Vie et mort des affects

Par : Jacques André, Catherine Chabert

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  • Nombre de pages144
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.135 kg
  • Dimensions12,5 cm × 19,0 cm × 0,8 cm
  • ISBN978-2-13-073551-9
  • EAN9782130735519
  • Date de parution06/04/2016
  • CollectionPetite bibliothèque psychanaly
  • ÉditeurPUF

Résumé

Vincent ne comprend pas... sa mère est morte il y a quelques semaines, " ça ne m'a rien fait..." Il aurait aimé pleurer à l'enterrement, rien n'est venu, pas même une montée de larmes qu'il aurait dû retenir. La mort de son chien, il y a un an, l'avait autrement ému. Mélanie " souffre " du mal inverse. Elle assistait la veille aux obsèques de la mère d'une amie, une femme tout juste aperçue une ou deux fois.
Hier, comme à chaque mort à laquelle elle est conviée, elle s'est mise à sangloter bruyamment, attirant l'attention sur elle, y compris des proches moins évidemment éprouvés. " Tout cela est ridicule. " Elle qui n'a, à ce jour, perdu aucun être cher, " perd " ces quasi-inconnus comme elle perdrait père et mère. Y a-t-il un affect qui soit jamais parfaitement à sa place ? Au-delà de réactions très déplacées, comme celles de Vincent et Mélanie, existe-t-il une façon d'être touché qui serait l'exacte traduction d'un état d'âme ? Les mots de la question la rendent déjà instable, car celui qui a des " états d'âme " n'est pas le mieux placé pour nous en faire toucher la " vérité ".
Vincent ne comprend pas... sa mère est morte il y a quelques semaines, " ça ne m'a rien fait..." Il aurait aimé pleurer à l'enterrement, rien n'est venu, pas même une montée de larmes qu'il aurait dû retenir. La mort de son chien, il y a un an, l'avait autrement ému. Mélanie " souffre " du mal inverse. Elle assistait la veille aux obsèques de la mère d'une amie, une femme tout juste aperçue une ou deux fois.
Hier, comme à chaque mort à laquelle elle est conviée, elle s'est mise à sangloter bruyamment, attirant l'attention sur elle, y compris des proches moins évidemment éprouvés. " Tout cela est ridicule. " Elle qui n'a, à ce jour, perdu aucun être cher, " perd " ces quasi-inconnus comme elle perdrait père et mère. Y a-t-il un affect qui soit jamais parfaitement à sa place ? Au-delà de réactions très déplacées, comme celles de Vincent et Mélanie, existe-t-il une façon d'être touché qui serait l'exacte traduction d'un état d'âme ? Les mots de la question la rendent déjà instable, car celui qui a des " états d'âme " n'est pas le mieux placé pour nous en faire toucher la " vérité ".
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