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Edwige

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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 8 sur un total de 39
    Chevauchée fantastique !
    Belle découverte que ce premier tome relatant une course de cavaliers traversant les Etats-Unis d’Ouest en Est. Le thème est des plus attrayants et les héros sont déjà bien campés. Un heureux mélange de fantastique sur fond historique pour une chevauchée sauvage. Le dessin est épuré et percutant, la mise en page traditionnelle est cependant très dense et parfois trop chaotique. Direction le tome 2 !
    Belle découverte que ce premier tome relatant une course de cavaliers traversant les Etats-Unis d’Ouest en Est. Le thème est des plus attrayants et les héros sont déjà bien campés. Un heureux mélange de fantastique sur fond historique pour une chevauchée sauvage. Le dessin est épuré et percutant, la mise en page traditionnelle est cependant très dense et parfois trop chaotique. Direction le tome 2 !
    Les vacances du Petit Nicolas
    Avis posté le 2013-07-17
    • Drôle
    • Emouvant
    • XXe siècle
    • France
    • Attendrissant
    Nicolas, gardien de nos souvenirs d'enfant
    Un grand plaisir de lecture jeunesse pour mon premier « Petit Nicolas ». Enfant, j’étais passée à côté de ces petits bijoux que sont les aventures de Nicolas qui sous la plume de Goscinny et le crayon de Sempé transforment le quotidien d’un enfant en péripéties drôles et émouvantes. De la fraîcheur, du naturel, du bon sens et un brin d’effronterie sont les ingrédients de cet ouvrage de saison dans lequel les adultes retrouveront maints souvenirs, sans doute un peu désuet pour les jeunots d’aujourd’hui ! Un grand merci à Entrée Livre et à l’opération Livres & Vous qui m’ont offert ce livre illustré et m’ont remémoré ce temps que les moins de vingt ans ne peuvent connaître.
    Un grand plaisir de lecture jeunesse pour mon premier « Petit Nicolas ». Enfant, j’étais passée à côté de ces petits bijoux que sont les aventures de Nicolas qui sous la plume de Goscinny et le crayon de Sempé transforment le quotidien d’un enfant en péripéties drôles et émouvantes. De la fraîcheur, du naturel, du bon sens et un brin d’effronterie sont les ingrédients de cet ouvrage de saison dans lequel les adultes retrouveront maints souvenirs, sans doute un peu désuet pour les jeunots d’aujourd’hui ! Un grand merci à Entrée Livre et à l’opération Livres & Vous qui m’ont offert ce livre illustré et m’ont remémoré ce temps que les moins de vingt ans ne peuvent connaître.
    Le retour de Jim Lamar
    Avis posté le 2013-06-01
    • Emouvant
    • XXe siècle
    • USA
    • Mississipi
    • Stanford
    Quand un auteur français raconte un vétéran américain.
    La rencontre d’un jeune garçon issu d’une famille d’agriculteurs et d’un vétéran du Vietnam de retour « au pays » plus de dix ans après la fin de la guerre se fait à Stanford au cœur des terres fécondes du Mississipi. Voici le fil conducteur du livre sur lequel viennent se greffer les thèmes de l’émancipation sociale par les études, le rejet des vétérans du Vietnam par une partie de la population américaine, la survie après les horreurs d’une guerre et l’amitié initiatique. Le défaut de ce livre est une écriture foisonnante et maîtrisée au service d’un gamin de 13 ans évoluant dans une famille de « bouseux » dont on imagine mal qu’il possède un tel talent. Le récit est fait par Bill à la première personne : c’est la seule erreur de l’auteur. Sinon je conseille fortement la lecture de ce livre, écrit par un français, qui projette une image inédite de la société rurale américaine et dont l’originalité est emprunte d’humanisme.
    La rencontre d’un jeune garçon issu d’une famille d’agriculteurs et d’un vétéran du Vietnam de retour « au pays » plus de dix ans après la fin de la guerre se fait à Stanford au cœur des terres fécondes du Mississipi. Voici le fil conducteur du livre sur lequel viennent se greffer les thèmes de l’émancipation sociale par les études, le rejet des vétérans du Vietnam par une partie de la population américaine, la survie après les horreurs d’une guerre et l’amitié initiatique. Le défaut de ce livre est une écriture foisonnante et maîtrisée au service d’un gamin de 13 ans évoluant dans une famille de « bouseux » dont on imagine mal qu’il possède un tel talent. Le récit est fait par Bill à la première personne : c’est la seule erreur de l’auteur. Sinon je conseille fortement la lecture de ce livre, écrit par un français, qui projette une image inédite de la société rurale américaine et dont l’originalité est emprunte d’humanisme.
    Un sentiment plus fort que la peur
    Avis posté le 2013-05-22
    • Crispant
    • Suzie Walker
    • Andrew Stilman
    Déçue et en colère !
