, moi, qui étais « amoureuse » de ses textes. Quelle magnifique surprise. J’ai trouvé qu’il était aussi bon slameur, qu’auteur !
Il a une facilité à écrire hors du commun je trouve. Il écrit simplement, et pourtant, ses mots sont comme des coups de poignard en plein cœur ! On pourrait penser que c’est un témoignage comme on peut en lire des centaines, mais non, celui-là est différent, unique. Il raconte, avec beaucoup de sincérité, d’humilité, d’humour, ce qui a changé sa vie à tout jamais. Il tourne à la dérision certaines choses qui auraient pu me mettre les larmes aux yeux, tout en ayant un sens du respect incroyable. A aucun moment dans le livre, je n’ai eu l’impression de pratiquer du voyeurisme. Bien au contraire.
J’ai beaucoup rigolé durant cette autobiographie, au risque d’en choquer certains. Si je me suis permis de rire, c’est que je connais très bien ce milieu, ces centres de rééducation qui ne nous laissent jamais indifférent, même en tant que patient. Parce qu’en arrivant en centre de rééducation, le patient sait qu’il ne va sans doute pas retrouver totalement ses facultés qu’il avait avant (si c’est un accident), il sait qu’il va en sortir changer, mais il sera changé aussi mentalement par ce passage qu’il le marquera à tout jamais.
Je trouve qu’il change totalement le regard des personnes « valides », même si je n’aime pas employer ce mot, envers les personnes handicapées et pour cela en plus de tout ce qui fait qu’il est un homme bien, il est encore plus respectable. Je suis donc loin d’être déçue ou de m’être ennuyée, cette autobiographie est un véritable coup de cœur pour moi.
Je termine cette critique par une parole de Grand Corps Malade, qui signifie beaucoup pour moi :
« J’ai des cicatrices plein la peau et quelques unes dans mes souvenirs » tirée de sa chanson, Mental.
Wow, comment critiquer ce livre sans en dire trop ? Mission du jour, bonjour !
Fabien Marsaut, beaucoup plus connu sous son nom de scène, Grand Corps Malade nous raconte son histoire dans cette autobiographie fabuleuse.
Un plongeon dans une piscine pas assez remplie et voilà… C’est le drame. Fabien deviendra « tétraplégique incomplet ». Lui qui a tout juste vingt ans, qui rêve de devenir sportif de haut niveau. Malheureusement, sa vie prend une toute autre tournure. Dans ce livre, il nous raconte, de manière oh combien merveilleuse, son transfert du service de réanimation où il était un des seuls conscients, à son centre de rééducation où il passera un an. Il nous racontera du coup ses progrès, même s’il sait que rien ne sera comme avant. Il va retrouver petit à petit, à la suite de ses efforts, l’usage de ses jambes et de son bras, qu’il avait perdu. Il nous raconte sa petite vie au centre et tout ce qui en dépend, par la même occasion.
Grand Corps Malade, on pourrait penser que c’est un mec comme tout le monde, et pourtant ! Quel homme, mais quel homme ! Je connaissais le slameur avant de connaître l’auteur, mais je connaissais aussi son histoire, donc je savais déjà, avant de commencer le livre, ce qu’il allait raconter. Je me suis demandé si je n’allais pas m’ennuyer du coup, en achetant ce livre, mais c’était plus fort que moi, il fallait que je le lise, moi, qui étais « amoureuse » de ses textes. Quelle magnifique surprise. J’ai trouvé qu’il était aussi bon slameur, qu’auteur !
Il a une facilité à écrire hors du commun je trouve. Il écrit simplement, et pourtant, ses mots sont comme des coups de poignard en plein cœur ! On pourrait penser que c’est un témoignage comme on peut en lire des centaines, mais non, celui-là est différent, unique. Il raconte, avec beaucoup de sincérité, d’humilité, d’humour, ce qui a changé sa vie à tout jamais. Il tourne à la dérision certaines choses qui auraient pu me mettre les larmes aux yeux, tout en ayant un sens du respect incroyable. A aucun moment dans le livre, je n’ai eu l’impression de pratiquer du voyeurisme. Bien au contraire.
J’ai beaucoup rigolé durant cette autobiographie, au risque d’en choquer certains. Si je me suis permis de rire, c’est que je connais très bien ce milieu, ces centres de rééducation qui ne nous laissent jamais indifférent, même en tant que patient. Parce qu’en arrivant en centre de rééducation, le patient sait qu’il ne va sans doute pas retrouver totalement ses facultés qu’il avait avant (si c’est un accident), il sait qu’il va en sortir changer, mais il sera changé aussi mentalement par ce passage qu’il le marquera à tout jamais.
Je trouve qu’il change totalement le regard des personnes « valides », même si je n’aime pas employer ce mot, envers les personnes handicapées et pour cela en plus de tout ce qui fait qu’il est un homme bien, il est encore plus respectable. Je suis donc loin d’être déçue ou de m’être ennuyée, cette autobiographie est un véritable coup de cœur pour moi.
Je termine cette critique par une parole de Grand Corps Malade, qui signifie beaucoup pour moi :
« J’ai des cicatrices plein la peau et quelques unes dans mes souvenirs » tirée de sa chanson, Mental.