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  • Nombre de pages198
  • PrésentationBroché
  • Poids0.22 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,5 cm × 1,3 cm
  • ISBN978-2-204-08889-3
  • EAN9782204088893
  • Date de parution14/01/2010
  • CollectionSagesses chrétiennes
  • ÉditeurCerf
  • TraducteurJean-Pierre Troadec
  • PréfacierLaurence Moulinier-Brogi

Résumé

Née vers 1129 dans une noble et dévote famille rhénane, Elisabeth entra à l'âge de douze ans au monastère de Schönau qui regroupait deux communautés, l'une de femmes et l'autre d'hommes, où le frère aîné d'Elisabeth, Eckbert, entra en 1155. En 1156, Elisabeth fut nommée magistra de sa communauté, sous l'autorité de l'abbé. Elle mourut à trente-cinq ans, usée par l'ascèse. Le livre des Visions rapporte les visions dont Elisabeth fut gratifiée de 1152 à 1156 et contient une biographie de l'auteur. L'ouvrage eut une forte audience du vivant d'Elisabeth et ses visions suscitèrent intérêt et curiosité au-delà de la fin du Moyen Age. Contemporaines, Hildegarde de Bingen et Elisabeth de Shönau furent liées par un même don et par une amitié dont leurs correspondances respectives et les Visions gardent la trace. Les deux femmes furent très tôt citées conjointement. Mais Hildegarde finit par éclipser Elisabeth dont les écrits ont moins de variété et d'originalité. De plus, son frère Eckbert leur fit de l'ombre en y imposant sa marque. La traduction de Jean-Pierre Troadec et l'introduction de Laurence Moulinier-Brogi font découvrir cette visionnaire attachante, encore méconnue en France.
Née vers 1129 dans une noble et dévote famille rhénane, Elisabeth entra à l'âge de douze ans au monastère de Schönau qui regroupait deux communautés, l'une de femmes et l'autre d'hommes, où le frère aîné d'Elisabeth, Eckbert, entra en 1155. En 1156, Elisabeth fut nommée magistra de sa communauté, sous l'autorité de l'abbé. Elle mourut à trente-cinq ans, usée par l'ascèse. Le livre des Visions rapporte les visions dont Elisabeth fut gratifiée de 1152 à 1156 et contient une biographie de l'auteur. L'ouvrage eut une forte audience du vivant d'Elisabeth et ses visions suscitèrent intérêt et curiosité au-delà de la fin du Moyen Age. Contemporaines, Hildegarde de Bingen et Elisabeth de Shönau furent liées par un même don et par une amitié dont leurs correspondances respectives et les Visions gardent la trace. Les deux femmes furent très tôt citées conjointement. Mais Hildegarde finit par éclipser Elisabeth dont les écrits ont moins de variété et d'originalité. De plus, son frère Eckbert leur fit de l'ombre en y imposant sa marque. La traduction de Jean-Pierre Troadec et l'introduction de Laurence Moulinier-Brogi font découvrir cette visionnaire attachante, encore méconnue en France.