Voix de femmes au Moyen Age. Savoir, mystique, poésie, amour, sorcellerie 12e-15e siècle
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- Nombre de pages1009
- PrésentationBroché
- Poids0.605 kg
- Dimensions13,5 cm × 19,5 cm × 3,0 cm
- ISBN2-221-06827-0
- EAN9782221068274
- Date de parution07/09/2006
- CollectionBouquins
- ÉditeurRobert Laffont
Résumé
Ce volume recueille l'écho des voix des femmes du Moyen Âge, du mie au xve siècle. Il éclaire la condition féminine dans une période où les femmes semblent trop souvent muettes. Or leurs voix traversent le temps, dans une étonnante diversité et des accents splendides jusqu'ici peu connus. Les femmes poètes, à l'égal des troubadours, chantent le désir et l'attente. Les femmes mystiques parlent de l'indicible, de l'amour sacré, témoignant d'une expérience spirituelle hors pair, faite d'intensité et de flamme souvent charnelle.
L'œuvre foisonnante de la grande abbesse Hildegarde de Bingen revit par ses chants, ses lettres et ses visions. De ces expériences singulières témoignent Marguerite Porete, brûlée sur le bûcher, Mechthild de Magdebourg, dont l'œuvre éblouissait déjà ses contemporains, Douceline, la sainte occitane, dont la Vie est riche d'extases et de miracles. À ces grandes dames de la poésie et de la spiritualité répond la première femme de lettres et militante de notre littérature, Christine de Pizan, qui mit son savoir au service de la société humaine et dont la parole plaide pour l'harmonie et la paix.
Mais ces voix lettrées, cultivées et véhémentes, laissent deviner la censure dont la femme fut souvent l'objet. Les Évangiles des Quenouilles mettent en scène, lors de veillées secrètes entre Noël et la Chandeleur, des matrones pourvues d'un savoir singulier, parfois proche de la sorcellerie. Et les voix d'hommes, cristallisant les fantasmes d'un "mâle Moyen Âge" (Georges Duby), permettent de mesurer la dureté dont ces femmes furent souvent victimes et les contraintes auxquelles elles surent échapper, par leur accès à la lecture et à l'écriture.
La vérité du Moyen Âge passe par ces voix de femmes, longtemps étouffées, qui brisent les carcans pour se déployer puissamment jusqu'à nous.
L'œuvre foisonnante de la grande abbesse Hildegarde de Bingen revit par ses chants, ses lettres et ses visions. De ces expériences singulières témoignent Marguerite Porete, brûlée sur le bûcher, Mechthild de Magdebourg, dont l'œuvre éblouissait déjà ses contemporains, Douceline, la sainte occitane, dont la Vie est riche d'extases et de miracles. À ces grandes dames de la poésie et de la spiritualité répond la première femme de lettres et militante de notre littérature, Christine de Pizan, qui mit son savoir au service de la société humaine et dont la parole plaide pour l'harmonie et la paix.
Mais ces voix lettrées, cultivées et véhémentes, laissent deviner la censure dont la femme fut souvent l'objet. Les Évangiles des Quenouilles mettent en scène, lors de veillées secrètes entre Noël et la Chandeleur, des matrones pourvues d'un savoir singulier, parfois proche de la sorcellerie. Et les voix d'hommes, cristallisant les fantasmes d'un "mâle Moyen Âge" (Georges Duby), permettent de mesurer la dureté dont ces femmes furent souvent victimes et les contraintes auxquelles elles surent échapper, par leur accès à la lecture et à l'écriture.
La vérité du Moyen Âge passe par ces voix de femmes, longtemps étouffées, qui brisent les carcans pour se déployer puissamment jusqu'à nous.
Ce volume recueille l'écho des voix des femmes du Moyen Âge, du mie au xve siècle. Il éclaire la condition féminine dans une période où les femmes semblent trop souvent muettes. Or leurs voix traversent le temps, dans une étonnante diversité et des accents splendides jusqu'ici peu connus. Les femmes poètes, à l'égal des troubadours, chantent le désir et l'attente. Les femmes mystiques parlent de l'indicible, de l'amour sacré, témoignant d'une expérience spirituelle hors pair, faite d'intensité et de flamme souvent charnelle.
L'œuvre foisonnante de la grande abbesse Hildegarde de Bingen revit par ses chants, ses lettres et ses visions. De ces expériences singulières témoignent Marguerite Porete, brûlée sur le bûcher, Mechthild de Magdebourg, dont l'œuvre éblouissait déjà ses contemporains, Douceline, la sainte occitane, dont la Vie est riche d'extases et de miracles. À ces grandes dames de la poésie et de la spiritualité répond la première femme de lettres et militante de notre littérature, Christine de Pizan, qui mit son savoir au service de la société humaine et dont la parole plaide pour l'harmonie et la paix.
Mais ces voix lettrées, cultivées et véhémentes, laissent deviner la censure dont la femme fut souvent l'objet. Les Évangiles des Quenouilles mettent en scène, lors de veillées secrètes entre Noël et la Chandeleur, des matrones pourvues d'un savoir singulier, parfois proche de la sorcellerie. Et les voix d'hommes, cristallisant les fantasmes d'un "mâle Moyen Âge" (Georges Duby), permettent de mesurer la dureté dont ces femmes furent souvent victimes et les contraintes auxquelles elles surent échapper, par leur accès à la lecture et à l'écriture.
La vérité du Moyen Âge passe par ces voix de femmes, longtemps étouffées, qui brisent les carcans pour se déployer puissamment jusqu'à nous.
L'œuvre foisonnante de la grande abbesse Hildegarde de Bingen revit par ses chants, ses lettres et ses visions. De ces expériences singulières témoignent Marguerite Porete, brûlée sur le bûcher, Mechthild de Magdebourg, dont l'œuvre éblouissait déjà ses contemporains, Douceline, la sainte occitane, dont la Vie est riche d'extases et de miracles. À ces grandes dames de la poésie et de la spiritualité répond la première femme de lettres et militante de notre littérature, Christine de Pizan, qui mit son savoir au service de la société humaine et dont la parole plaide pour l'harmonie et la paix.
Mais ces voix lettrées, cultivées et véhémentes, laissent deviner la censure dont la femme fut souvent l'objet. Les Évangiles des Quenouilles mettent en scène, lors de veillées secrètes entre Noël et la Chandeleur, des matrones pourvues d'un savoir singulier, parfois proche de la sorcellerie. Et les voix d'hommes, cristallisant les fantasmes d'un "mâle Moyen Âge" (Georges Duby), permettent de mesurer la dureté dont ces femmes furent souvent victimes et les contraintes auxquelles elles surent échapper, par leur accès à la lecture et à l'écriture.
La vérité du Moyen Âge passe par ces voix de femmes, longtemps étouffées, qui brisent les carcans pour se déployer puissamment jusqu'à nous.