    Une belle déception que ce dernier livre de Marc Lévy ! Et cela m’agace car cet auteur m’est sympathique mais je voudrais tant qu’il m’étonne et me charme comme au temps de « Et si c’était vrai ? ». Suzie Walker fut une petite fille élevée par sa mère alcoolique dans le souvenir de sa grand-mère accusée de haute trahison envers les USA en 1966. Ce drame familial nourrira Suzie dans sa volonté de réhabiliter son aïeule. Andrew Stilman est journaliste d’investigation au New York Times, il a penchant pour l’alcool qui l’aide à supporter l’échec de son mariage ainsi que les conséquences physiques et morales d’une agression où il fut poignardé par la fille d’un trafiquant révélé lors de sa dernière enquête. Deux personnages aux caractères bien trempés, marqués au fer rouge par la vie, des secrets d’état, on se dit qu’il a matière à nous embarquer dans une belle aventure. Et bien, je suis restée sur le quai ! Je ne suis pas entrée dans cet univers d’espionnage qui n’est qu’une cacophonie stéréotypée, n’est pas John Le Carré qui veut. Seule la vérité dévoilée, comme il se doit à la fin, est digne d’intérêt et crédible. Il faut attendre les pages 399 et 400 (sur 420 !!) pour lire quelques réflexions qui interpellent : « L’or noir, nous en sommes devenus esclaves. », «Sur quelles terres sommes-nous allés guerroyer ces dernières années au nom de la démocratie ? Là où le pétrole coule à flots, là où doivent passer les oléoducs pour l’acheminer, là où se trouvent les terminaux pétroliers. », «Les grands argentiers financent les campagnes électorales et les politiciens qu’ils font élire leur doivent allégeance. Les postes clés sont distribués à leurs hommes. Banques centrales, Trésor, Cour suprême, Sénat, Parlement, commissions, tous obéissent à une même chose : le pouvoir qui leur est confié et qu’ils veulent conserver. Ils ont tout corrompu. », "... et nos belle démocraties sont endettées jusqu’au cou alors que les multinationales accumulent plus de liquidités que nos Etats n’en auront jamais. », « Les populations se serrent la ceinture, sont soumises à des politiques de plus en plus rigoristes, tandis que les multinationales échappent à toutes règles. ». Suzie et Andrew, les héros de ce roman, ne sont pas crédibles parce qu’ils sont creux. Marc Lévy les a drapés d’un vécu comme on fixe des autocollants sur sa valise pour montrer qu’on voyage. Mais il ne nous livre pas leur ressenti, le moi profond… et il y aurait de quoi faire ! Pas d’histoire d’amour non plus, des actes plaqués sur des attitudes arrêtées, pas de sentiments et d’émotions qui font évoluer les relations à l’autre : c’est un comble pour du Marc Lévy ! Pour moi, c’est raté et je suis en colère car il y avait matière à nous faire vivre une belle aventure. A vouloir faire compliqué, on rate l’essentiel… Même le titre ne convient pas : dans la lignée des titres à rallonge, j’aurais bien vu « Dans les poches de la belle Demoiselle des Neiges ».
    Une belle déception que ce dernier livre de Marc Lévy ! Et cela m’agace car cet auteur m’est sympathique mais je voudrais tant qu’il m’étonne et me charme comme au temps de « Et si c’était vrai ? ». Suzie Walker fut une petite fille élevée par sa mère alcoolique dans le souvenir de sa grand-mère accusée de haute trahison envers les USA en 1966. Ce drame familial nourrira Suzie dans sa volonté de réhabiliter son aïeule. Andrew Stilman est journaliste d’investigation au New York Times, il a penchant pour l’alcool qui l’aide à supporter l’échec de son mariage ainsi que les conséquences physiques et morales d’une agression où il fut poignardé par la fille d’un trafiquant révélé lors de sa dernière enquête. Deux personnages aux caractères bien trempés, marqués au fer rouge par la vie, des secrets d’état, on se dit qu’il a matière à nous embarquer dans une belle aventure. Et bien, je suis restée sur le quai ! Je ne suis pas entrée dans cet univers d’espionnage qui n’est qu’une cacophonie stéréotypée, n’est pas John Le Carré qui veut. Seule la vérité dévoilée, comme il se doit à la fin, est digne d’intérêt et crédible. Il faut attendre les pages 399 et 400 (sur 420 !!) pour lire quelques réflexions qui interpellent : « L’or noir, nous en sommes devenus esclaves. », «Sur quelles terres sommes-nous allés guerroyer ces dernières années au nom de la démocratie ? Là où le pétrole coule à flots, là où doivent passer les oléoducs pour l’acheminer, là où se trouvent les terminaux pétroliers. », «Les grands argentiers financent les campagnes électorales et les politiciens qu’ils font élire leur doivent