Les derniers avis

La note verte
Avis posté le 2013-05-07
- Inattendu
- Emouvant
- XXIe siècle
- Paris
- marketing
- Provence
- parfum
- Claude Nael
- Nicolas Daglance
- la Maison Robert Gallot
- Sandro Felice
- composition d'un parfum
- marché de la parfumerie
- tendance
Le parfum d'un monde
L'éphémère est un sillage. Celui que trace Jean-Claude Ellena avec "La note verte" porte la nostalgie des premiers âges de l'industrie du parfum et la trépidante réalité des lancements actuels. Quelques images flottent de Grasse et du "Sauvage" en retrait du monde, le nez dans ses touches. Quelques images règnent des soirées de grands prix, entre profonde émotion et fatuité. Finalement, assez banal. Ce n'est pas un chef d'œuvre.
Mais le "joli", la surprise, est ce voyage en talent, maîtrise et virtuosité, en art. La note de cœur est belle, la note de tête excite la curiosité et la note de fond se révèle, plus puissante qu'on l'imaginait. Une composition un peu à la japonaise, où "les notes sont traitées à l'état pur". Des notes qui glissent subtilement de l'une à l'autre.
Belle empreinte, une musique qui s'impose de façon inattendue pour occuper l'esprit, pleinement, sur quelques questions de vie.
Et si le point ultime du talent était d'être spolié pour ouvrir l'œuvre d'un autre ?
L'éphémère est un sillage. Celui que trace Jean-Claude Ellena avec "La note verte" porte la nostalgie des premiers âges de l'industrie du parfum et la trépidante réalité des lancements actuels. Quelques images flottent de Grasse et du "Sauvage" en retrait du monde, le nez dans ses touches. Quelques images règnent des soirées de grands prix, entre profonde émotion et fatuité. Finalement, assez banal. Ce n'est pas un chef d'œuvre.
Mais le "joli", la surprise, est ce voyage en talent, maîtrise et virtuosité, en art. La note de cœur est belle, la note de tête excite la curiosité et la note de fond se révèle, plus puissante qu'on l'imaginait. Une composition un peu à la japonaise, où "les notes sont traitées à l'état pur". Des notes qui glissent subtilement de l'une à l'autre.
Belle empreinte, une musique qui s'impose de façon inattendue pour occuper l'esprit, pleinement, sur quelques questions de vie.
Et si le point ultime du talent était d'être spolié pour ouvrir l'œuvre d'un autre ?

La forêt
Avis posté le 2012-06-08
- XXIe siècle
- Super
La Forêt pour les enfants
On dit des livres de la collection MPD (mes premières découvertes) chez Gallimard qu'ils sont interactifs. Ils le sont. Mais, au fond, un livre qui ne créerait aucune interaction avec son lecteur lui tomberait des mains....et des yeux, et du cerveau. D'une façon ou d'une autre, le livre invite à entrer dans un monde attirant, intriguant, différent, chatoyant, secret parfois.
Un lien singulier et des clés tout à la fois légères et essentielles.
Ce qui est plus rare c'est qu'une collection entière joue ce rôle de lien entre le réel et l'imaginaire, le quotidien et l'extraordinaire, le simple et le complexe....laisse sa part au merveilleux en décryptant les "choses". Pour "La Forêt" c'est pile poil. Et aussi la version papier de l'appli iPad du même nom, interactive d'une autre manière. C'est pour les enfants....
On dit des livres de la collection MPD (mes premières découvertes) chez Gallimard qu'ils sont interactifs. Ils le sont. Mais, au fond, un livre qui ne créerait aucune interaction avec son lecteur lui tomberait des mains....et des yeux, et du cerveau. D'une façon ou d'une autre, le livre invite à entrer dans un monde attirant, intriguant, différent, chatoyant, secret parfois.
Un lien singulier et des clés tout à la fois légères et essentielles.
Ce qui est plus rare c'est qu'une collection entière joue ce rôle de lien entre le réel et l'imaginaire, le quotidien et l'extraordinaire, le simple et le complexe....laisse sa part au merveilleux en décryptant les "choses". Pour "La Forêt" c'est pile poil. Et aussi la version papier de l'appli iPad du même nom, interactive d'une autre manière. C'est pour les enfants....

Il était un arbre
Avis posté le 2012-06-07
- Emouvant
- beau
- beauté graphique
- Attendrissant
- Merveilleux
- L'arbre
- beauté du style
- beauté du papier
- cycle
Il y a un arbre, je crois qu'il m'a apprivoisée.....
En passant devant la nouvelle librairie La Hune, à Paris, je suis tombée en arrêt devant la couverture de "Il était un arbre". Il faut dire que j'aime les arbres. Bien sûr je l'ai emporté comme un trésor, une promesse de rencontre merveilleuse. Et c'en est une. Délicate, surprenante, illustration minimaliste et fine, découpes opportunes qui entraînent le lecteur le long du cycle tranquille de la vie : grandir, séduire, faire son nid, profiter de la vie, faire ses réserves, migrer, survivre, recommencer..je crois que je vais réécouter Brassens !
Et du coup, je suis allée me promener sur le site des éditions MeMo rechercher l'auteur (une découverte), flâner le long de chemins, de routes et de voyages imaginaires, d'enfance et de poésie. Et puis chez MeMo, outre la qualité des publications, il y a le choix des papiers, le soin apporté à l'ouvrage élevé au rang d'œuvre.
En passant devant la nouvelle librairie La Hune, à Paris, je suis tombée en arrêt devant la couverture de "Il était un arbre". Il faut dire que j'aime les arbres. Bien sûr je l'ai emporté comme un trésor, une promesse de rencontre merveilleuse. Et c'en est une. Délicate, surprenante, illustration minimaliste et fine, découpes opportunes qui entraînent le lecteur le long du cycle tranquille de la vie : grandir, séduire, faire son nid, profiter de la vie, faire ses réserves, migrer, survivre, recommencer..je crois que je vais réécouter Brassens !
Et du coup, je suis allée me promener sur le site des éditions MeMo rechercher l'auteur (une découverte), flâner le long de chemins, de routes et de voyages imaginaires, d'enfance et de poésie. Et puis chez MeMo, outre la qualité des publications, il y a le choix des papiers, le soin apporté à l'ouvrage élevé au rang d'œuvre.