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Les dernières notes et avis

Notes et avis 1 à 8 sur un total de 10
Blizzard
Avis posté le 2021-09-29
    Blizzard
    Un premier roman captivant et d'une grande sensibilité. Nous sommes en Alaska, un jour de Blizzard, Bess est sortie avec le gamin, c'est de la folie, Benedict le sait... Quatre personnages, Bess, Benedict, Cole, Freeman, s'expriment tour à tour pour évoquer la situation et en pointillé, leurs états d'âme. Ils ont tous une vie compliquée ou cabossée. A travers eux, nous découvrons les liens qui les a réunis et les raisons qui les ont poussés à s’installer dans ce pays inhospitalier. Chapitre après chapitre, l’histoire prend forme, à travers la parole de ses personnages, l'auteur sait nous tenir en haleine, les pièces du puzzle se mettent en place…ceci dans une ambiance nordique, un huis clos en pleine nature, dans un paysage sauvage du grand nord, un délice ;
    Un premier roman captivant et d'une grande sensibilité. Nous sommes en Alaska, un jour de Blizzard, Bess est sortie avec le gamin, c'est de la folie, Benedict le sait... Quatre personnages, Bess, Benedict, Cole, Freeman, s'expriment tour à tour pour évoquer la situation et en pointillé, leurs états d'âme. Ils ont tous une vie compliquée ou cabossée. A travers eux, nous découvrons les liens qui les a réunis et les raisons qui les ont poussés à s’installer dans ce pays inhospitalier. Chapitre après chapitre, l’histoire prend forme, à travers la parole de ses personnages, l'auteur sait nous tenir en haleine, les pièces du puzzle se mettent en place…ceci dans une ambiance nordique, un huis clos en pleine nature, dans un paysage sauvage du grand nord, un délice ;
    Casa Triton
    Avis posté le 2021-05-05
      Eloge musicale dans une ambiance scandinave!
      C’est un roman d’une grande humanité, imprégné de musique dans une ambiance scandinave ; Un chef d’orchestre mondialement connu, Thomas Brander, 58 ans, se fait construire une résidence secondaire démesurée « la Casa Triton » sur une île de l’archipel d’Helsinki. Au sommet de sa carrière, les déceptions s’accumulent, il a peur du déclin, de la concurrence, que son talent s’étiole. Tourné vers lui-même, les autres l’intéressent peu. Une relation se noue avec son voisin Lindell, psychologue scolaire, guitariste à ses heures, foncièrement humain et pas encore remis du deuil de sa femme ; Ils évoluent tous deux dans des mondes très différents mais se retrouvent à travers la musique, populaire ou classique ; ils évoquent leurs échecs, leur chagrin, l’amour de la musique et le monde qui les entoure ; Leur fragilité les réunit ; A travers ce roman porté par la musique, Kjell Westö aborde tous les thèmes d’actualité, le terrorisme, l’extrémisme, le changement climatique, le problème des réfugiés, Mee Too sans aucune fausse note !
      C’est un roman d’une grande humanité, imprégné de musique dans une ambiance scandinave ; Un chef d’orchestre mondialement connu, Thomas Brander, 58 ans, se fait construire une résidence secondaire démesurée « la Casa Triton » sur une île de l’archipel d’Helsinki. Au sommet de sa carrière, les déceptions s’accumulent, il a peur du déclin, de la concurrence, que son talent s’étiole. Tourné vers lui-même, les autres l’intéressent peu. Une relation se noue avec son voisin Lindell, psychologue scolaire, guitariste à ses heures, foncièrement humain et pas encore remis du deuil de sa femme ; Ils évoluent tous deux dans des mondes très différents mais se retrouvent à travers la musique, populaire ou classique ; ils évoquent leurs échecs, leur chagrin, l’amour de la musique et le monde qui les entoure ; Leur fragilité les réunit ; A travers ce roman porté par la musique, Kjell Westö aborde tous les thèmes d’actualité, le terrorisme, l’extrémisme, le changement climatique, le problème des réfugiés, Mee Too sans aucune fausse note !
