Voyer d'Argenson et le cheval des lumières
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- Nombre de pages398
- PrésentationBroché
- Poids0.685 kg
- Dimensions15,5 cm × 24,0 cm × 2,2 cm
- ISBN2-7011-3454-4
- EAN9782701134543
- Date de parution27/08/2004
- CollectionHistoire & Société
- ÉditeurBelin
- PréfacierDaniel Roche
Résumé
Le cheval est au centre de toutes les activités de Marc-René de Voyer d'Argenson (1722-1782), à la fois général et inspecteur de la Cavalerie, directeur des Haras et grand propriétaire terrien. Descendant d'une très ancienne famille ayant choisi de servir le Roi dans ses administrations publiques, le cheval est pour lui tout à la fois produit, fonction, enjeu politique et compagnon de son quotidien. Étant à part entière un homme des Lumières, un
temps de contestations et d'innovations où la vitesse est devenue une priorité dans de nombreux domaines, il a compris plus tôt que d'autres l'intérêt que représente pour la France ce nouveau cheval qu'est le racehorse anglais et s'en fait le promoteur dans son vaste haras des Ormes. Un pari sur l'avenir dont il connaît à la fois la complexité et les risques : ceux relatifs à la durée, à la difficulté de faire porter un regard non partisan sur cet autre cheval, sur une nouvelle manière de produire qui ne soit pas utopique. Sans vouloir faire du cheval qui galope l'exemple type d'une économie de marché alors en pleine expansion, il est évident que cet aristocrate, issu d'une famille de très ancien lignage, a vite compris comment la valeur ajoutée de la filiation prouvée et de l'épreuve enregistrée faisait entrer le cheval " de sang " dans l'économie capitaliste.
Le cheval est au centre de toutes les activités de Marc-René de Voyer d'Argenson (1722-1782), à la fois général et inspecteur de la Cavalerie, directeur des Haras et grand propriétaire terrien. Descendant d'une très ancienne famille ayant choisi de servir le Roi dans ses administrations publiques, le cheval est pour lui tout à la fois produit, fonction, enjeu politique et compagnon de son quotidien. Étant à part entière un homme des Lumières, un
temps de contestations et d'innovations où la vitesse est devenue une priorité dans de nombreux domaines, il a compris plus tôt que d'autres l'intérêt que représente pour la France ce nouveau cheval qu'est le racehorse anglais et s'en fait le promoteur dans son vaste haras des Ormes. Un pari sur l'avenir dont il connaît à la fois la complexité et les risques : ceux relatifs à la durée, à la difficulté de faire porter un regard non partisan sur cet autre cheval, sur une nouvelle manière de produire qui ne soit pas utopique. Sans vouloir faire du cheval qui galope l'exemple type d'une économie de marché alors en pleine expansion, il est évident que cet aristocrate, issu d'une famille de très ancien lignage, a vite compris comment la valeur ajoutée de la filiation prouvée et de l'épreuve enregistrée faisait entrer le cheval " de sang " dans l'économie capitaliste.