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Jusqu'à la bête
Avis posté le 2017-07-24
De la viande, à la folie !
Erwan n'arrive plus à supporter son quotidien. Ce quotidien fait de "clac" et de sang. Tous les jours, à l'abattoir, il voit passer des carcasses, à la chaîne. Sa seule légèreté, c'était Laëtitia. Et lorsque Laëtitia s'en va, ce sont tous ses démons qui reviennent...
Un roman noir sur les conditions de travail au sein d'un abattoir, sujet encore peu traité en littérature.
Nous ressentons, à travers ce récit et par le jeu d'une écriture saccadée et percutante, comment la vue quotidienne de ces carcasses dépouillées, dépecées, sanguinolentes hante un homme et l'anéantit.
Erwan n'arrive plus à supporter son quotidien. Ce quotidien fait de "clac" et de sang. Tous les jours, à l'abattoir, il voit passer des carcasses, à la chaîne. Sa seule légèreté, c'était Laëtitia. Et lorsque Laëtitia s'en va, ce sont tous ses démons qui reviennent...
Un roman noir sur les conditions de travail au sein d'un abattoir, sujet encore peu traité en littérature.
Nous ressentons, à travers ce récit et par le jeu d'une écriture saccadée et percutante, comment la vue quotidienne de ces carcasses dépouillées, dépecées, sanguinolentes hante un homme et l'anéantit.

Zabor. ou Les psaumes
Avis posté le 2017-07-17
Ecrire pour vaincre la mort
Un livre unique sur le pouvoir de l'écriture comme remède contre la mort.
C'est en écrivant la vie de chacun, du crépuscule jusqu'à l'aube, que Zabor étouffe la mort en chemin.
Orphelin de mère, abandonné par son père, il va découvrir seul la puissance des mots. D'abord à travers la langue arabe, celle du Livre sacré, puis avec celle du colon qui va lui ouvrir les portes de l'imaginaire.
Zabor puise au sein des écrits, nourrit son imagination jusqu'à devenir le maître des mots. Parce que même la mort a besoin que nous lui racontions des histoires pour s'ouvrir à l'éternité.
Kamel Daoud rend ici un bel hommage au travail de l'écrit. Une mise en abyme d'autant plus réussie qu'elle est ponctuée de métaphores grisantes.
Un livre unique sur le pouvoir de l'écriture comme remède contre la mort.
C'est en écrivant la vie de chacun, du crépuscule jusqu'à l'aube, que Zabor étouffe la mort en chemin.
Orphelin de mère, abandonné par son père, il va découvrir seul la puissance des mots. D'abord à travers la langue arabe, celle du Livre sacré, puis avec celle du colon qui va lui ouvrir les portes de l'imaginaire.
Zabor puise au sein des écrits, nourrit son imagination jusqu'à devenir le maître des mots. Parce que même la mort a besoin que nous lui racontions des histoires pour s'ouvrir à l'éternité.
Kamel Daoud rend ici un bel hommage au travail de l'écrit. Une mise en abyme d'autant plus réussie qu'elle est ponctuée de métaphores grisantes.