allégeance. Les postes clés sont distribués à leurs hommes. Banques centrales, Trésor, Cour suprême, Sénat, Parlement, commissions, tous obéissent à une même chose : le pouvoir qui leur est confié et qu’ils veulent conserver. Ils ont tout corrompu. », "... et nos belle démocraties sont endettées jusqu’au cou alors que les multinationales accumulent plus de liquidités que nos Etats n’en auront jamais. », « Les populations se serrent la ceinture, sont soumises à des politiques de plus en plus rigoristes, tandis que les multinationales échappent à toutes règles. ». Suzie et Andrew, les héros de ce roman, ne sont pas crédibles parce qu’ils sont creux. Marc Lévy les a drapés d’un vécu comme on fixe des autocollants sur sa valise pour montrer qu’on voyage. Mais il ne nous livre pas leur ressenti, le moi profond… et il y aurait de quoi faire ! Pas d’histoire d’amour non plus, des actes plaqués sur des attitudes arrêtées, pas de sentiments et d’émotions qui font évoluer les relations à l’autre : c’est un comble pour du Marc Lévy ! Pour moi, c’est raté et je suis en colère car il y avait matière à nous faire vivre une belle aventure. A vouloir faire compliqué, on rate l’essentiel… Même le titre ne convient pas : dans la lignée des titres à rallonge, j’aurais bien vu « Dans les poches de la belle Demoiselle des Neiges ».
    Demain
    Avis posté le 2013-05-12
    • Inattendu
    • XXIe siècle
    • Boston
    • Emma
    • New York
    • Emily
    • Kate
    • April
    • Matthew
    • Romuald
    • Suspence
    Ah, si j'avais su...
    Voici encore une histoire bien ficelée comme je les aime chez Guillaume Musso : une hypothèse de départ improbable qui vous explose aux yeux à la centième page alors que vous cheminez gentiment entre Boston et New-York en découvrant la vie de Matthew et d’Emma somme toute assez banales. Puis c’est une course effrénée de cinq jours et nuits qui vous ramènent dans la réalité d’un suspense haletant où Emma, aidée de Romuald, va risquer sa vie pour en sauver une autre et jouer leurs destins. « Comment en était-elle arrivée là ? Il y a cinq jours, elle avait simplement répondu au mail d’un professeur de philo dont elle était tombée sous le charme. Tout ce qu’elle voulait, c’était se trouver un mec. Et cela l’avait conduite à mettre le doigt dans un engrenage dévastateur qui la dépassait complètement. Derrière les apparences de la vie bien rangée de Matthew et de Kate, elle avait découvert une réalité faite de mensonges et de dangereux secrets. Jusqu’à présent, elle avait eu de la chance, mais plus elle progressait dans ses investigations, plus elle devinait que le danger la guettait. ». « Jusqu’où pouvait-on impunément déjouer les plans du destin ? Quel serait le prix à payer pour avoir voulu défier les lois du temps et échapper à la fatalité ? Elle n’allait pas tarder à le savoir. Elle régla sa course, descendit de la voiture et poussa la porte du restaurant italien. ». Changer son destin en fonction de son futur : qui n’en a pas rêvé ? Guillaume Musso nous livre une Emma qui assure !
    Voici encore une histoire bien ficelée comme je les aime chez Guillaume Musso : une hypothèse de départ improbable qui vous explose aux yeux à la centième page alors que vous cheminez gentiment entre Boston et New-York en découvrant la vie de Matthew et d’Emma somme toute assez banales. Puis c’est une course effrénée de cinq jours et nuits qui vous ramènent dans la réalité d’un suspense haletant où Emma, aidée de Romuald, va risquer sa vie pour en sauver une autre et jouer leurs destins. « Comment en était-elle arrivée là ? Il y a cinq jours, elle avait simplement répondu au mail d’un professeur de philo dont elle était tombée sous le charme. Tout ce qu’elle voulait, c’était se trouver un mec. Et cela l’avait conduite à mettre le doigt dans un engrenage dévastateur qui la dépassait complètement. Derrière les apparences de la vie bien rangée de Matthew et de Kate, elle avait découvert une réalité faite de mensonges et de dangereux secrets. Jusqu’à présent, elle avait eu de la chance, mais plus elle progressait dans ses investigations, plus elle devinait que le danger la guettait. ». « Jusqu’où pouvait-on impunément déjouer les plans du destin ? Quel serait le prix à payer pour avoir voulu défier les lois du temps et échapper à la fatalité ? Elle n’allait pas tarder à le savoir. Elle régla sa course, descendit de la voiture et poussa la porte du restaurant italien. ». Changer son destin en fonction de son futur : qui n’en a pas rêvé ? Guillaume Musso nous livre une Emma qui assure !