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Jeanne M. - 2

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Mes lectures favorites

Louise Amour, C. Bobin ; Nos poings sous la table, G. Abdolmalekian ; Une femme, Anne Delbée ; Nomade je fus de très vieille mémoire, A. Phelps ; Les Demeurées, J. Benameur ; Pilules bleues, F. Peeters ; L'ombre de chacun, M. Rutten
Louise Amour, C. Bobin ; Nos poings sous la table, G. Abdolmalekian ; Une femme, Anne Delbée ; Nomade je fus de très vieille mémoire, A. Phelps ; Les Demeurées, J. Benameur ; Pilules bleues, F. Peeters ; L'ombre de chacun, M. Rutten

Le livre que j'ai dévoré le plus vite

Le petit joueur d'échecs, Y. Ogawa
Le petit joueur d'échecs, Y. Ogawa

Si je devais sauver un livre, ce serait...

Symphonie du printemps, Y. Ritsos
Symphonie du printemps, Y. Ritsos

Un livre qui m'a fait (sou)rire

Fan Man, W. Kotzwinkle
Fan Man, W. Kotzwinkle

Un livre qui m'a remué

Etoile errante, Le Clezio
Etoile errante, Le Clezio

Si j'étais un livre, je serais...

Moi, j'attends... de Davide Cali et Serge Bloch
Moi, j'attends... de Davide Cali et Serge Bloch

Mes passions

Les amis, avant tout !
Les amis, avant tout !

Le pays où je rêve d'aller

En Iran
En Iran

La musique qui me motive

Piece of my heart, Janis Joplin
Piece of my heart, Janis Joplin

Les derniers avis

Jusqu'à la bête
Avis posté le 2017-07-24
    De la viande, à la folie !
    Erwan n'arrive plus à supporter son quotidien. Ce quotidien fait de "clac" et de sang. Tous les jours, à l'abattoir, il voit passer des carcasses, à la chaîne. Sa seule légèreté, c'était Laëtitia. Et lorsque Laëtitia s'en va, ce sont tous ses démons qui reviennent... Un roman noir sur les conditions de travail au sein d'un abattoir, sujet encore peu traité en littérature. Nous ressentons, à travers ce récit et par le jeu d'une écriture saccadée et percutante, comment la vue quotidienne de ces carcasses dépouillées, dépecées, sanguinolentes hante un homme et l'anéantit.
    Erwan n'arrive plus à supporter son quotidien. Ce quotidien fait de "clac" et de sang. Tous les jours, à l'abattoir, il voit passer des carcasses, à la chaîne. Sa seule légèreté, c'était Laëtitia. Et lorsque Laëtitia s'en va, ce sont tous ses démons qui reviennent... Un roman noir sur les conditions de travail au sein d'un abattoir, sujet encore peu traité en littérature. Nous ressentons, à travers ce récit et par le jeu d'une écriture saccadée et percutante, comment la vue quotidienne de ces carcasses dépouillées, dépecées, sanguinolentes hante un homme et l'anéantit.
    Zabor. ou Les psaumes
    Avis posté le 2017-07-17
      Ecrire pour vaincre la mort
      Un livre unique sur le pouvoir de l'écriture comme remède contre la mort. C'est en écrivant la vie de chacun, du crépuscule jusqu'à l'aube, que Zabor étouffe la mort en chemin. Orphelin de mère, abandonné par son père, il va découvrir seul la puissance des mots. D'abord à travers la langue arabe, celle du Livre sacré, puis avec celle du colon qui va lui ouvrir les portes de l'imaginaire. Zabor puise au sein des écrits, nourrit son imagination jusqu'à devenir le maître des mots. Parce que même la mort a besoin que nous lui racontions des histoires pour s'ouvrir à l'éternité. Kamel Daoud rend ici un bel hommage au travail de l'écrit. Une mise en abyme d'autant plus réussie qu'elle est ponctuée de métaphores grisantes.
      Un livre unique sur le pouvoir de l'écriture comme remède contre la mort. C'est en écrivant la vie de chacun, du crépuscule jusqu'à l'aube, que Zabor étouffe la mort en chemin. Orphelin de mère, abandonné par son père, il va découvrir seul la puissance des mots. D'abord à travers la langue arabe, celle du Livre sacré, puis avec celle du colon qui va lui ouvrir les portes de l'imaginaire. Zabor puise au sein des écrits, nourrit son imagination jusqu'à devenir le maître des mots. Parce que même la mort a besoin que nous lui racontions des histoires pour s'ouvrir à l'éternité. Kamel Daoud rend ici un bel hommage au travail de l'écrit. Une mise en abyme d'autant plus réussie qu'elle est ponctuée de métaphores grisantes.
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