      Les orphelins
      Avis posté le 2021-04-30
        Un morceau d'histoire à découvrir
        A partir d’un fait historique, trop peu connu, le convoi de 83 enfants allemands pour l’Afrique du Sud, en 1948, Bessora nous raconte l’histoire de deux jumeaux, Wolf et Barbara. Ces 83 orphelins, blonds aux yeux bleus de préférence, soigneusement sélectionnés par une association sud-africaine de bienfaisance nazie : la Dietse Kinderfonds seront placés dans des familles nationalistes ; Considérés comme supérieurs, on compte sur eux pour augmenter le pourcentage d’Afrikaners et se plier au système en place, l’apartheid vient juste d’être officialisé ; Bessora a rencontré un de ces enfants et à partir de son témoignage a retracé le parcours douloureux de ces deux jumeaux, Wolf et Barbara ; Wolf, révolté, n’accepte pas ce déracinement, ni l’endoctrinement qui va avec, il s’oppose, doute, culpabilise et cherche à retrouver ses origines et sa propre voie ; Sa sœur Barbara, part avec un autre état d’esprit, accepte sa condition et essaie de trouver un peu d’amour auprès de ces parents de substitution ; C’est le regard porté par un enfant sur cette douloureuse histoire, un livre intéressant et nécessaire ;
        A partir d’un fait historique, trop peu connu, le convoi de 83 enfants allemands pour l’Afrique du Sud, en 1948, Bessora nous raconte l’histoire de deux jumeaux, Wolf et Barbara. Ces 83 orphelins, blonds aux yeux bleus de préférence, soigneusement sélectionnés par une association sud-africaine de bienfaisance nazie : la Dietse Kinderfonds seront placés dans des familles nationalistes ; Considérés comme supérieurs, on compte sur eux pour augmenter le pourcentage d’Afrikaners et se plier au système en place, l’apartheid vient juste d’être officialisé ; Bessora a rencontré un de ces enfants et à partir de son témoignage a retracé le parcours douloureux de ces deux jumeaux, Wolf et Barbara ; Wolf, révolté, n’accepte pas ce déracinement, ni l’endoctrinement qui va avec, il s’oppose, doute, culpabilise et cherche à retrouver ses origines et sa propre voie ; Sa sœur Barbara, part avec un autre état d’esprit, accepte sa condition et essaie de trouver un peu d’amour auprès de ces parents de substitution ; C’est le regard porté par un enfant sur cette douloureuse histoire, un livre intéressant et nécessaire ;
        Division avenue
        Avis posté le 2021-04-30
          Quelle vie, celle de Suzie....à découvrir sans tarder!
          C’est un livre sensible et attachant qui décrit à merveille la vie d’une femme juive hassidique de New York. Suzie Eckstein, 57 ans, découvre qu’elle attend des jumeaux, à son âge, c’est le choc, mère de dix enfants, grand-mère, bientôt arrière-grand-mère, elle n’ose pas avouer sa grossesse à son mari, Ydel, un scribe proche de la retraite ; Que va penser sa famille, ses amis, l’avortement n’est pas envisageable dans cette communauté ultra-religieuse réfractaire au changement. Elle ment, cache sa grossesse le plus longtemps possible et se remémore le souvenir de son fils Lipa, qui lui aussi avait un lourd secret à porter, incompatible avec la vie de la communauté ; C’est un regard, sans jugement ni à priori, émouvant, avec une touche d’humour, sur la vie des femmes dans ce milieu ultra-orthodoxe et leur possible émancipation ; Pour ceux qui veulent en découvrir un peu plus sur le hassidisme, une série absolument extra « Unorthodox » malheureusement uniquement disponible sur Netflix pour le moment.
          C’est un livre sensible et attachant qui décrit à merveille la vie d’une femme juive hassidique de New York. Suzie Eckstein, 57 ans, découvre qu’elle attend des jumeaux, à son âge, c’est le choc, mère de dix enfants, grand-mère, bientôt arrière-grand-mère, elle n’ose pas avouer sa grossesse à son mari, Ydel, un scribe proche de la retraite ; Que va penser sa famille, ses amis, l’avortement n’est pas envisageable dans cette communauté ultra-religieuse réfractaire au changement. Elle ment, cache sa grossesse le plus longtemps possible et se remémore le souvenir de son fils Lipa, qui lui aussi avait un lourd secret à porter, incompatible avec la vie de la communauté ; C’est un regard, sans jugement ni à priori, émouvant, avec une touche d’humour, sur la vie des femmes dans ce milieu ultra-orthodoxe et leur possible émancipation ; Pour ceux qui veulent en découvrir un peu plus sur le hassidisme, une série absolument extra « Unorthodox » malheureusement uniquement disponible sur Netflix pour le moment.
          Le train des enfants
          Avis posté le 2021-03-11
            Un épisode de l'histoire italienne peu connu, belle découverte
            Le roman relate une histoire vraie qui retrace un épisode de l’après-guerre en Italie du Sud, le parti communiste décide d’affréter des trains pour envoyer les enfants les plus pauvres du sud dans des familles communistes riches de l’Italie du Nord ; Amerigo vit seul avec sa mère Antonietta dans un quartier pauvre de Naples, sa mère n’a plus que lui, cet enfant de 8 ans qui rêve d’avoir des chaussures neuves ! Pour son bien, elle met ses sentiments de côté et elle accepte qu’il soit envoyé avec d’autres enfants dans une famille communiste riche qui lui apportera confort et lui donnera une éducation ; Après tout, ce n’est que pour quelques mois… Amerigo, gamin débrouillard et joyeux découvre chez cette famille adoptive, une autre vie, enrichissante et épanouissante, à travers notamment la musique et le violon qui lui est offert… Il va devoir à un moment faire un choix entre poursuivre cette nouvelle vie à Bologne ou retourner auprès de sa maman dans le sud et reprendre son existence d’avant, choix cornélien qu’il aura du mal à assumer tout le reste de sa vie ; Fondé sur des faits historiques réels, ce récit aborde également le sujet douloureux du choix, de la séparation, de l’amour entre un fils et sa mère et de la difficile évocation des sentiments ; Viola Ardone, avec son écriture fluide, nous fait passer un excellent moment et nous révèle un épisode de l’après-guerre italienne peu connu.
            Le roman relate une histoire vraie qui retrace un épisode de l’après-guerre en Italie du Sud, le parti communiste décide d’affréter des trains pour envoyer les enfants les plus pauvres du sud dans des familles communistes riches de l’Italie du Nord ; Amerigo vit seul avec sa mère Antonietta dans un quartier pauvre de Naples, sa mère n’a plus que lui, cet enfant de 8 ans qui rêve d’avoir des chaussures neuves ! Pour son bien, elle met ses sentiments de côté et elle accepte qu’il soit envoyé avec d’autres enfants dans une famille communiste riche qui lui apportera confort et lui donnera une éducation ; Après tout, ce n’est que pour quelques mois… Amerigo, gamin débrouillard et joyeux découvre chez cette famille adoptive, une autre vie, enrichissante et épanouissante, à travers notamment la musique et le violon qui lui est offert… Il va devoir à un moment faire un choix entre poursuivre cette nouvelle vie à Bologne ou retourner auprès de sa maman dans le sud et reprendre son existence d’avant, choix cornélien qu’il aura du mal à assumer tout le reste de sa vie ; Fondé sur des faits historiques réels, ce récit aborde également le sujet douloureux du choix, de la séparation, de l’amour entre un fils et sa mère et de la difficile évocation des sentiments ; Viola Ardone, avec son écriture fluide, nous fait passer un excellent moment et nous révèle un épisode de l’après-guerre italienne peu connu.
            Tout peut s'oublier
            Avis posté le 2021-03-11
              Très beau récit sombre et émouvant
              C’est l’histoire d’un couple franco-japonais, l’homme, Nathan, gérant de cinéma vit en Bretagne, passionné par le Japon, lors d’un voyage à Kyoto, il rencontre Jun, céramiste, c’est le coup de foudre ! Ils s’installent tous les deux en Bretagne, ont un enfant et au bout de huit années, divorcent puis sans que Nathan n’ait rien vu venir, ils disparaissent, du jour au lendemain ; Ses recherches le mènent très vite au Japon où Jun est reparti avec Léo. Nathan va vivre l’enfer et découvrir une justice Nippone intraitable avec les occidentaux mariés avec des ressortissantes. Il sera confronté au droit local qui ne tient absolument pas compte du conjoint et ne lui reconnait aucune légitimité ; Lors de ses recherches, Nathan va découvrir un autre Japon, bien plus cruel ; Il partagera sa douleur avec sa voisine, Lise, qui pleure son fils qui l’a rejetée pour rejoindre des groupuscules anarchistes. Un roman tout en délicatesse qui nous offre de très belles images du Japon, et met en lumière les différences culturelles entre les deux pays et la difficulté à communiquer avec l’autre, comme une souffrance muette ; Tout peut s’oublier, c’est par ces quelques mots de Brel, que l’auteur termine son roman ; Nous retrouvons Olivier Adam avec son écriture magnifique et les thèmes qu’il affectionne, les « fracassés » de la vie, la fuite nous voyageons avec plaisir entre la Bretagne et les paysages de bord de mer et le Japon, somptueusement décrit ;
              C’est l’histoire d’un couple franco-japonais, l’homme, Nathan, gérant de cinéma vit en Bretagne, passionné par le Japon, lors d’un voyage à Kyoto, il rencontre Jun, céramiste, c’est le coup de foudre ! Ils s’installent tous les deux en Bretagne, ont un enfant et au bout de huit années, divorcent puis sans que Nathan n’ait rien vu venir, ils disparaissent, du jour au lendemain ; Ses recherches le mènent très vite au Japon où Jun est reparti avec Léo. Nathan va vivre l’enfer et découvrir une justice Nippone intraitable avec les occidentaux mariés avec des ressortissantes. Il sera confronté au droit local qui ne tient absolument pas compte du conjoint et ne lui reconnait aucune légitimité ; Lors de ses recherches, Nathan va découvrir un autre Japon, bien plus cruel ; Il partagera sa douleur avec sa voisine, Lise, qui pleure son fils qui l’a rejetée pour rejoindre des groupuscules anarchistes. Un roman tout en délicatesse qui nous offre de très belles images du Japon, et met en lumière les différences culturelles entre les deux pays et la difficulté à communiquer avec l’autre, comme une souffrance muette ; Tout peut s’oublier, c’est par ces quelques mots de Brel, que l’auteur termine son roman ; Nous retrouvons Olivier Adam avec son écriture magnifique et les thèmes qu’il affectionne, les « fracassés » de la vie, la fuite nous voyageons avec plaisir entre la Bretagne et les paysages de bord de mer et le Japon, somptueusement décrit ;